Salut tout le monde. 🙂
Alors je vous présente mes plus plates excuses, celles qui feraient passer les galettes bretonnes pour des ballons, parce que je n’ai pas du tout eu le temps de vous écrire le chapitre de la semaine et ben euh, je sais pas trop quand je pourrai en vrai, parce que là, c’est rien de dire que c’est le bordel et que j’en ai encore pour un petit moment…
Je profite d’ailleurs d’une petite pause en attendant les deux amis qui doivent passer m’aider cet aprem pour vous faire cette news…
Donc, ben pas de chapitre cette semaine, vraiment désolée, et comme la semaine prochaine, je déménage pour de vrai, ça me parait quelque peu compromis aussi… Alors euh, … Ben ça vous ira un p’tit chapitre pour Nowel…? ^^’
Promis, je vous ferai une photo de mes piles de cartons !
En attendant et pour me faire pardonner, j’ai quand même un super conseil de lecture à vous donner, afin de vous occuper en attendant la suite 🙂 !
Éclat(s) d’âme est un excellent manga de Yuhki Kamatani, qu’on doit chez nous aux éditions Akata, eh oui, encore. Je ne taris pas d’éloges sur cette maison d’édition qui continue à nous abreuver d’excellents titres, aussi intéressants que neufs.
Un peu comme pour Le Mari de mon frère, dont je vous avais parlé, j’ai attendu, pour Éclat(s) d’âme, que le quatrième et dernier tome soit paru pour vous en parler dans sa globalité.
Et c’est vraiment un magnifique sans faute.
Éclats d’âme est une œuvre un peu atypique, à la fois très réaliste, mais avec, par moments, des envolées poétiques aussi surprenantes que bienvenues. Il traite de diverses thématiques LGBT+ avec une grande finesse et un grand respect, sans clichés, sans misérabilisme, mais sans idéalisation non plus. Tout n’est pas rose, tout n’est pas noir. C’est la vie quoi… Avec ce qu’elle peut avoir de très beau et de très moche.
Si on suit tout d’abord, et principalement, Tasuku, un jeune lycéen gay, avec ses doutes, ses questions, ses peurs, sa route croise rapidement celles d’autres personnages : un couple de lesbiennes, un garçon qui aime se travestir, un transgenre, et d’autres… Au fil des tomes se dévoilent ainsi de nombreuses histoires, toutes traitées avec délicatesse et, encore une fois, un profond respect.
Il n’est pas ici question de romances, on est clairement dans une tranche de vie. Ca n’empêche pas les sentiments, les belles histoires, les belles rencontres, l’espoir d’un futur meilleur. Mais nous ne faisons que passer dans la vie de ces personnages et un certain nombre de questions resteront sans réponse. Parce que ça n’a pas forcément d’importance ; après tout, même des personnages fictifs ont droit à leur jardin secret.
Je n’ai pas tant de choses à dire de plus, en fait.
Éclat(s) d’âme est une œuvre à lire, pour peu qu’on s’intéresse un peu à la diversité humaine et à tous ses modes d’expression. Pour toucher du doigt cette myriade de vies parfois jugées si “anormales”, juste parce qu’elles sortent de schémas établis qui ne servent pas vraiment à grand chose. A part rassurer ceux qui s’y confortent, même si ça ne les rend pas plus heureux. A part à avoir des prétextes pour exclure sans chercher à comprendre. Sans chercher à admettre que tout n’est pas rose, ni noir, que la vie, c’est des milliards de couleurs et de nuances qu’on ne pourra jamais qu’effleurer.
Voilà, je vous laisse donc aller découvrir Tasuku et ceux qu’il croisera, des âmes touchantes avec lesquelles j’ai beaucoup aimé faire un bout de chemin.
Sur ce, j’essayerai de vous faire un coucou le WE prochain, promis, mais je dois vite retourner à mes cartons !!
Bonne semaine à tous 🙂 !!