Salut les gens !
Merci beaucoup de votre soutien, ça aide 🙂 !
Pour info, ça va à peu près. Le fait de pouvoir enfin dormir comme il faut aide pas mal…
Bon, cette semaine, je voulais vous parler d’un petit O.F.N.I. (Objet Filmique Non Identifié) que j’ai croisé par pur hasard il y a quelques semaines.
Pour tout vous dire, j’étais sagement occupée à photocopier un article de Libé sur la future édition “officielle” de Mein Kampf en France, suite à sa chute dans le domaine public, quand j’ai aperçu ça, abandonné sur la photocopieuse :
Même en photocopie, oubliée et en noir et blanc, vous devez vous en douter, trois mecs dans une position pareille, ça ne pouvait pas ne pas attirer mon attention. ^^
Comment ce film a-t-il atterri dans les rayons de la bibliothèque municipale de Lyon ? Ça, je serai vraiment super curieuse de le savoir. ^^’
Hey, Happy ! est un film canadien de 2001 de Noam Gonick, réalisateur qui n’a à peu près fait que ça et rien depuis, avec des acteurs qui n’ont fait que ça aussi, visiblement…
Alors qu’est-ce que c’est que ce truc, eh bé… Un bon gros délire hallucinogène sous ecstasy, à mon avis. Non mais ‘faut être honnête, c’était l’époque, aussi : la techno, les raves parties, le poppers et donc l’ecstasy… Normal quoi. ^^’
Mais reprenons par l’histoire, qui tient sous un bonzaï. Après, le film ne dure que 1h20, donc pas besoin de scénar à rallonge et tiroirs multiples.
Dans un bled un peu paumé qui attend la fin du monde, sous la forme d’une crue qui doit tout noyer, Sabu, un jeune DJ, prépare une grosse rave avec son pote, patron, amant,…? Ricky. Sabu s’est donné pour quête mystique (sic) de se taper 2000 mecs. Alors qu’il cherche le dernier, il croise le chemin d’Happy, un espèce de doux rêveur naïf et visiblement puceau qui parle avec euh, des extraterrestres (?) via un gros radio-cassettes. Sabu décide qu’Happy sera son 2000e mec, mais Spanky, affreuse caricature de follasse hystéro et obsédée, ne l’entend pas de cette oreille…
Si vous voulez mon avis, il n’y a pas que les personnages de ce film qui carburent aux substances illégales. Noam Gonick (puisque c’est son scénario) a dû en essayer un peu aussi. Sûrement par souci de réalisme, pour savoir de quoi il parlait… ^^’ Breeeeef….
Alors que dire de ce truc, sérieusement…
Ben en fait, c’est plutôt sympa. En tout cas moi, je me suis bien marrée. C’est totalement barré, improbable, incohérent, bourré d’effets qui se veulent sûrement poétiques/lyriques/métaphysiques, tous les trucs en -iques que vous voudrez, mais ça se regarde. C’est très soft (y a pas mal de bizoux et une pipe suggérée mais sérieux, rien de trop choquant), y a des scènes plutôt mignonnes, d’autres quasi-flippantes, pas mal de moments purement musicaux qui sont sympas, et pourtant je suis loin d’être une fan d’électro et de techno.
Bref, si vous le croisez, jetez-y un œil. C’est au minimum un témoignage rigolo des délires des années 2000, au mieux une histoire d’amour complètement barrée sur fond de techno. ^^
Voilà voilà.
Et puisque le début a l’air de vous avoir plu, je vous laisse aller retrouver Laslo pour la suite de Pour des siècles et des siècles.
Bonne semaine à tous 🙂 !