Partons en quête du Graal !!! [Gradalis]

Salut tout le monde ! 😊

J’espère que vous allez bien en ces temps agités… J’avoue être personnellement partagée entre un intérêt quasi enfantin pour ce qui se passe (l’historienne est au taquet) et une appréhension non moins sincère (la citoyenne est très inquiète)… Aujourd’hui, le ciel ne sait pas ce qu’il veut ici, oscillant entre soleil, orage, éclaircie et pluie…

Mais bon, ce n’est pas que je n’aurais rien à dire sur tout ce bordel, mais je me fais un point d’honneur de ne pas parler politique ici, ou du moins le moins possible. ^^ La réalité est assez entêtante pour que je veille à la laisser dehors et que cet endroit soit un peu plus paisible que nos vraies vies. ^^

Donc, en ce pluvieux, ou pas, dimanche de mars, si vous parlions un peu BD et mythes arthuriens ? 😊

Comme je vous l’avais dit dans ma news sur mes vacances en Brocéliande, je vous y renvoie pour mémoire, les textes de la geste arthurienne sont fondamentalement des mythes : des récits légendaires emprunts d’un certain mysticisme, mélange probable de faits historiques aujourd’hui oubliés, mêlés à toute une mythologie, tout un univers culturel, ici celte, plus ancien encore. Racontés, écrits, réécrits au fil des siècles, chaque version est le reflet de l’époque qui l’a produite.

Alors qu’en 2021, une version LGBTQIAàZ friendly et très inclusive soit apparue sur le webtoon français… Est-ce vraiment étonnant ? ^^

Créé par Kochei et mis en ligne depuis janvier 2021 sur Webtoon, Gradalis est une petite perle que vous auriez bien tort de louper. J’avoue que c’est le hasard d’une publication sponsorisée qui m’y a conduit, mais c’était une bien agréable découverte que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher une fois commencée.

Gradalis nous offre une belle relecture, très libre, des mythes de la Table Ronde par une personne qui les connaît très bien, à travers les yeux de Perceval, tout jeune noble projeté par le hasard, à moins que ça ne soit par le destin, dans un milieu auquel il ne connaît rien : la cour du roi Arthur et tous ceux qui y vivent ou gravitent autour : les chevaliers, bien sûr, leurs écuyers et tout le reste. Nous découvrons donc tout ça avec lui, construction narrative classique, certes, mais très efficace, pour nous embarquer là-dedans sans devoir perdre des pages à nous poser le cadre.

Perceval ne connaît rien ni personne, n’a aucun a priori, aucun passif, et se balade là avec autant de naïveté que de curiosité. Autour de lui tournent beaucoup trop de personnages pour que je les énumère ici, mais chacun est très bien caractérisé, a sa particularité, ses motivations et ses forces comme ses faiblesses. On sourira à l’exaltation d’un Tristan parlant de son Yseult, tout comme on s’émouvra pour un jeune géant, pourtant un antagoniste, lorsqu’on croisera leur route. Tout ce petit monde est incroyablement vivant, attachant, humain, crédible au milieu d’un récit qui fait aussi et surtout la part belle à la magie, à l’aventure et aux combats.

Comme je le disais, une des caractéristiques de cette œuvre est l’inclusivité de sa galerie de protagonistes. Gradalis est clairement LGBTQIAàZ+ friendly, et vraiment au sens large. Je pense qu’à peu près tout l’arc-en-ciel y est représenté. Mais au-delà de ça, on trouve des chevaliers et des chevaleresses (oui, c’est le terme historique pour les femmes qui combattaient à cheval, il est attesté au Moyen-Âge et est un des nombreux mots effacés ensuite pendant l’Époque moderne… Passons), des Caucasiens, des Noirs et même une chevaleresse orientale et voilée, mais aussi des handicapés, des neuroatypiques et le tout dans un panel d’âges très large également… Cette BD est une masterclass de diversité, sans même que ça ne soit jamais discuté nulle part. Galahad est une jeune écuyère noire ou au moins métisse ?… Ben oui. Voilà, c’est tout. Et ?

Ça fait un bien, c’est dingue…

Se dire que la représentation est aussi simple que ça est aussi encourageant qu’énervant, parce que bon sang, mais on attend quoi pour retrousser nos manches et s’y mettre tous un bon coup, sérieusement ? Notez que je me compte dans le tas. J’essaye de faire des efforts là-dessus depuis quelques textes, je sais que je suis en retard et je ne sais même pas si vous l’avez remarqué… ^^’’

Maiiiiis bon, motivée~~ à mieux faire, hauts les cœurs ! 😊

Pour conclure, Gradalis est une œuvre très intéressante, très bien écrite, tout aussi agréablement dessinée, avec de l’action, de l’amûr, des complots, de la magie, des personnages variés, hauts en couleur et toujours très humains, en bien ou en mal, un Merlin plutôt pas dégueu du tout et mention spéciale à Lancelot, j’avoue, j’étais pas prête, mais waouh !, ceux qui savent comprendront et les autres, filez découvrir ça ! Moi, j’attends mardi prochain et la nouvelle page avec impatience ! 😊

Sur ce, je vous abandonne là. Très bonne semaine tout le monde ! 🙂

 

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