News du 01/06/14 (Soleil d’Al-Rûh 28 et X-Men – Days of Future Past

Aujourd’hui dimanche 1er juin 2014…

Déjà je me crois samedi, parce que j’ai fait des trucs hier et que je bosse pas demain…

Ensuite je suis furax car suite à un magnifique plantage encore inexpliqué de windaube, je viens juste de perdre un aprem entier de relecture et correction du recueil.

Grr grr.

Merci à windaube et surtout à mon log de traitement de texte qui a visiblement oublié que je l’avais configuré pour qu’il s’autosauvegarde toutes les deux minutes.

Bon, allez, c’est pas dramatique… Juste, je suis blasée, parce que là, le plus gros était fait, que je comptais me commander la bêta 2 ce soir et que je sens que c’est mort… Je vais avoir bien du mal à m’y remettre.

Gron.

Sinon, pour passer à des choses moins énervantes, je voulais vous parler aujourd’hui de X-Men – Days of Future Past, que j’ai été voir hier soir, en 2D et en VOSTF.

Ceci est une affiche.
Ceci est une affiche.

Si on excepte le petit stress de l’arrivée, pile à l’heure et bien sûr, une seule caisse d’ouverte et les personnes juste avant nous là pour une réclamation… UNE caisse ouverte un samedi à 19h, dans un duplex. Moi je dis, y a du laissez aller… Mais bon, vive les bornes automatiques, après faudra pas se plaindre qu’il n’y ait plus du tout de guichetiers… L’avantage au moins de ces méga-salles high-tech, c’est qu’on a un bon 1/4h de battement entre le début de la séance et celui du film. Louper une bande-annonce ou deux, ce n’est pas un souci. Même si j’avoue que les bandes-annonces me sont très utiles pour sélectionner les films à éviter. ^^

Passons…

X-Men – Days of Future Past, donc. Petit dernier de la saga X-Men, dont pour ma part, je n’avais vu que le premier et le 2 et il y a fort longtemps. J’en garde cela dit un souvenir plutôt agréable, pas des films géniaux à se prosterner devant, mais des honnêtes divertissements avec quand même un petit message sympa sur la tolérance. Hugh Jackman campe un Logan/Wolverine/Serval (son nom dans les comics en VF, avant que les films ne réimposent Wolverine. Personnellement, j’aimais bien Serval, et comprenais très bien que les traducteurs, à l’époque, n’aient pas pris la traduction littérale de « wolverine » en français, car « glouton » pour un super-héros asocial, ça aurait sonné moyen…) assez sympa, même si avoir pris ce gars-là comme personnage principal pouvait être surprenant de prime abord. Mais bon, les « faux » bads boys ont toujours la côte, et c’est vrai qu’il se laisse mater, ce petit.

Non mais sérieux, miam quoi...
Non mais sérieux, miam quoi…

Par contre, outre ses problèmes de santé, dont je lui souhaite de se tirer d’ailleurs, Hugh Jackman commence quand même à être un peu âgé pour le rôle. Pas étonnant donc qu’il raccroche, mais je me demande vraiment qui pourra reprendre le flambeau.

Mais reprenons.

Dans un futur indéterminé, peut-être pas si lointain, l’humanité a comme d’hab et de façon très réaliste pris le mauvais chemin et donc décidé d’exterminer les mutants. Elle a donc mis au point des super armes, les sentinelles, qui les repèrent et vont les buter sans autre forme de procès. C’est un peu radical et violent, mais bon. Si les comics faisaient souvent dans le subtil, ça se saurait…

Les quelques X-Men survivants, on ignore en fait s’il y en a d’autres, décident donc, dans un dernier espoir, de renvoyer  Wolverine en 1973, là où tout a commencé, pour empêcher tout ce bazar d’arriver. Il doit donc retrouver le jeune Charles Xavier, entre autre, pour le convaincre de l’aider à changer l’histoire…

Ça, c'est avoir le c** entre deux époques...

 

Alors, oui, bien sûr, ils auraient pu envoyer notre coupain à griffes à 10000 autres moments pour régler la question… Sauf qu’à un moment, tuer le méchant dans le berceau, ça n’aurait pas fait un film.

Je vais me permettre une parenthèse d’ailleurs à ce sujet. J’entends souvent, et je me dis souvent, d’ailleurs, « mais pourquoi Machin il a pas fait ça ? Non parce que là, ça aurait quand même été plus simple… »

Et certes, oui. Mais le plus souvent, si Machin avait agi efficacement, rationnellement, ben y aurait pas d’histoire. Pour m’auto-citer, car comme chacun le sait, je suis extrêmement égocentrique ^^, je dirais pas exemple que si Maxiane avait gardé la tête froide et s’était contenté d’aller voir le roi pour réclamer son comté à sa majorité, ben y aurait pas de roman… Après, toute la difficulté est justement l’équilibre entre les erreurs que peuvent ou doivent faire les personnages pour faire l’histoire, et les quiproquos ou clichés surexploités et du coup, énervants. Personnellement, il n’y a pas grand chose qui m’énerve plus, tous genres confondus, que des personnages qui se prennent la tête de façon totalement exagérée parce que, simplement, l’un des deux est persuadé de quelque chose, mais va bien sûr engueuler l’autre au lieu de lui demander d’abord de quoi il en retourne.

Exercice périlleux, je parle d’expérience à mon tout petit niveau.

Mais perso, je trouve que le film ne tombe pas tant qu’on a pu le dire dans cet écueil. Je l’ai dit plus haut, les comics font rarement dans le subtil, comme d’ailleurs les blockbusters, pour la plupart. Il ne faut donc pas s’attendre à avoir le cerveau retourné par un scénar très fin. Mais enfin qu’est-ce qu’on s’en tape ? Je suis pas allée voir ce film pour me retourner la tête… J’ai assez mal au cou comme ça, pour commencer, et puis ce n’est pas ce que j’en attends. J’attends d’un film de ce type qu’il me divertisse deux heures tranquillum, avec une histoire sympa, même si pas très crédible ni totalement cohérente, des persos marrants à défaut de très profonds, et des scènes d’action qui m’en mettent plein la vue. Après, tant mieux s’il y a un petit message cool sur la tolérance… Sinon, on y survit.

Et pour le spectacle, on est servi. Mention spéciale pour moi à la scène avec Vif Argent, qui a dû demander un boulot de malade aux équipes techniques, car c’est pas moins de dizaines d’objets, sous un arrosage, avec probablement au moins neuf personnages à gérer, qui sont en jeu. Cette scène m’a franchement plus impressionnée que le stade volant dont on parle pourtant bien plus, et qui, pour tout spectaculaire qu’il est, est beaucoup moins fin et subtil sur le travail demandé, à mon avis.

Ta-daaaam... C'est de la triche, en fait ses griffes, il les a pas, en 1973...

Franchement, ça se regarde sans déplaisir. Après, il y a deux-trois trucs pas clairs, surtout quand on a pas vu tous les autres films, mais la rétrospective de Durendal m’avait bien éclairée. Pour ce qui est du fan-service, bien décrié aussi, je dirais qu’il ne m’a pas tant gênée. Certes, on doit comprendre bien plus de choses quand on connaît plus de détails et de persos, sinon, ben ça n’empêche pas vraiment à ce point l’immersion. J’aurais un peu, en fait, le même raisonnement que pour Tsubasa Reservoir Chronicle. C’est cette série qui m’a fait découvrir Clamp, et du coup, à ma première lecture, je suis passée complètement à côté de tous les clins d’œils à toutes leurs autres œuvres. J’ai lu Sakura, Chobits, RG Veda, etc., et relu Tsubasa après, et là, j’ai bien plus rigolé. Mais cette méconnaissance n’avait pas nui à ma première lecture. L’histoire se suffisait à elle-même. Même chose ici, si on ne cherche pas absolument la petite bête, ça passe très bien.

En résumé, un bon moment. Rien d’inoubliable, mais rien de déplaisant.

A voir en VO pour les scènes qui se passent en France et donc, les passages avec du français 😉 !

Voili voilou.

Et cette semaine, le chapitre 28 du Soleil d’Al-Ruh, et je me motive pour me remettre à la bêta 2… ^^’

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