Salut tout le monde 🙂 !
Encore une news un samedi, dis donc, je m’épate. Ne vous habituez pas trop, hein, ça pourrait ne pas durer ^^’ !
Cette semaine, donc, RAS, tout va bien à la bib’, il fait bon, on a presque eu un peu froid certains matins, bref on respire et c’est cool.
Je suis tombée il y a quelques jours, au hasard de mes errances internetesques, sur une petite série de quatre téléfilms fort sympathiques dont je voulais donc vous parler aujourd’hui.
Donald Strachey Mysteries est à la base une série de romans américains de Richard Stevenson parus entre 1981 et 2012. Elle met en scène les enquêtes de Donald Strachey, détective privé gay à Albany, dans l’état de New York. Les romans se trouvent en VO, car seulement trois ont été publié en France, par Gallimard, au tout début des années 80. J’en ai trouvé deux, mais je n’ai pas encore pu les lire (je les au reçus hier, et je lis vite OK mais ‘faut pas déconner).
Les téléfilms sont sortis entre 2005 et 2008, avec Chad Allen dans le rôle titre et Sebastian Spence dans celui du compagnon de Strachey, Timothy Callahan.
Ces deux acteurs sont juste absolument bluffants dans ces rôles. On voit simplement deux hommes qui s’aiment de la façon la plus simple du monde, c’est pas tout rose, mais c’est juste crédible. Et surtout, une des choses qui m’a vraiment plu, c’est que ce sont deux mecs normaux, et, bien sûr qu’ils trainent quelques casseroles, mais ça n’est pas trop, ce n’est pas caricatural, aucun des deux n’est un ancien gosse battu violé sdf prostitué drogué etc. Chacun est droit dans ses pompes, a son boulot, ils ont leur petite maison, et ils vivent leur vie. Point.
Alors certes, le fait que Donald soit détective complique parfois la chose et met un peu d’ambiance, pas toujours souhaitable. Ça, c’est un peu le principe du polar, mais, sous couvert de ces histoires, de ces enquêtes, j’ai trouvé que les téléfilms posaient d’excellentes questions.
Le premier, Third Man Out, raconte comment Donald est embauché par un militant gay très offensif et menacé de mort, car il a pour fâcheuse habitude de “outer” de force des personnalités qui cachent leur homosexualité. Et les deux points de vue, celui de cet homme qui juge inacceptable de se cacher et de ne pas assumer d’être gay, de ne pas lutter pour leur cause, l’avancée de leurs droits, est aussi compréhensible que celui de Don et Timmy, qui jugent eux qu’après tout, c’est leur droit, et que leur vie privée ne regarde qu’eux. Lorsque le militant est effectivement tué, Don va retrousser ses manches pour découvrir un sacré bazar et déterrer de très vieilles histoires…
Shock to the System, ou Traitement de Choc, en français, a lui aussi ses moments de questionnements plutôt très bien vus. Engagé par un jeune homme pour retrouver quelqu’un, Don apprend rapidement que son nouvel employeur est mort. Visiblement, un suicide, mais notre détective a un gros doute, et, quand il apprend que le garçon suivait une “thérapie” pour le “guérir” de son homosexualité, il infiltre la fondation Phoenix pour aller voir ça de plus près, se faisant passer donc pour un gay qui veut changer de vie. Mais, même s’il n’en a bien sûr pas l’intention du tout, sa fausse thérapie va l’emmener à se questionner sur sa vie et les conséquences de son homosexualité. Car, même s’il assume et qu’il est heureux ainsi, être gay n’est quand même pas neutre et a eu des conséquences très concrètes sur certains aspects de son existence. On a droit, à la fin de l’épisode, à une scène vraiment forte entre lui et Timothy, et j’admire vraiment, désolée je radote, le boulot d’acteurs des deux pour ça.
On the other hand, death, ou Jeux de mains, en français, reprend une trame un peu plus classique. Donald est engagé pour enquêter sur le harcèlement dont sont victimes un couple de lesbiennes dans une petite ville. L’une est conseillère dans une école et suspendue pour “propagande homosexuelle” après avoir voulu aidé un jeune homo dont le père est pas super open là-dessus. Beaucoup trop de gens veulent le départ de ces deux femmes et pas toujours pour les raisons qu’on pense…
Ice Blues est le dernier et si l’enquête est cette fois vraiment classique, et ne tourne pas sur des problématiques gays, l’ambiance est globalement un peu plus sombre et le scénario met cela dit en avant le couple principal, puisque c’est Timothy qui lance l’intrigue à son corps défendant. Cherchant des fonds pour une œuvre caritative, il se voit offrir quelques millions de dollars par un homme qui meurt très très vite et quelques personnes sont prêtes à beaucoup pour récupérer cet argent…
En conclusion : très bonne surprise. Le duo d’acteurs fonctionne très bien, les autres personnages autour sont aussi très bien campés, les intrigues se tiennent sans souci, bref c’est bien foutu, prenant, bons persos, très bien joués, on regrette vraiment qu’il n’y en ai pas eu plus.
J’avoue, j’ai complètement craqué sur ce couple, je les trouve aussi attachants que craquants, et encore une fois, ça fait vraiment du bien de voir deux hommes s’aimer simplement, normalement, sans ces sempiternelles clichés qui fatiguent.
A noter qu’ils sont dispo en vostf et en dvd, mais que bon, comme d’hab’, sinon ça se trouve. 😉
Bon allez, je vous laisse là, si vous les croisez, n’hésitez pas à me donner votre avis, et en attendant, les chapitre 15 et 16 de Pantin, car comme dit la semaine dernière, le 15 est vraiment court.
Bonne semaine à tous 🙂 !
Merci, intéressant et bon résumé je pense
@Pouika : Je t’en prie, les trucs sympas ‘faut les partager ^^ !