Salut tout le monde !
J’espère que ça va. Moi, un peu mieux. Merci pour vos messages de soutien !
Avant toute chose, je vous rappelle ma présence dimanche prochain le 24 novembre au salon Handi-Inclusif du Livre Handimat à Vernaison. J’aurais le tome 3 d’Héritages en avant-première ! Et bien sûr tous mes autres titres.
Cette semaine, on retourne au cinéma pour un film que j’attendais beaucoup et qui ne m’a absolument pas déçue !! ♥
Le Robot Sauvage est un film d’animation états-unien de Chris Anders, petit dernier des studios DreamWorks Animation, qui en a décidément encore sous le capot quand ils veulent. Cette boîte est impressionnante d’irrégularité… Mais quand c’est un des créateurs de Dragons qui s’y met, ça se passe bien. Pour info, j’ai vu le film en VF et elle est excellente. Je pense que la VO l’est aussi, vu le casting et ce que j’ai pu en choper, mais ne vous privez pas de ce film pour ça s’il ne passe qu’en VF chez vous, parce que vraiment, elle n’a pas à rougir. ^^
Adapté du premier tome de la trilogie Peter Brown, qui est, apparemment, le seul dispo en français (gageons que le succès du film va arranger ça), Le Robot Sauvage (https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=268384.html) est un film d’anticipation nous contant l’histoire de l’unité Rozzum 7134, robot domestique de dernière génération, qui, suite à une tempête, échoue sur une île sauvage et inhabitée de l’atlantique nord. Enfin, dépourvue de population humaine, pour être exacte. Activée par hasard par des loutres curieuses, notre unité commence par chercher son propriétaire, en vain, on s’en doute, avant de se résoudre à activer sa balise de détresse pour que ses créateurs viennent la récupérer, mais ça bugge un peu et, suite à quelques imprévus, voilà notre robote avec un oison sur les bras et une mission : l’élever pour qu’il puisse s’envoler avec les siens à la migration, l’automne suivant. Aidée par un renard facétieux, rebaptisée Roz, elle va donc devoir s’adapter pour le bien de son protégé…
Ce film est une réussite. Il n’est pas parfait, rien ne l’est, mais il est vraiment très bon. Je ne serai pas en dissonance avec l’avis général sur ce coup-là, il n’y a vraiment pas lieu de l’être. Comme je le disais, le réalisateur n’est pas un débutant et, même si ça ne fait pas tout, bien sûr, ça se sent. La base littéraire semble également solide, ce qui me rend assez confiante pour la suite déjà annoncée. Pas qu’un débutant ne puisse pas faire de chef-d’œuvre, bien sûr, mais l’expérience n’en est pas pour autant un paramètre à oublier. ^^
J’ai vu beaucoup de comparaison avec Flow, dont je vous avais parlé il y a deux semaines (https://ninoucyrico.fr/2024/11/02/un-chaudron-et-un-chat-noir-taram-et-le-chaudron-magique-flow-le-chat-qui-navait-plus-peur-de-leau/) et de fait, deux films parlant d’animaux devant survivre dans un monde dangereux, en l’absence d’humains, le parallèle est facile à faire. Pour ma part, je dirais que si, d’un point de vue technique et esthétique, ces films sont des réussites, chacun à leur échelle bien sûr, Le Robot Sauvage m’a plus interpellée par sa narration. Là où, je vous l’avais dit, Flow m’avait un peu laissée sur ma faim à ce niveau, pas sûre de savoir où il voulait en venir, je n’ai pas du tout eu ce souci avec le dernier DreamWorks. Alors oui OK, c’est vrai que quand les personnages parlent et que les enjeux sont donc clairement exprimés, ça aide. On ne va pas se mentir, ça aide même beaucoup.
Pas que les thématiques soient particulièrement nouvelles ni leur traitement plus novateur. Mais, comme pour Dragons, dont on a aussi parlé il n’y a pas longtemps (https://ninoucyrico.fr/2024/10/20/9447/), la recette a beau être connue, elle n’en reste pas moins aussi goûtue que rassasiante et réconfortante.
Le concept de l’étranger, hors sujet dans un milieu qui n’est pas le sien n’a rien de neuf, par exemple, mais un gentil robot tout rond perdu en pleine nature et légitimement pris pour un monstre par la faune locale, c’est déjà un peu moins revu. De même, le renard est un renard de film d’animation, donc, personne ne l’aime et il filoute pour s’en sortir, mais il va apprendre à faire confiance et à se lier, comme tous ses comparses dans ces films (à part éventuellement le renard du Robin des Bois de Disney, mais je ne l’ai pas vu depuis des décennies). Sa roublardise, associée à la naïveté de notre robote, team premier degré, logiquement, est source de nombreux gags qui marchent bien aussi. Car, si le film traite de sujets très sérieux, le principal étant bien sûr quelle est sa place et comment la trouver, surtout quand on est différent, il n’en reste pas moins très drôle. Le dosage est là aussi subtil, mais encore une fois, notre cuistot n’est pas un débutant. Les scènes s’enchaînent ainsi, tour à tour rigolotes, émouvantes, prenantes ou juste contemplatives.
On en avait déjà eu un aperçu avec Migration (https://ninoucyrico.fr/2024/03/02/migrons-vers-deux-royaumes-le-royaume-de-kensuke-migration-le-royaume-des-abysses/) l’an dernier, et, à mon avis, y a des assets qui ont tourné entre les équipes chez DreamWorks, mais quand il s’agit de nous en mettre plein la vue avec des paysages nord-américains magnifiques, lumineux, fleuris ou enneigés, et des couchers de soleil flamboyants, y a du level. Je ne dirais pas que ce film est un générateur de fonds d’écran, comme j’ai pu le dire de Flow, mais y a quand même de quoi faire…
J’en arrive donc à la technique et aux effets visuels, et je n’ai vraiment rien à en dire. La DA est splendide et sert parfaitement la narration : les animaux sont tous très chouettes, Roz est encore une fois très bien pensée, avenante avec ses rondeurs et ses lumières bleutées, et, sans spoiler, le chara-design et le voice acting (désolée, je ne trouve pas l’expression en français) de l’autre robot qu’on croise dans le film ne sont pas moins réussis. J’en avais dit un mot sur Krokmou, mais là aussi, on sent très bien le travail qui a été accompli par les équipes de design et d’animation pour créer leurs personnages et les faire exister de façon crédible.
Un mot sur la musique : elle est superbe et en libre accès sur youtube, faites-vous plaisir. Là aussi, elle colle parfaitement aux diverses émotions que le film veut créer, c’est du très bon travail. ^^
En conclusion, il est encourageant de voir que DreamWorks, mis à mal par plusieurs échecs, garde le cap et peut encore sortir de très bons films et tenir tête à la concurrence. Surtout quand c’est avec une nouvelle licence. Espérons que ce succès les aide à rester dans cette lignée et à ne pas sombrer dans des remakes « live-action » dont pas grand monde ne veut… À voir, donc, si, bien sûr, ça vous intéresse. ^^
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Je vous dis à la semaine prochaine pour la suite du Petit Papillon ! Croisez les doigts !
Prenez soin de vous et bonne semaine !
À bientôt tout le monde !
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Merci !
Super film et chouette article ! Si j’l’aurais pas vu j’irai bien 😉
@Neal : Merci bcp ! 🙂