Pourquoi tant de haine… ? (Borderlands)

Salut tout le monde !

 

(Avertissement : cette news contient du jargon vidéoludique. N’hésitez pas à demander des explications en comm ‘ si vous avez des questions.)

 

Je sais qu’on devrait commencer à s’y habituer, mais ces transitions de saisons en deux jours, j’ai encore du mal à m’y faire…

Alors, avant d’attaquer le sujet du jour, précision : j’ai passé la semaine à courir d’un bout à l’autre de Lyon pour des tas de trucs, j’essaye de m’imposer un nouveau rythme de sommeil qui pourrait régler mes insomnies, mais jusqu’ici, c’est compliqué, j’ai possiblement pris un pitit coup de froid hier, parce qu’il faisait quand même un peu fraîchouille dans le jardin de notre QG du bar où on se pose le vendredi avec la team du cours de dessin, bref, je ne garantis pas que je vais faire des étincelles aujourd’hui. ^^” Vous êtes prévenus !

Sinon ça va. ^^

Cette semaine, je voulais donc vous parler d’un film que j’ai trouvé très injustement décrié, mais avant de vous parler de Borderlands, le film, donc, il me paraît important de vous raconter rapidement mon rapport avec Pandore et ses habitants, qui se compterait comme suit : 82 h sur le premier, presque 150 sur le deuxième, 75 sur The Presequel et 16 sur le troisième, inachevé à ce jour.

Il est possible que ces nombres constituent un indice sur lequel on a préféré. ^^”
Ma toute première expérience sur le premier Borderlands a été mitigée. Poussée par des amis qui connaissaient déjà le jeu, ceux-ci m’avaient malheureusement fait le rusher et franchement, pas le temps de comprendre où j’étais, ce qui se passait, prise en main délicate en TPS, et tout, donc gros bof, mais une impression de gâchis, surtout. Je ne pense pas qu’ils me lisent, mais pas merci à eux.

Quelques années plus tard, d’autres amis m’ont proposé d’y rejouer et là : conditions posées fermement : grrrrr-on-me-laisse-aller-à-mon-rythme-bordel. Et vous savez quoi ? Ben ça s’est bien mieux passé et j’ai découvert un jeu très sympa et marrant, dans un univers bien barré. J’ai donc passé un nombre d’heures conséquent à explorer Pandore en snippant des indésirables à droite à gauche.

C’est donc plus confiante dans la licence (et dans mes skills, aussi) que j’attaquais Borderlands 2, qui a été une vraie bonne super balade, dans un univers toujours aussi barré, à l’écriture bien plus travaillée, avec une galerie de personnages encore plus hauts en couleur et un antagoniste excellemment écrit en la personne du Beau Jack. Ce que le premier jeu avait posé, une planète couverte de bidonvilles, ravagés par des gangs de pillards, avec des zones plus ou moins safes, car contrôlées par des milices, aux ordres de firmes plus ou moins avides, tout ce petit monde cherchant avec plus ou moins d’énergie et/ou de violence les « arches », trésors laissés par d’anciens aliens disparus, sert un récit vraiment prenant, riche en rebondissements et en moments d’émotions diverses. 

Que du bonheur ! ♥

On a bien bien BIEN poncé ce jeu et ses DLC. Et mention spéciale à Tiny Tina et la Forteresse du Dragon, aussi jouissif sur sa forme qu’étonnamment émouvant sur le fond. Ceux qui savent comprendront.

Puisqu’on y était, on a enchaîné sur The Presequel, jeu sorti après le 2 et dont l’histoire se situe chronologiquement entre le 1er et le 2 (d’où son titre). Balade fort sympathique aussi qui nous fait jouer une bande de mercenaires à la solde du Beau Jack, offrant un éclairage plutôt bien pensé sur ce dernier et donc, le 2.

Le 3 nous a moins inspirés et est donc encore en stand-by à l’heure où j’écris ses lignes. Outre qu’il ne suit pas ce que teasait The Presequel, son scénario à base d’antagonistes-influenceurs, au sens le plus caricatural du terme (kikoo-lol-abonnez-vous-likez-partagez tout ça) se voulait peut-être acerbe quand ils l’ont écrit, mais, même si le jeu n’est sorti qu’en 2019, nous l’avons vraiment trouvé assez peu pertinent et peu convainquant, déjà dépassé, en fait. Cela dit, j’admets volontiers y avoir peu joué et ne pouvoir donc en juger en toute connaissance de cause.

Et pour finir, je n’ai pas joué à Tales of Borderlands.

En conclusion sur les jeux, Borderlands n’est pas une licence importante pour rien. Même si les jeux sont inégaux, tant eux qu’entre eux, ils restent des œuvres marquantes, dans un univers très riche, rempli de personnages aussi divers que variés, mais qui ont vraiment tous leurs caractères, leurs histoires, qu’on adorera aimer ou détester, rempli aussi d’endroits marquants, le tout enrobé d’un humour qui, s’il ne brille pas toujours par sa finesse, j’y reviendrai, marche bien, et soutenu par une direction artistique non moins remarquable.

Voilà voilà.

Donc, vous vous doutez bien que quand le film a été annoncé, j’ai pensé « pourquoi pas ». Les jeux offraient un terrain suffisamment vaste pour y poser une caméra ou deux. Ça a certes très vite hurlé que ça allait être de la daube, mais on sait bien de quoi sont capables les réseaux sociaux, donc je n’ai suivi ça que de loin. Suivant de près, par contre, Jamie Lee Curtis sur les siens, j’ai eu l’impression de ce qu’elle partageait qu’il y avait en tout cas eu une bien bonne ambiance sur le tournage et qu’ils s’étaient bien amusés, ce qui est toujours ça de pris.

Quand le trailer est sorti, j’y ai jeté un œil, plus pour noter la date qu’autre chose, et encore une fois, sans plus faire attention aux oiseaux de mauvais augure de service.

Et puis, le film est sorti. Et il s’est littéralement fait défoncer (1,6/5 des critiques presse et 2,1 public sur Allociné. 26/100 en metascore sur Metacritique). Il est plus mal noté que Cats, le film de 2019 qui lui aussi, avait subi une exécution médiatique en règle à l’époque, on en avait parlé.

Et je ne comprends pas pourquoi. Pourquoi un tel acharnement ?

Je me suis tenue loin de mes critiques habituels avant d’aller voir le film, qui a très vite disparu de nos écrans et que j’ai donc failli louper, d’ailleurs, m’attendant au pire, même si j’avais déjà eu un retour positif d’amis à moi (bizoux à vous)…

Et là, j’en étais presque surprise dans la salle, mais euh, ben j’ai bien aimé, en fait………

Me voilà donc fort dubitative.

Borderlands est donc un film d’Eli Roth, avec Cate Blanchett, qu’on ne présente plus, Kevin Hart, que je ne connaissais pas particulièrement, Jamie Lee Curtis donc, que j’ai personnellement redécouverte avec Everything Everywhere All At Once et qui ressemble bien à une personne qui s’amuse avec ses rôles, la petite Ariana Greenblatt qui continue son petit bonhomme de chemin après Barbie et 65, La Terre d’Avant, et Florian Munteanu que je ne connaissais pas non plus.

Alors, oui, la filmographie du réalisateur ne brille pas par ses chefs-d’œuvre.

Celle du producteur non plus, certes, mais par contre, bien que n’ayant pas vus la grande majorité de ces films, et même si beaucoup ont mauvaise presse, un certain nombre a quand même l’aura de blockbusters certes pas transcendants, mais fun, ou, en tout cas, qui ont leur public. Et puis, il était visiblement aux manettes des deux films d’animation Spiderman sortis en 2018 et 2023 et dont je n’ai, j’espère, pas à vous rappeler le succès.

Et donc, après avoir posé ça, écouté ces critiques si vindicatives, je reste sur ma question : pourquoi ?

Alors, on va être clair et précis et remettre les barres aux T, bien sûr que Borderlands n’est pas un chef d’œuvre. Vraiment pas. C’est cheap, les personnages du jeu sont repris pour une autre histoire, leurs background changés en conséquence, pour servir un scénar cousu du fil blanc, surtout quand on connaît les jeux. Mais pas désolée, moi, j’ai vraiment retrouvé l’esprit et l’univers des jeux et j’ai passé un bon moment.

Ce n’est pas parce que cette licence aurait mérité bien mieux que ce film est une innommable m*rde, un des pires films de l’année voir du monde entier de l’univers de l’histoire complète du cinéma.

Sérieusement, je ne comprends pas pourquoi des personnes que j’ai entendues ou vues bien plus cools sur des films pas meilleurs descendent celui-là avec une telle violence.

Cate Blanchett « cabotine et ne sait pas ce qu’elle fait là » ? Ben non, moi je l’ai trouvée très bonne dans le rôle de Lilith, plutôt à l’aise dans les scènes d’action, ce qui est notable à 55 ans. Je peux comprendre que le choix d’une actrice de son âge pose question pour ce rôle et surtout que cet âge rende le film un peu boiteux en termes de cohérence, mais à part ça, non. Moi, j’ai vraiment vu une très grande actrice s’amuser en jouant une héroïne de jeu vidéo.

Le reste du casting est, de même, plutôt honnête. Oui, les personnages sont assez basiques, mais on n’attend rien de plus de plus dans un film de ce genre… Et je ne sais pas ce que donnait la VO, mais la VF est plutôt très bien, ayant gardé les voix du jeu quand c’était possible, ce qui est cool.

Et puisqu’on en parle, « ClapTrap est vraiment agaçant », oui, effectivement, comme dans les jeux. Ce personnage est un comic-relief effectivement souvent très pénible. C’est à se demander si on a joué au même jeu, et tiens, puisqu’on en parle bis, « l’humour pipi-caca du film n’est vraiment pas dans l’esprit ».

Pardon ?

Le premier boss du premier jeu est présenté avec un visuel annonçant texto « Neuf-Orteils (il a aussi trois couilles) ». On passe notre temps à fouiller des ordures et de vieilles cuvettes de toilettes pour chercher des munitions. Les pillards lancent des répliques mettant en cause l’honorabilité de nos mamans très régulièrement. Le Beau Jack a un poney (en diamant, cherchez pas) qui s’appelle Étalon du Cul, Je continue ou vous tenez l’idée ?

Spoiler : Borderlands n’est pas connu pour son humour fin et raffiné.

Alors, je ne dis pas que quand, dans le film, notre petit robot « fait caca » toutes les balles qu’il vient de se prendre, c’est très fin ni que je me suis écroulée de rire au ciné. Mais prétendre que ce type d’humour n’est pas dans l’esprit des jeux, ce n’est juste pas crédible…

Bref, je ne vais pas en rajouter…

Comme je le disais, je peux reconnaître beaucoup de défauts à ce film : un scénar prévisible, des personnages simplistes, des effets pratiques cheap ‘ et des effets numériques pas terribles.

Mais non, ce n’est pas mal joué et c’est tout à fait regardable pour ce que c’est : un petit film d’action-SF qui ne se prend, et ne nous prend, pas plus la tête qu’il ne le doit.

Encore une fois, on aurait pu faire bien mieux et Borderlands mériterait un film à sa hauteur, mais celui-là n’a clairement pas mérité, lui, les flots de haine qu’il s’est pris et l’échec qu’il subit.

Bref, si vous le croisez à l’occaz et que ça vous dit, n’hésitez pas à lui laisser sa chance.

 

Sur ce, je sens poindre un mal de cervicales, je vais donc m’arrêter là et aller avaler un doliprane…

 

À la semaine prochaine pour la suite du Petit Papillon !

 

À bientôt tout le monde !

 

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