Issak, un Japonais dans l’Europe du XVIIe siècle

Salut tout le monde 🙂 !

J’espère que vous allez bien. Moi ça va tranquillum, de plus en plus d’indices tendent à prouver que j’ai bien une terrasse sous mes cartons. ^^ J’ai enfin pu commencer à faire du vide et ça fait du bien 🙂 !! J’ai bon espoir d’y voir vraiment clair d’ici la fin du mois. C’est cool.

Savoir faire du vide est une chose nouvelle pour moi, j’admets. Je gardais depuis des années des tas de choses sans m’en servir et autant pour certaines, je suis très heureuse de les avoir retrouvées, d’avoir enfin pu les sortir, m’en servir, autant pour d’autres, j’ai bien dû admettre que les garder était inutile. Et après deux voyages à Emmaus et en attendant que Le Refuge passe récupérer ce qui reste, ben j’y vois déjà bien plus clair et mieux encore : ce qui je pensais vivre comme un déchirement est finalement plutôt une libération. Se recentrer sur ce qui compte vraiment est finalement bien plus cool que de trop garder. 🙂

Mais bon, je pense que vous vous en foutez un peu, donc on va passer à la suite. 🙂

Et un peu de lecture cette semaine, ni yaoi, ni tranche de vie, parce que je lis aussi plein d’autres trucs et que celui-là est très cool. 🙂

Issak est un seinen dessiné par DOUBLE-S sur un scénario de Shinji Makari, publié sous nos cieux actuellement bleus par Ki-oon. Six tomes en cours.

Petite parenthèse sur Ki-oon, c’est un éditeur que j’aime bien. Il a bien fait son petit trou dans la niche pas énorme des seinen, genre qui était finalement assez peu poussé en France avant lui, et ça a fait du bien. 🙂

Si c’est la couverture qui m’a tapé dans l’œil (aïe) tout d’abord, le synopsis m’a intriguée et le dessin a achevé de me faire penser que ça se tentait. Parce que wahou qu’est-ce que c’est zoli !!

Alors alors qu’est-ce que donc que ça raconte, vous demandez-vous, et ben je vais vous expliquer.

Parce que je suis sympa, c’est comme ça. 🙂 Ne me remerciez pas, les bonnes choses, ça se partage.

Nous voici donc dans l’Europe du XVIIe siècle, où catholiques et protestants se foutent allègrement sur la gueule, car rien de tel que se planquer derrière Dieu pour aller fracasser le crâne de son voisin. Rien de nouveau, n’est-ce pas. ^^’

Alors, je ne vais pas entrer ici dans le détails des populations et États impliquées dans le conflit, parce que, soit vous gérez cette tranche de notre histoire et ça va, soit vous n’y connaissez rien et vous allez vous noyer. Ne craignez rien, le manga est très bien fait là-dessus et ne vous perdra pas, lui, comme un résumé maladroit de ma part le risquerait.

Ouais, je suis historienne, mais moi, ma maitrise, c’était sur les Croisades, hein, ‘faut pas tout mélanger.

L’histoire commence dans une forteresse protestante cernée par les Espagnols et attendant des renforts hollandais, quelque part en Allemagne, enfin dans un coin du Saint Empire Germanique, plutôt… Oui, oui, ah ben je vous l’avais dit que l’Europe à l’époque, c’était le bordel !

C’est dans cette forteresse dirigée par le prince Heinrich qu’arrive pour maigre (?) renfort Issak. Déçus de ne récupérer qu’un seul combattant, Heinrich et son état-major sont tout de même très intrigués par cet homme et pour cause : Issak, Isaku de son vrai nom, est un mercenaire japonais, engagé dans ce conflit pour venger son maître assassinée, car il est à la poursuite de son meurtrier, un de ses compatriotes devenu mercenaire à la solde des catholiques.

Le Japonais se révèle pourtant un allié de poids, pas tant à cause de sa maitrise du katana que de celle de son long mousquet, car pour parler avec des mots du XXIe siècle, on a affaire à un sniper de très très très haut niveau.

C’est d’ailleurs le seul bémol que je mettrais à ce récit, sinon très crédible et cohérent historiquement. Je ne suis pas du tout experte en histoire militaire et des armements. D’ailleurs, je suis preneuse si quelqu’un peut m’éclairer là-dessus, mais il me semble que, autant qu’il vise super bien OK, la distance des tirs euuuuuuuh OK, mais la vitesse à laquelle il recharge entre deux tirs…?…

Mais bon, bref. Suspension d’incrédulité ON.

Non content d’être un tireur d’élite, Issak est un homme intelligent, fin stratège et en bon Japonais, il est aussi et surtout incroyablement dévoué et loyal. Alors que les troupes ennemies s’approchent, il va donc faire tout ce qui est en son pouvoir pour faire basculer une bataille qui semble pourtant perdue d’avance…

Et cette histoire ne fait que commencer…

J’ai été très agréablement surprise par ce manga. Déjà, comme dit plus haut, le dessin est très beau et respecte les origines des personnages. Ainsi, les Japonais ont vraiment des têtes de Japonais au milieu d’occidentaux qui ont vraiment des têtes d’occidentaux. On est très loin de certains stéréotypes graphiques qui peuvent être gênants, surtout dans des œuvres se prétendant réalistes. ^^ *Tousse tousse* Perfect World *Tousse tousse* Le trait est beau et dynamique, expressif et lisible, même en plein combat. Que du bonheur. ^^

Le récit est bien mené, il semble d’ailleurs inspiré d’un fait historique réel : des Japonais se seraient bien engagés comme mercenaires auprès des Hollandais, du Portugal et de l’Espagne, pour servir dans leurs jeunes colonies, et quelques-uns seraient vraiment venus jusqu’en Europe lors des guerres de religions décrites ici.

Riche de personnages, de rebondissements, de situations variées, ce manga se tient et on suit avec plaisir tout ce petit monde. On tremble avec eux, souvent, en se demandant bien comment ils vont s’en tirer, et on se demande bien comment tout ça va continuer. Vivement septembre et le tome 7 !! 🙂

Bref, si ce sujet est susceptible de vous intéresser, ben foncez, c’est du tout bon. 🙂

Voili voilou pour cette semaine. 🙂

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Bonne semaine à tous 🙂 !

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