Commençons 2025 comme on peut… [Totto-Chan, la petite fille à la fenêtre]

Salut tout le monde !

 

C’est l’AGDQ cette semaine : huit jours de speedrun caritatif au profit de la Prevent Cancer Foundation ! Partagez, regardez, lurkez, et bien sûr donnez une pitite pièce si vous le pouvez, merci ! = > https://www.twitch.tv/lefrenchrestream !!!

 

Je vous rappelle ma présence aux Optimales de Livron-sur-Drôme, sur le stand de l’Indé Panda, le weekend des 18 et 19 janvier prochains ! 

 

Alors, déjà, tous mes vœux les meilleurs du monde de la galaxie de l’univers à vous ! Amour, bonheur, chocolat et/ou tout ce qu’il faudra à votre bonheur pour être complet !

Perso, je ne suis pas une grande adepte des « bonnes résolutions » qui durent le temps qu’on y pense (spoiler : rarement longtemps). Par contre, faire un point sur ce qui va ou pas et ce qu’il faut changer ou pas, il faut bien admettre que le début d’une nouvelle année, ça s’y prête bien.

J’en arrive donc à la mauvaise nouvelle de la semaine et je vous explique le rapport avec ce que je disais à l’instant après : pas de reprise du Petit Papillon cette semaine. Toutes mes excuses les plus plates et les plus sincères.

Explication maintenant : j’ai passé une excellente semaine, socialement aussi cool que chargée. J’ai passé un super Réveillon avec des amis très chers (SnnowW, Galli, Joe et Yume pour ne pas les nommer), SnnowW a squatté jusqu’à hier matin et c’était très cool, ça faisait un bon moment qu’on n’avait pas passé quelques jours ensemble, plus une balade au Musée des Confluences jeudi, un peu trop fréquenté puisque vacances, avec Yakouta (je vous conseille vraiment l’exposition Le Temps d’un Rêve, elle est passionnante), plus un ciné vendredi… Bref, j’ai été bien occupée et quand je me suis posée hier pour me mettre au boulot, mon corps et surtout mon cerveau m’ont gentiment, mais fermement, envoyée me faire voir.

J’ai essayé d’insister un peu, de relire tant le dernier chapitre du Petit Papillon que le début de Mémoire de Glace, mais rien ne venait, le mal de cou et donc de tête n’aidant pas. Ma muse a dû traîner en 2024, ou alors elle ne s’est pas remise de son réveillon à elle, enquête à suivre…

Je me suis donc posée une nouvelle règle, qui, j’espère, s’appliquera le plus rarement possible : si le dimanche à 14 h, je n’ai toujours rien qui vient, je lâche l’affaire et je décale.

De vous à moi, oui, ça me gonfle, mais je ne peux (et ne dois) plus me vriller les nerfs et me forcer pour le principe, c’est trop mauvais pour moi (parce que les pics de stress, je les paye derrière et que j’ai assez de douleurs sans ça) et ce n’est pas forcément meilleur pour vous, puisque ce que je ponds dans ces cas-là est loin d’être au top.

Bon, dans le cas présent, ça m’arrange aussi de décaler, puisque j’ai réalisé en regardant un peu mon mois de janvier que dans 15 jours, j’étais aux Optimales à Livron-sur-Drôme, donc, pas tip-top pour écrire un chapitre… C’est donc un mal pour un bien, on va dire, car ce décalage va me permettre d’avoir un peu de temps pour mieux poser mon planning des mois à venir, et il s’annonce chargé. D’où la nécessité de le poser au mieux !

Ceci dit et pour ne pas vous abandonner lâchement trop vite, et surtout parce que je crains fort que le film que nous avons vu vendredi ne reste pas très longtemps en salle, un petit retour sur Totto-Chan, la petite fille à la fenêtre, de Shinnosuke Yakuwa. Ce film d’animation nippon est l’adaptation du livre autobiographique de Tetsuko Kuroyanagi, personnalité très populaire au Japon, qui anime encore aujourd’hui un talk-show quotidien à la télévision, à 91 ans.

Et après avoir vu ce film, ça ne m’étonne pas du tout.

Ce film commence au tout début des années 40 à Tokyo, où la petite Tetsuko, surnommée donc Totto-Chan, déborde beaucoup trop d’énergie et de curiosité pour les nerfs de sa pauvre institutrice qui la renvoie purement et simplement. Ses parents décident alors de l’inscrire à l’école Tomoe, une école pour le moins non conventionnelle, où les cours ont lieu dans d’anciens wagons de train et où l’accent est mis sur l’autonomie des enfants, tous égaux. Son directeur, Sosaku Kobayashi, est en effet un homme flegmatique et bienveillant, soucieux d’apprendre à ses élèves l’importance des liens sociaux, de l’entraide et de la solidarité, en plus des apprentissages classiques. Un endroit parfait pour la fillette qui va s’y retrouver comme un poisson dans l’eau…

Je serais très curieuse d’en savoir plus sur cet homme et ce qu’il est devenu par la suite.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en allant voir ce film, j’avoue. Je savais qu’il avait eu un prix au Festival d’Annecy et que les critiques étaient plutôt bonnes, sans plus. Vu la temporalité du récit, j’espérais juste que ce ne soit pas un drame abomiffreux et déprimant.

Il n’en est rien. Bien sûr qu’il n’échappe pas à la dureté de l’époque, mais il a vraiment pour plus grande qualité de ne jamais quitter le point de vue de sa jeune héroïne. Cela permettra à un jeune public d’adhérer au récit sans mal, puisque sa narration est à leur hauteur, et le public adulte, lui, comprendra ce qui se passe bien au-delà de ce qui est montré, bien sûr, mais sans que ça ne noircisse à outrance le tableau.

Ce point de vue est salvateur, déjà pour ne pas que tout le monde se jette dans le Rhône (ou n’importe quel cours d’eau proche) en sortant de la salle de cinéma, ce qui est déjà bien en soi, mais aussi et surtout, car il sert le message du film : l’optimisme de sa petite protagoniste et sa faculté à rester l’adorable enfant pleine de joie, de curiosité et d’énergie, malgré tout ce qu’elle traverse. Et vu ce qu’elle est devenue par la suite, en vrac actrice, animatrice TV, autrice, ambassadrice de l’Unicef et j’en passe (allez jeter un œil à sa page Wikipédia, en anglais si vous pouvez, c’est un peu plus détaillé), ce n’est rien de dire qu’elle n’a visiblement rien perdu de sa gnac, la dame. ^^

Totto-Chan est une fillette très mignonne et touchante. Je soupçonne un sacré trouble de l’attention et de l’hyperactivité chez elle, mais elle n’est jamais pénible (je reste polie). Ce n’est pas une petite peste capricieuse et insupportable. Sans doute parce que le récit est tiré de ses mémoires, le personnage est très bien écrit : pleine de vie, curieuse, rêveuse, mais aussi très gentille, solidaire et futée.

J’ai aussi apprécié la vision des adultes qui l’entourent : le directeur de l’école, dont j’ai déjà parlé, sa nouvelle institutrice et surtout ses parents. Jeune couple amoureux et moderne, pas très en phase avec la rigueur totalitaire et la militarisation de leur pays, ils sont également très gentils, bienveillants et confiants avec elle. C’est une chose que j’apprécie particulièrement dans les œuvres visant un public jeune, enfants ou ados : le fait que les adultes soient présents et qu’ils ne soient pas inutiles, réduits à des caricatures ou, pire, des antagonistes. Ce n’est pas à moi que vous apprendrez à quel point certains adultes, certains parents, peuvent être destructeurs pour les enfants, mais leur montrer, justement, qu’ils ne le sont pas tous est aussi très important.

En conclusion, ce film est une petite bulle de joliesse et d’innocence qui fait beaucoup de bien. À voir, si et seulement si, comme d’habitude, ça vous intéresse !

Sur ce, je vais souffler un peu avant d’attaquer ma semaine…

Encore tous mes vœux à vous pour cette nouvelle année !

Prenez soin de vous et bonne semaine !

À bientôt tout le monde !

 

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