Salut tout le monde et BONNANNÉE !!! 😀
Tous mes vœux pour tout et tous 🙂 !!
Je sais pas vous, mais moi je suis lessivée mais j’ai bien le moral là, pour attaquer comme il faut la nouvelle année :3 !!
Youpla youpla.
J’espère que tout va bien pour vous et gros câlin à tous ceux qui reprennent le taf/études/tout ça demain !
Puisque minuit vient de passer et que c’est l’heure du crime, comme chacun sait, je peux donc sans remords vous parler d’assassins ;).
Assassin’s Creed est un film franco-américain sorti en décembre sous nos cieux, réalisé par Justin Kurzel, avec Michael Fassbender plutôt très impressionnant dans le double rôle du personnage principal Callum Lynch, et de son ancêtre Aguilar de Nehra, Maître Assassin sous l’Inquisition espagnole, au XVe siècle, Marion Cottilard plutôt convaincante dans son rôle de scientifique idéaliste qui veut faire le bien et Jeremy Iron très bien aussi dans son rôle de dirigeant d’entreprise un peu idéaliste aussi mais surtout contrôlé par les messssants et qui veut faire bien aussi, mais bon, on reparlera des moyens, hein, graine de psychopathe.
Bref !
L’histoire est celle de Callum Lynch, donc, qui enfant, a trouvé sa mère morte, visiblement tuée par son père, qui n’a que le temps de lui dire des trucs chelous du genre “ton sang ne t’appartient pas” et de le presser de s’enfuir car “ils” les ont retrouvés.
Un certain nombre d’années plus tard, le petit Cal, qui a bien grandi, attend sagement son exécution, condamné à mort pour un homicide pas vraiment détaillé (mais comme c’est le héros, on apprendra quand même qu’il a tué un connard pour le dédouaner un peu). Il est exécuté par injection dans une scène assez impressionnante, car on est loin de l’image de l’exécution proprette avec un personnage qui a l’air d’accepter ça comme s’il allait cueillir des fleurs, ce qui perso me fait toujours un peu tiquer. Là, le perso est très nerveux et tremble, on sent sa colère, sa rage même, et c’est plutôt bien vu. Ca me semble plus crédible que le calme artificiel souvent lié à ce type de scènes.
Mais passons, Cal se réveille donc, après sa mort, hi hi hi, dans un labo chelou à Madrid, aux côtés du docteur Sophia Rikkin, qui lui explique qu’elle a besoin de lui parce qu’elle veut sauver l’humanité de sa violence et guérir les hommes violents et qu’après on vivra tous dans un monde merveilleux plein de bisounours et de crèmes dessert de tous les parfums qu’on aime.
Pour cela, elle l’amène à une machine un peu zarb, l’Aminus, et l’y connecte un peu de force, à la base, en lui disant qu’il possède en lui la mémoire de ses ancêtres et surtout d’un Maître Assassin qui vivait en Espagne à la toute fin du XVe siècle, dernier détenteur connu d’un artefact appelée la Pomme d’Eden, qui contiendrait le code génétique du libre-arbitre qu’elle et les siens, les Templiers, veulent pour justement annihiler le libre-arbitre, histoire que l’humanité soit enfin en paix sous leur loi à eux, parce que forcément, c’est la meilleure et que bisounours et crèmes dessert, tout ça.
Mais là dessus vont se greffer deux problèmes.
Déjà, si Sophia est sincère dans sa démarche, au-dessus d’elle, les Templiers sont prêts à renoncer à la recherche de l’artefact pour régler ça autrement. Donc, le père de Sophia, qui dirige ses recherches, va se retrouver avec un gros ultimatum “T’as une semaine pour le trouver ou on ferme le robinet à pognon qui te finance” et donc essayer de manipuler Cal pour lui forcer la main, là où elle voudrait y aller plus mollo.
Et deuxième problème et pas le moindre : Cal lui-même, revivant, à travers l’Aminus, la vie et le combat de son ancêtre, apprenant à se battre comme lui, et entouré, dans le centre de recherche, d’autres Assassins prisonniers, ne risque-t-il pas de finir par prendre cause pour eux, contre les Templiers…?
Alors, oui bien sûr, c’est quasi une question rhétorique, mais franchement, ce n’est pas, à mes yeux, le véritable enjeu. Que le héros rejoigne le “bon” camp, ça n’est pas vraiment la surprise du siècle, c’est plutôt pourquoi, comment et qu’est-ce que ça implique pour lui et la suite qui est intéressant.
Et à ce titre, ben, le perso de Cal est plutôt bien mené. Le criminel ayant une bien piètre estime de lui-même découvre des enjeux qui le dépassent, un combat immémorial ou peu s’en faut, des gens prêts à se sacrifier pour ces enjeux, et finalement, sa propre place dans tout ça, le rôle qu’il peut y jouer, qu’il veut y jouer et qui peut tout changer.
Sinon, faut admettre, autour, c’est assez archétypal. Le scénar global lui-même est classique, on cherche un truc et vala. Mais c’est très fonctionnel et surtout, la réalisation est visuellement bien foutue, pleine d’effets très cool et de très bonnes trouvailles, de scènes de combats et d’action très bien menées, même si j’admets, parfois un peu brouillonnes, mais vraiment très prenantes. Le rendu de l’Animus est vraiment bien vu et super intéressant visuellement.
Perso, je ne connais les jeux que de très loin, n’y ayant jamais joué, mais le scénar est accessible et se suffit à lui-même. C’est vraiment abordable. La double narration passé/présent est bien construite, permettant un double suspens. Les parties se passant dans l’Espagne de l’Inquisition, de la Reconquista du XVe siècle, sont vraiment très bien foutues et j’ai apprécié les reconstitutions, l’ambiance, et aussi, très simplement, qu’ils parlent espagnol dans ces passages. Aguilar est bien moins bavard que son descendant, mais Fassbender l’incarne vraiment de façon d’autant plus impressionnante qu’il est justement peu loquace. Franchement, il incarne vraiment les deux personnages de façon très distinctes et c’est plutôt du très bon boulot pour un acteur.
Détail : sa collègue est aussi un personnage peu loquace, mais très bien incarnée. J’avoue ne pas trop avoir compris si c’était sa sœur, sa chérie ou juste sa pote, mais alors que si peu de paroles sont dites, leur relation est vraiment perceptible, très forte et on s’attache bien au duo. En plus, ça fait du bien de voir une nana ultra-bourrine sans que personne ne le remarque et qu’on en fasse des caisses à ce sujet, parce que ben, c’est juste normal.
Bref, en conclusion, ben c’est plutôt un très bon film, sympa à voir et avec de vraies bonnes trouvailles, visuelles et autres, et des bonnes questions, quand même, sur la liberté et le libre-arbitre, mais c’est aussi une adaptation de jeu assez fidèle à l’univers de base d’après Joe et Gally qui ont eu bien raclé les jeux en long et en large, bref, un truc à voir et c’est plutôt dommage qu’il soit en train de se planter parce qu’il vaut vraiment le coup.
Vala vala.
Bon sur ce, je vais aller dodo moi, pour changer. ^^
Je vous réitère tous mes vœux de bonheur pour cette nouvelle année et vous laisse avec Alex et Mattéo pour le chapitre 27 d’Héritages.
Bonne semaine à tous !