Salut tout le monde ! 😊
Alors, votre printemps ? Plutôt petites fleurs ou concert de casseroles, pardon, de dispositifs sonores portatifs ? ^^
Plutôt petites fleurs ici, j’avoue. Pas que je ne soutienne pas le mouvement, au contraire (vous me connaissez), mais j’ai plus trop l’énergie pour aller marcher des heures et c’est chaud, les concerts de casseroles, quand on fait de l’hyperacousie…
Oui oui, je sais, pas de politique ici, m’enfin les interdictions de concerts de casseroles, pourtant une tradition française ancienne, et d’habitude, ils aiment ça, les « traditions », quand même mouahahahahahah.
Bon, allez, revenons à nos moutons…
Sur les conseils d’une coupine et après réflexion, je tente une nouvelle façon d’illustrer les news. C’est surtout pour être plus visible sur les RS, mais bon, tant que j’y suis, pas de raison que vous y coupiez ici. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, sachant que c’est en cours de maturation et donc sûrement appelé à évoluer. 😊
Ceci étant posé, venons-en à notre sujet du jour !
Je ne pense pas en avoir pour longtemps, on va voir ! 😉
Donjons & Dragons, L’Honneur des Voleurs est un film (attention, inspirez) américano-canado-britannico-islando-australien écrit et réalisé par Jonathan Goldstein et John Francis Daley, avec Chris Pine, sympathique roublard, Michelle Rodriguez, toujours aussi douée quand il s’agit de castagnes, Justice Smith, gentil petit sorcier, Sophia Lillis, mignonne petite druidesse, Hugh Grant, qui se porte plutôt bien et nous campe un salopard assez nul qui colle bien à l’ambiance, et Chloe Coleman, toute mignonne aussi, vue très récemment dans 65, La Terre d’avant (dont je ne vous ai pas parlé… Pour faire simple : lol/20), et qui semble donc plaire aux studios quand ils cherchent une jeune métisse pour jouer la fille des héros… Petite mention à Regé-Jean Page aussi, qui incarne un paladin dans la plus pure idée qu’on se fait des “loyal-bon”… Ceux qui savent comprendront. Bref.
Un détail pendant qu’on cause du casting. J’ai entendu dans je-ne-sais-plus-trop-laquelle-parce-que-j-en-ai-trop-écoutées critique du film quelqu’un se demander ce que Chris Pine faisait là vu qu’il faisait beaucoup plus âgé que le reste de la bande, sauf à la limite Michelle Rodriguez… Sauf que euh, ce n’est pas qu’il « fait » plus âgé, c’est qu’il l’est, que son personnage l’est, et de façon tout à fait logique.
Je vous pose le pitch pour vous expliquer ça : notre histoire commence dans une prison de haute sécurité, bref, une grosse tour perdue au milieu de l’équivalent local de la Sibérie et de l’Alaska. Notre duo principal y est, condamnés pour vol, suite, apprenons-nous, à un braquage qui a mal tourné. Ce qui, vu l’air pas du tout suspect de la magicienne qui les avait embauchés, n’est pas forcément si surprenant… Edgin, ex-ménestrel devenu voleur à la mort de sa femme, et Holga, son amie barbare et complice, réussissent cependant vite à s’évader, car ils ont à faire : retrouver Kira, la fille d’Edgin, que ce dernier a confié juste avant de se faire prendre à Forge, un autre membre de la bande, qui, lui, a pu s’enfuir. Sauf qu’entretemps, Forge est devenu un riche seigneur, toujours acoquiné avec la magicienne cheloue, et ne l’entend pas vraiment de cette oreille. Les deux larrons doivent à nouveau fuir et reconstituer une nouvelle équipe pour sauver Kira… Et sûrement pas qu’elle. Non, parce que, snif snif, ça sent bien le côté obscur qui essaye de rappliquer, là quand même.
Donc, pour en revenir à l’âge d’Edgin, la quarantaine : quoi de plus normal pour un homme qui a eu le temps d’être ménestrel, marié, père, avant de sombrer dans la délinquance et dont la fille est désormais une préado ? Sérieux ?… Vous voudriez qu’il ait quel âge… ?
Alors, je dois, comme beaucoup de monde, faire un mea culpa. Oui, les premiers trailers m’avaient hérissé le poil en mode « Oh putain kesskecé encore que ça ! », tant cette ambiance de comédie lourdingue laissait craindre le pire, surtout après les adaptations euh, qui ont le mérite d’exister… ?, des années 2000. Et puis, les premiers retours sont arrivés avec la même surprise générale : ben en fait, c’est plutôt pas si mal. Cette impression s’est confirmée au fil des retours, y compris de personnes n’ayant absolument aucun lien avec la fantasy ou le jeu de rôle, et le film vogue désormais vers un petit succès tout à fait mérité.
Si Donjons & Dragons est une licence de jeu de rôle très connue, si pas la plus connue, y compris par les non-rôlistes, je vous dois un aveu : je n’y ai jamais joué, enfin, si on excepte une partie de démo pas du tout mémorable en salon. Feuilles de persos minimalistes et quête d’escorte sans grand intérêt, pas vraiment une expérience digne du jeu qu’elle voulait présenter. Si je peux m’enorgueillir d’être une rôliste plutôt chevronnée ayant joué à pas mal de trucs depuis 25/30 ans, D&D est un classique du genre qui manque à ma collection.
Ce qui ne m’empêche pas de le connaître de loin et de savoir que le lore du jeu est devenu, au fil du temps, un bac à sable gigantesque pour qui veut s’y plonger, proposant d’innombrables peuples, pays, ethnies, magies, etc. … Bref, un monde qui a permis à des millions de joueurs de vivre autant d’histoires fabuleuses depuis des décennies.
Et c’est bien, parce que c’est exactement ça que le film propose, rien de plus, rien de moins : nous faire vivre en deux bonnes heures ce qui serait sans doute une campagne entière pour une table de joueurs motivés. Le tout en étant suffisamment abordable, traité avec une vraie simplicité narrative, qui fait que ce récit est tout à fait accessible à des personnes ignorant même qu’il est tiré des pages de ce qui est considéré comme le plus vieux jeu de rôle du monde. Les habitués des jets de dés reconnaîtront beaucoup de choses, des idées foireuses aux plans alambiqués, des petits soucis personnels qui en cachent des bien plus grands et peuvent conduire un groupe d’aventuriers qui passait à sauver des nations, des réussites flamboyantes aux échecs les plus hilarants, des personnages qui font un bout de route avec nous parce qu’ils n’ont que ça à faire, tout un imaginaire façonné par des dizaines d’après-midi ou de soirées, ou de nuits quand on avait l’âge, à se marrer autour d’une table entre potes. Les autres, eux, regarderont avec plaisir une aventure fantastique prenante, drôle, avec des personnages qui existent au-delà de leurs archétypes, bien campés et attachants.
J’ai beaucoup aimé cette petite bande moins dépourvue de ressources qu’elle ne le pense, ses relations, les vieilles amitiés qui sont là et tiennent bon, les nouvelles qui se tissent au fil de la route. J’ai trouvé très sympa le fait qu’Edgin et Holga soient présentés comme deux amis sans aucune ambiguïté. Ça fait beaucoup de bien de voir un homme et une femme adultes, deux quadras qui ont vécu, être juste deux amis, qui s’aiment comme tels, se respectent, se soutiennent, ont élevé ensemble une gamine, sans qu’aucun « love interest » ne vienne polluer leur relation. Cette dernière est très belle et n’a vraiment besoin de rien de plus. Les deux jeunots sont bien mignons, sans que ça envahisse le récit plus que ça.
La mise en scène est très correcte, les combats très lisibles, les décors chouettes, que ce soit les prises de vue larges sur les paysages, les villes ou les intérieurs. C’est beau, vivant et coloré (un univers médiéval qui n’est pas crade !!!! WOU-OUH !!!… Non, je ne suis pas traumatisée par la BA des Mousquetaires, je nierai tout !). Et il y a de vraies bonnes trouvailles pour tout ce qui est rendu des effets magiques.
Côté technique, à part une animatronique un peu raide, rien à redire, c’est plutôt très propre. Mais ça fait déjà un petit moment qu’ILM n’a plus rien à prouver… C’est du bon boulot.
En conclusion, eh bien très bonne surprise/20. C’est un film divertissant, marrant, tout à fait accessible aux néophytes, bourrés de clins d’œil pour les rôlistes, un bon moment pour tout le monde, quoi ! 😊
Voilà voilà.
Je vous abandonne donc ici pour aujourd’hui. 😊
Je vous dis à la semaine prochaine pour la suite de Sur les traces d’une louve blanche, prenez bien soin de vous d’ici là ! 😊
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