Salut tout le monde !!
Un petit coucou rapide cette semaine, car encore pas mal de bordel et incapable de réussir à pondre le chapitre 22 là… Toutes mes confuses, mais vu l’heure et ma fatigue (pas mal de kms ce WE, gros bizoux à Telwarin et sa douce pour leur accueil et encore merci à Joe pour la conduite ^^) … Vraiment pas le courage de m’y mettre… Et trop peur de vous faire de la merde…
Donc oups désolée… On verra ça plus tard !
Histoire de pas juste passer comme une voleuse cela dit, je vais me permettre un petit compte-rendu sur un yaoi que j’avais beaucoup aimé cette fin d’année et dont je n’avais pas pu vous parler…
Void est un manga en one-shot de Ranmaru Zariya, publié fin 2017 par nos amis de Taïfu dans un grand format assez sympa, qui permet de bien profiter de la qualité graphique de l’œuvre. Le trait de Ranmaru Zariya est en effet un peu particulier, mais perso j’aime beaucoup.
L’histoire est très simple, sans être simpliste, et très bien menée. Dans un futur indéterminé, Maki, un homme dont on ne sait pas grand chose pour commencer, reçoit en cadeau d’un ami à lui, Rowen, responsable dans la protection des humanoïdes ou un truc comme ça, un humanoïde, justement, programmé pour être un amant de compagnie, Arata.
Rowen ne lui offre pas par hasard, cet humain artificiel a reçu l’apparence et une partie des souvenirs de Ren, un homme que Maki a très sincèrement aimé, mais qui l’a trahi avant de mourir.
Si Arata, programmé aussi pour aimer le premier humain qu’il verra à son réveil, s’attache donc immédiatement à Maki, ce dernier, lui, encore rongé par la douleur et la colère de la trahison et la perte de Ren, va plutôt commencer par se venger sur lui… Sans être dupe lui-même de sa propre noirceur, face à l’innocence, la candeur et l’amour (?) d’Arata,
Comme je le disais, l’histoire est simple, mais pas simpliste. En fait, on est face au cas classique où la longueur du récit suffit parfaitement à son traitement, sans longueurs inutiles, ni raccourcis énervants. Il n’y a pas tant de scènes de sexes, quatre en tout, et elles servent plutôt bien le récit, et l’opposition entre les premières et la dernière est assez intéressante. Si elles peuvent rebuter de prime abord, il serait vraiment dommage de ne pas passer outre pour avancer dans cette histoire.
Les thématiques traitées le sont bien, que ça soit l’évolution de Maki, dont on comprend aussi bien la douleur qu’on espère la rédemption, tout comme on voit avec intérêt Arata devenir autre chose qu’un pantin, pour parvenir à réclamer qu’on le traite pour lui-même et pas au nom d’un défunt dont il ignore tout, lui qui n’a rien demandé.
En résumé, Void est plutôt une bonne surprise, aussi beau graphiquement qu’intéressant sur sa narration, dans une belle édition qui la met en valeur sans être hors de prix, ce qui est un petit plus indéniable. ^^
Voilà voilà.
Bonne semaine à tous 🙂 !!