Salut les gens 🙂 !
Petite newzette en avance, vu que je dĂ©colle demain pour la Kamo Con !! Venez nombreux 🙂 !! C’est un super salon 🙂 !!
Alors, tant que j’y suis dans les annonces, je vous informe aussi que la mise Ă jour suivante ne sera pas le WE, mais le lundi 1er, puisque c’est mon anniv et que comme je suis une grosse feignasse, je ne vais pas faire de MAJ deux jours de suite. D’autant que si vous voulez que j’ai le temps de vous finir ce que je vous prĂ©pare, ‘faut me laisser le temps !! 🙂
Vala vala.
Sinon, pour causer un peu, parce qu’on ne va pas se laisser si vite, un petit conseil de lecture pour vous occuper sagement en attendant la fin du monde.
Celle que je suis est un fort sympathique petit diptyque de Bingo Morihashi et Suwaru Koko, que nous devons chez nous aux Ă©ditions Akata. Et oui, encore. Promis, je n’ai aucune action chez eux.
Je viens de voir que le titre japonais Ă©tait “Kono koi ni mirai wa nai“, ce qui signifie “cet amour n’a pas d’avenir” et je trouve que ce titre colle beaucoup mieux au manga que le titre français.
Mais commençons par le début.
Tout d’abord, ce rĂ©cit est une tranche de vie.
On est Ă Tokyo, dans les annĂ©es 80, et on suit principalement YĂ»ji. YĂ»ji a deux problèmes : il est amoureux de son ami Masaki et surtout, il dĂ©teste son corps. Sans savoir pourquoi, sans mĂŞme comprendre et pouvoir nommer ce qu’il est, il vit sa vie comme il peut… Un soir, sa sĹ“ur oublie un sac de vĂŞtements et accessoires chez lui… En les enfilant, YĂ»ji pose un premier pas sur le chemin qui va le mener vers lui-mĂŞme… Ou plutĂ´t elle-mĂŞme.
Je ne vais pas en dire plus pour ne pas spoiler ce qui reste l’histoire très touchante de quelques jeunes gens qui se cherchent, Ă diffĂ©rents niveaux… YĂ»ji qui avance sans vraiment comprendre ce qu’elle est, Masaki le dragueur qui ne sait pas trop oĂą il va, Ayumi, le garçon manquĂ©e qui s’interroge sur sa fĂ©minitĂ© et Etsuko, demoiselle bien sous tout rapport, Ă©touffant sur la pression de ses parents… Ces quatre-lĂ se croisent Ă leur club de littĂ©rature fantastique, leurs liens se nouent et se dĂ©nouent, ils grandissent comme ils peuvent, “ça fait probablement partie de la vie”.
Celle que je suis est une tranche de vie, on suit YĂ»ji et ses trois camarades pendant un moment. A ce titre, la fin très ouverte m’a un peu laissĂ©e sur ma faim. Mais, remise dans le contexte des annĂ©es 80, le rĂ©cit se tient et est aussi un beau tĂ©moignage de cette Ă©poque, une Ă©poque oĂą les minoritĂ©s restaient dans l’ombre, au point qu’en ignorant leur existence, on pouvait passer sa vie sans mĂŞme savoir ce qu’on Ă©tait. J’ai trouvĂ© le passage oĂą YĂ»ji comprend qu’il n’est pas seul très poignant et vrai, Ă ce sujet. Pouvoir mettre un nom sur ce qu’on est est primordial pour se construire. Il n’y a que ceux qui n’en ont jamais eu besoin qui ne peuvent pas le comprendre.
En conclusion, Celle que je suis est un petite Ĺ“uvre, courte, mais qui rĂ©ussit son pari : raconter ce moment oĂą la vie d’un homme bascule, parce qu’il comprend qui elle est. Ça sera frustrant pour ceux qui en auraient voulu plus, mais ça n’en a pas l’ambition. Comme pour Eclat(s) d’âme, on ne fait que passer dans ces vies. Mais c’est une petite balade qui vaut le coup. 🙂
That’ all, folks.
Et je retourne finir mes préparatifs.
Rendez-vous ce WE pour les gens qui passeront à la Kamo, et pour tout le monde, le 1er avril ici pour mes 38 ans (argh) !! 🙂
On oublie pas mes petits livres sur Amazon !! Notez, partagez, commentez, ça m’aidera beaucoup, merci !!! N’oubliez pas que je ne peux compter que sur vous pour me soutenir !!
Bonne semaine à tous !! 🙂