Nouvelles de moi et film sympa !! (Seule la terre + Héritages 2-20)

Salut tout le monde 🙂 !!

Alors aujourd’hui, avant de vous envoyer lire le chapitre et de vous causer d’un petit film sympa que j’ai vu avant-hier, j’avais quelques nouvelles un peu sérieuses à vous donner.

Très sincèrement, ça fait trois semaines que j’hésite, mais puisque ça risque d’impacter le site, je me dois de vous en parler.

Vous le savez, j’ai passé un été et un automne assez compliqués pour des raisons diverses et, juste quand j’en sortais enfin, j’ai eu la mauvaise surprise d’apprendre que j’avais une maladie pas cool du tout.

Je ne vais pas entrer dans les détails, je n’ai pas monté ce site pour me plaindre ou vous faire pleurer. Mais bon, je ne vais pas vous mentir non plus, c’est plutôt sérieux. Je vais m’en sortir, parce qu’il est hors de question que je m’en sorte pas, mais je vais clairement en chier pendant quelques mois.

Je ne sais pas, à l’heure actuelle, si je pourrai finir la nouvelle de Nowel à temps pour dimanche prochain. De plus, il est possible que les news soient plus espacées cet hiver, je n’en sais encore rien, ça dépend d’éléments que je n’ai pas encore. Je vous en tiendrai informés au fur et à mesure. Je devrais en savoir plus d’ici mi-janvier.

Quoi qu’il en soit, merci à vous tous d’être là. C’est aussi parce que vous comptez sur moi, que vous me soutenez, que moi, je suis prête à me battre contre ça et pour tout le reste, plus que jamais. 🙂

Ca va aller, ne vous en faites pas trop.

Allez, hauts les coeurs et changeons de sujet 🙂 !!

J’ai enfin pu voir hier un petit film fort sympathique dont je voulais vous causer. Alors, vu qu’il passe dans une seule salle à Lyon, beaucoup d’entre vous ne pourront pas le voir, mais si vous le croisez, à la télé ou ailleurs, ben il vaut vraiment le coup, à un petit bémol près que je vous expliquerai plus loin.

Seule la terre est un film de Francis Lee, avec Josh O’Connor et Alec Secareanu.

On a là affaire à une pure comédie romantique, si on en croit la trame narrative, à savoir : vie de merde-rencontre-love, bonheur, petites fleurs-dispute-réconciliation, et ça m’a fait un peu bizarre, car du coup je trouve la dernière partie très belle; mais un peu forcée, enfin bon…. :p

Bref, si je vous dis ça, c’est pas tant pour vous spoiler, que pour vous demander de voir ce film ainsi : l’important n’est pas la destination, plus que prévisible, mais bel et bien le voyage.

John est un jeune homme qui, quand nous le rencontrons, est clairement occupé à se tuer, entre autres au travail, dans la ferme familiale, coincé qu’il est entre une grand-mère et un père qui sont tout aussi clairement deux putains de sales vieux cons. Eux, quand on les rencontre, passent leur temps à le pourrir parce que visiblement, il n’en fait jamais assez, quoi qu’il fasse, à leurs yeux.

Comment que je te les laisserais crever avec leurs brebis pour me casser et faire ma vie ailleurs, à sa place… Mais bon !! On va dire qu’il aime sa terre et qu’il est très, très très patient, ou encore trop jeune pour s’affirmer. En tout cas, il préfère donc passer ses nuits à se bourrer au pub du village et tirer un coup anonyme de temps en temps que de prendre les choses en main.

Là dessus arrive (attadez que je vérifie l’orthographe) Gheorghe, un saisonnier roumain, pour lui filer un petit coup de main pendant une semaine. Suite à la détérioration d’un muret dans les patûres des brebis, le père de John les envoie tous deux, très aimablement…, quelques jours là-haut, camper dans le froid pour le retaper. Après un début de relation un peu compliqué, car John commence par essayer de faire payer sa merde à Gheorghe, qui le remet très très vite à sa place, les deux hommes se rapprochent, deviennent amants et c’est finalement une belle histoire qui débute, une relation qui va pousser John à enfin d’affirmer et prendre les choses en main : la ferme, son histoire d’amour et tout simplement sa vie.

Ce film est une déclaration d’amour à la campagne anglaise et ses paysages, filmés avec maestria. C’est presque contemplatif par moment. Il y a finalement assez peu de dialogues, surtout au début, comme s’il fallait aussi du temps pour que la parole se libère. Les personnages évoluent tous à leur manière, se révélant, comme souvent dans les films anglais, bien plus complexes et humains qu’ils n’en ont l’air a priori. Mention spéciale à la grand-mère.

Tous les acteurs sont excellents. Vraiment, pas un impair, pas une seconde où on doute de personnes. Même les rôles secondaires ou tertiaires sont bons. Josh O’Connor et Alec Secareanu sont aussi bluffants l’un que l’autre. Le premier est très impressionnant en grognon asocial taciturne qui crève de solitude et va devoir se révèler pour trouver sa voie, sa vraie voie, celle qu’il veut vraiment au delà de tout ce qu’on lui impose, de tout ce qu’on veut lui imposer. Le second, a contrario, est vraiment touchant en saisonnier tendre et amoureux, tout gentil et tellement prêt à se donner tout entier à ce jeune homme et cette nouvelle vie, à retrouver un foyer, lui qui a perdu le sien sans qu’on sache pourquoi.

Que du tout bon, à un détail près : on parle d’élevages et certaines réalités de ce boulot sont pas très belles à voir. Au sens propre, hein. Rien d’immoral ou de sordide, mais juste euh ben… Les animaux morts-nés, ça arrive, quoi… Donc si vous ne supportez pas ce genre de choses, ben euh, vous ferez come moi, vous fermerez les yeux quelques minutes… ^^’

En conclusion, Seule la terre est un excellent film, une très belle histoire d’amour servant une très belle leçon de vie, magistralement interprété et réalisé. A voir donc. 🙂

Sur ce, je vous laisse avec le chapitre 20 de la seconde partie d’Héritages et je vais me remotiver en attendant Nowel 🙂 !!

Bonne semaine à tous 🙂 !!

On oublie pas mes petits livres en promo sur Amazon encore deux semaines !! Notez commentez, ça m’aidera beaucoup, merci !!!