Viva la Vida ! [Hola Frida]

Salut tout le monde !

Il fait bôôôô presque chôôôô et j’ai ressorti mon étendage sur la terrasse. ^^ Ça sent le printemps, même si c’est un peu tôt…

 

Ce matin, j’ai pris mon courage à deux mains et ma canne pour aller au ciné, voir un petit film d’animation qui m’intriguait, Hola Frida, récit coloré et réjouissant de l’enfance et de la jeunesse de Frida Kahlo, réalisé par André Kadi et Karine Vézina, et en partie inspiré du livre pour enfant Je m’appelle Frida Kahlo de Sophie Faucher et Cara Carmina, dont on reconnaît l’inspiration en termes de direction artistique.

Alors, disclaimer, je ne connaissais absolument pas plus que ça la vie et l’œuvre de cette grande artiste. Je dirais même que j’en sais plus à l’heure où j’écris ces lignes, après le film et surtout après avoir lu sa page Wikipédia et d’autres choses, que quand je me suis installée dans la salle. Le bon côté : j’étais au même niveau que le public visé par le film, les pitits nenfants. Le moins bon côté : j’ai loupé plusieurs références, la principale étant la toile que peint notre héroïne dans la scène qui encadre tout le récit et qui ne prend tout son sens, et la fin du métrage avec, que si on sait de quelle œuvre il s’agit dans la vie de la peintresse.

Nous rencontrons donc notre petite Frida, toute jeune enfant débordant d’énergie et d’imagination, entourée de parents aimants et d’une petite sœur tout aussi dynamique qu’elle. Tout va bien jusqu’à ce que la maladie vienne perturber le quotidien jusqu’alors joyeux de la petite famille. Nous sommes au Mexique, au début des années 1910. Atteinte de polio, la jeune Frida croise une première fois la Mort. Sauvée par ce qui pourrait être l’incarnation de sa volonté de vivre, sous la forme d’une espèce d’autre elle-même, dans un autre monde onirique, métaphore probable de sa créativité, Frida va lentement guérir et avancer malgré ça… Et malgré bien d’autres défis. L’histoire est bien sûr très romancée, mais l’essentiel est là et n’aurait sans doute pas déplu à la principale concernée.

Ce film est… Le premier adjectif qui m’est venu est « naïf ». Pas dans un sens négatif cependant, loin de là. Si on a droit à quelques poncifs du genre (le camarade de classe méchant, la compétition sportive locale…), ce film n’est pas un récit guimauve tout rose. Il est coloré, optimiste et il édulcore beaucoup de choses (encore une fois, il est destiné aux enfants). Mais il n’en reste pas moins cohérent dans sa narration et sait donc être grave, pour ne pas dire un peu effrayant, par moments. J’ai à ce titre trouvé le chara-design de la Mort vraiment impressionnant et ses apparitions très marquantes. C’est simple, sans être simpliste, et très efficace. Mission accomplie, je pense, pour ce qui est d’ouvrir un jeune public à la vie et l’œuvre de cette grande dame de la peinture contemporaine.

 

Bon, message aux parents, par contre : si vos gamins ont adoré le film et veulent en savoir plus sur Frida Kahlo, n’allez pas leur lire sa page wiki tout de suite, hein, parce que ce n’est rien de dire que sa vie a été compliquée, avec de très graves soucis de santé, et aussi des engagements politiques et sociaux certes admirables, mais peut-être un poil compliqués à bien appréhender très jeune. ^^’’

 

Un dernier point qui a fait plaisir à l’adulte que je suis, par contre, c’est la représentation de sa famille et notamment de ses parents. Un poncif des œuvres pour enfants qui m’exaspère le plus est la représentation des adultes, en particulier des parents et des enseignants, comme des personnages trop souvent au mieux inutiles, si pas carrément antagonistes. J’avais déjà dû vous en parler. Alors, je sais que les familles toxiques et les parents et/ou profs problématiques, ça existe. Si si promis, j’en ai eu ma dose et je connais plein de gens qui ont eu, voire ont encore, la leur. Cependant, quand une fiction sort de ce cliché pour montrer une famille fonctionnelle, un couple de parents aimants sans être étouffants, ayant d’ailleurs une bonne relation aussi entre eux, présents et bienveillants envers leurs filles, inquiets juste ce qu’il faut, et une petite sœur aimante, elle aussi, complice avec son aînée, rigolote, aux antipodes de la petite peste capricieuse qu’on nous sert souvent, ça fait du bien !!!

Dernier détail, car je me suis posé la question, la présence d’un xoloitzcuintle (vous voulez faire un malheur au scrabble ? Placez des mots aztèques !), ces curieux chiens nus mexicains, est-elle là pour le folklore et l’ambiance ou parce que ce chien est, selon les légendes mésoaméricaines, un psychopompe guidant les âmes des morts avec tout ce que ça peut symboliser… ? Mystère. ^^ Les deux me vont, mais la deuxième option serait un clin d’œil très cool vu le contexte. Le fait, en tout cas, qu’il soit si présent dans la scène de la Fête des Morts ne me parait pas anodin.

En conclusion, un petit film sympa à voir en famille, une porte d’entrée sur une immense artiste à la vie incroyable, mais surtout, un beau récit sur la résilience.

 

Voilà voilà. Je vous laisse là et je vous dis à la semaine prochaine pour la suite du Petit Papillon !

Prenez soin de vous et bonne semaine !

À bientôt tout le monde !

 

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