Le Roi de Paille, allons nous réchauffer en Égypte un moment…

Salut tout le monde !

Enfin un peu retapée de mon WE à Dijon et en attendant de vous retrouver nombreux et motivés à Orléans le WE prochain, me revoilà pour la petite news du soir bonsoir. 🙂

Avant toute chose, un immense merci à mes Tipeurs d’avoir accepté de me laisser du temps et de ne pas avoir leurs chapitres en avance depuis quelques semaines pour me permettre, d’abord de boucler Une Histoire de Plumes et ensuite de préparer la Japan Touch et la KamoPlay tranquillement. MERCI infiniment à eux, le chapitre 57 les attend cette fois sur la page qui leur est réservée et j’espère de tout cœur qu’il leur plaira ! 🙂

Sinon, dans la série nouvelle, on continue avec celle de la semaine : je me suis créé un petit compte Instagram ! N’hésitez pas à m’y suivre et à partager mes contenus ! 🙂

Voilà voilà, on progresse tranquillum ! 🙂

Sinon, je voulais aller au ciné voir pleiiin de choses cette semaine, mais je n’ai pas eu le temps… Donc je vais devoir me rabattre sur un autre medium pour ne pas vous dire au revoir tout de suite. ^^’

Est-ce que vous aimez les BD et l’Égypte Antique ? (Je vais partir du principe que oui, hein, sinon je vais avoir du mal à continuer…)

Je vais surtout vous parler d’une autrice que j’aime beaucoup, Isabelle Dethan, dont j’ai découvert le dernier diptyque cette semaine, alors que j’avais déjà beaucoup aimé une de ces plus anciennes séries, il y a quelques années.

Commençons donc par cette série, Sur les terres d’Horus, fresque plutôt bien documentée de ce que je peux en juger (même si mes études d’archéo commencent à remonter un peu).

Sur les terres d’Horus est une série de huit tomes, 4 diptyques suivant une trame principale et mettant principalement en scène le prince Khaemouaset, un des fils de Ramsès II connu pour être en quelque sorte un des premiers archéologues de l’histoire, vu qu’il est connu pour avoir étudié les vieux temples et les vieilles tombes de son royaume, et sa scribe Mérésankh, probable personnage fictif, elle, par contre, autour desquels graviteront bien d’autres personnages au fil des tomes, de Thèbes à Babylone.

 

J’avais beaucoup aimé cette série lorsque je l’avais lue et je l’ai relue avec autant de plaisir récemment. Certes, il y a quelques ventres moues, mais déjà, j’aime beaucoup le dessin d’Isabelle Dethan, clair, lumineux, respectueux (pour autant qu’on le puisse) des tenues et décors de ce qu’elle décrit.

Le “respect” des mentalités et us et coutumes de l’époque, de que qu’on peut bien sûr en appréhender, m’a surtout marquée à la relecture. Je trouve que cet aspect de la culture antique est très bien retranscrit. Nous avons affaire à des personnes que nous jugerions aujourd’hui superstitieuses, mais nous parlons d’une époque où les dieux étaient bien réels pour les croyants, leurs pouvoirs et leurs influences également, où les astres pouvaient décidé du sort d’un royaume (on en reparlera), bref, où le divin et la magie étaient des aspects concrets et réels du quotidien, à des années-lumières de notre “logique rationnelle” contemporaine.

Bref, c’est avec ces agréables souvenirs en tête, d’une belle balade égyptienne avec des personnages bien construits et attachants, qu’en passant à une de mes librairies préférées mardi, voilà-t-y pas que je tombe sur un fort joli coffret du dernier diptyque de la même autrice, Le Roi de Paille, et je craque et que je me le paye parce que mince, c’est bientôt Nowel et que je méritais bien ça après mes efforts de ces dernières semaines. ^^

Le Roi de Paille est un récit plus bref et donc plus simple, logiquement, mais qui n’en est pas moins intéressant, bien construit et lui aussi, très beau graphiquement et très plaisant à lire. Plus sombre cependant dans son histoire, qui n’en reste pas moins fort bien menée.

Tout débute lorsqu’une jeune princesse égyptienne, Neith, attire un peu trop l’attention de son père pharaon en effectuant avec grâce une danse sacré. N’ayant aucune envie de finir dans le lit royal, la jeune fille demande à un de ses demi-frères, décidé à partir à l’aventure, car sans grand avenir vu sa position dans la succession, de l’emmener avec lui.

Mal leur en prend. Rapidement capturés par des bédouins, les deux jeunes gens se retrouvent vendus comme esclaves à Babylone, où leur identité est rapidement découverte.

Pire encore, ils arrivent alors même que le roi, victime de mauvais présages lus dans les astres (nous y revoilà), cherche à effectuer le rituel dit du “roi de paille”, consistant à tromper les dieux en faisant passer un autre pour lui, avant de le sacrifier pour exorciser avec lui le mauvais sort qu’il aura accumulé durant la période néfaste. Le roi est ravi d’avoir un prince égyptien pour ce faire, alors même qu’il est en conflit avec son propre héritier, refusant de reconnaître la favorite de ce dernier comme possible épouse légitime…

Alors donc que Neith va tout faire pour sauver son frère, les voilà tous deux pris dans le conflit qui oppose le roi et son fils, et la partie est loin d’être gagnée, et ce pour eux tous.

J’ai vraiment beaucoup aimé cette histoire, le trait d’Isabelle Dethan toujours aussi beau et lumineux, avec ce même respect historique des lieux, des peuples et des personnages historiques qu’on croise. Bien que romancé, le récit est tout à fait crédible et très prenant.

Bref, quelques heures d’une belle balade très agréable, avec des récits bien écrits qui donnent la part belle aux personnages féminins, ce qui est plus que crédible pour les époques décrites… Que demande le peuple ! 🙂

Je serai curieuse d’avoir l’avis de “vrais” égyptologues, mais de mon point de vue, c’est plutôt très réussi. 🙂

Sur ce, je vous laisse, j’ai une petite nouvelle de Nowel sur le feu, je vous souhaite une bonne semaine et j’espère vois voir nombreux à Orléans ! 🙂

Bonne semaine à tous !

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