Réflexions du soir bonsoir ! :)

Salut tout le monde !

 

J’espère que vous allez bien. ^^ Ici, c’est compliqué… Je vous résume vite fait :

Moi : Cool, je suis guérie de ma sinusite ! ^^ Je vais pouvoir faire des choses, comme, par exemple, aller au cinéma rattraper les films que je voulais voir ! 😀

Mes cervicales : Non non.

Moi : Méeuh !

Mes cervicales : Non, mais non.

Moi : T_T

Bref, encore pas la semaine la plus productive de ma vie, mais je ne désespère pas d’enfin pouvoir faire mieux la semaine prochaine ! ^^’’ (Ne le dites pas à mes cervicales, elles risquent encore de s’en mêler. À croire qu’elles veulent vraiment que je reste à la maison à tricoter…)

Ce n’est donc pas encore cette semaine que vous aurez mon avis sur Mars Express ou Le Garçon et le Héron, mais promis, je ne lâche pas l’affaire ! 😊

Bon, ceci dit et pour ne pas vous laisser tout de suite, je me disais que j’allais vous partager une pitite réflexion qui m’était venu ces jours-ci.

Posez-vous au coin du feu, et allons-y ! (Si comme moi, vous n’avez pas de cheminée, mettez-vous un petit feu de cheminée sur YouTube, ça marche très bien aussi.)

Cette semaine, Les Trois Mousquetaires, Milady, est sorti. Je n’ai aucune intention d’aller le voir, je n’ai d’ailleurs pas vu D’Artagnan, le premier volet. Le filtre jaunasse de la bande-annonce m’avait hérissé le poil et le reste ne m’avait pas beaucoup plus convaincu. Perso, les appels de pied très subtils de Pathé aux investisseurs en vue de sa potentielle entrée en bourse me font plus soupirer que rêver et j’attends la catastrophe annoncée avec un petit thé.

Mais tout ceci m’intéresse, par contre, en ce que ça dit de nos productions, et j’ai donc été avec un grand intérêt voir ce que mes critiques habituels en disaient. Grosso modo : c’est pas top. Jusque-là, pas de scoop, mais la critique qui revient quand même pas mal, c’est la faiblesse d’écriture, de rythme et surtout de caractérisation des personnages.

Je n’ai jamais lu Les Trois Mousquetaires. Oui, je sais, j’ai honte (ou pas, mais chhht). Par contre, j’en ai vu suffisamment d’adaptations pour avoir une idée de la bête. Je me souviens d’ailleurs d’une version théâtre vue dans le cadre des Nuits de Fourvière il y a fort longtemps, très fidèle au roman d’après ce que j’avais su. Entre ça et Albert le Cinquième mousquetaire, entre Albert le Cinquième mousquetaire et le délire steampunk de Paul W. S. Anderson, il y a eu bien des adaptations, ou des histoires inspirées de, un peu partout dans le monde, d’ailleurs, plus ou moins intéressantes, mais qui prouvent que cette histoire a un potentiel narratif qui transcende les époques et les cultures.

Faut que je le regarde, y a mon Danois préféré dedans en plus…

Donc, une nouvelle adaptation, en soi, pourquoi pas. Bon, paye ton originalité pour un « blockbuster à la française » en 2023, mais sur le papier, pourquoi pas.

Par contre, devant une œuvre qui a donc inspiré tant de personnes depuis si longtemps, prouvant donc, encore une fois, son potentiel narratif, entendre que ce qui pêche, c’est justement sa narration et ses personnages, ben, ça me questionne au niveau de mon vécu, pour reprendre une expression chère à ma namie TitAnge.

Si, à l’heure actuelle, je sais reconnaître des qualités, par exemple techniques ou de réalisation, à des films que je n’ai pas vraiment, ou vraiment pas, aimés, j’ai depuis un moment compris que personnellement (mais les succès ou échecs de pas mal d’œuvres tiendraient à prouver que je ne suis pas la seule, cela dit), ce qui pouvait être rédhibitoire pour moi, c’étaient bien les faiblesses narratives. Ceci tous genres et supports confondus, d’ailleurs.

Alors je prêche un peu pour ma chapelle, certes, mais je reste persuadée que ce qui fait la différence entre un récit sympa, un récit tout naze et un récit qui va se graver dans l’Histoire comme une œuvre qui va marquer son époque et toutes celles qui le suivront, c’est tout de même la façon dont l’auteurice va réussir à transcender ce qu’iel a en tête pour le rendre vraiment universel, en parvenant à créer des personnages, des émotions, pour chaque personne qui y aura accès, même à l’autre bout du monde, même dix siècles plus tard.

Je ne m’intéresse que peu aux grands succès « actuels ». Je peux en trouver très cool, mais je rigole toujours doucement devant les discours « c’était mieux avant, aujourd’hui y a plus de vrais artistes/œuvres//insérez ici ce que vous voulez », ou inversement « c’est un chef-d’œuvre ultime ». Ça me fait rire, car on ne sait qu’à moyen et surtout long terme quelle œuvre est vraiment « grande ». Car c’est celle qui reste, justement. Un film, un livre, une chanson peut marquer très fort à sa sortie, mais c’est souvent pour être aussi vite oublié. Ça restera une œuvre cool, témoin de son époque, qu’on pourra revoir, relire, réécouter avec plaisir ou nostalgie, sans plus. Et c’est déjà beaucoup. Très peu d’artistes peuvent se targuer de simplement ça : avoir marqué le public à un instant T.

Buste “supposé” d’Homère et pour cause, moi on m’a dit qu’on savait même pô si le larron avait vraiment existé…

Et face à ça, Homère nous émeut depuis des millénaires, Shakespeare depuis des siècles. Et on ne va même pas parler d’œuvres picturales ou sculptures qui ont aussi su traverser les âges en créant sans cesse le même émerveillement. Pour en revenir au cinéma, art très récent à l’échelle de l’Histoire, Charlie Chaplin reste une figure marquante. Plus proche de nous, Steven Spielberg est un cinéaste fondamental pour tout le cinéma contemporain. Mais qui se souvient de Méliès, pourtant probablement le premier réalisateur de science-fiction du 7e art ? Bien sûr que pour les connaisseurs, c’est un créateur incontournable, mais pour le commun des mortels, c’est une photo en noir et blanc dans des livres de cinéma.

Le cinéma est un art à peine assez vieux pour qu’on puisse juger de son impact culturel au sens large. Chaplin sera-t-il rangé avec Shakespeare dans quelques siècles ? Qui sait ?

 

Dans tous les cas, si, encore une fois, on peut passer un bon moment devant une œuvre, même pas terrible, celles qui vont nous rester, gravées au fer rouge, sont bien celles qui, par les émotions qu’elles vont créer en nous, vont ben, justement, nous marquer au fer rouge.

Ce sont des questions très personnelles. Chacun trouvera fer rouge à son goût, métaphoriquement bien sûr (bon après chacun ses loisirs, tant que c’est entre adultes consentants, on ne juge pas).

Moi, c’est un peu à ça que je reconnais les miens. Si je garde une certaine tendresse pour des œuvres qui m’ont parlé à certaines périodes, ce sont bien celles qui me parlent encore au fil des ans que je garde le plus précieusement. Celles dont je ne me lasse jamais ou mieux encore, que je redécouvre à chaque fois. Là, de tête, je pourrais vous citer des titres aussi divers que Peanuts, incroyable petit théâtre humain au décalage comique qui marche toujours, Yuri on Ice, très beau récit sur la résilience et la création, Gunslinger Girls, inégalé pour moi dans son traitement de la spirale de la violence et de la vengeance.

Trois créations qui ont en commun une écriture ciselée, tant dans l’humour pour la première, que dans l’humain dans ce qu’il peut avoir de plus beau dans la deuxième, l’amour et la création, ou de plus moche dans la troisième, la haine et la violence, sans qu’aucune ne puisse pourtant se résumer à ça, tant Peanuts peut attendrir, Yuri on Ice surprendre par la rigueur de sa représentation du milieu du patinage et Gunslinger Girls émouvoir par ses moments de grâce, rappelant que tout n’est pas à jeter dans ce monde.

J’aurais plus de mal à vous citer un film, paradoxalement.

J’en aime beaucoup, mais je n’en vois aucun que je sauverais parmi tous… Oups.

J’ai sombré dans la spirale de mes pensées, fuyeeeeez !

Je me perds un peu, je pense, je crois que je vais donc m’arrêter là. ^^’’

Qu’est-ce qui vous marque, vous, dans une œuvre ? ^^ Viendez me le dire dans les com’ ! 😊

Et si vous pouvez prier un peu pour que ma santé le lâche un peu, n’hésitez pas ! ^^’’

 

Bonne semaine tout le monde ! 😊

 

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