Un comique de Comics (Pour des siècles… 11 & 12)

Salut tout le monde !

Après une semaine fort sympathique à glandouiller avec SnnowW, et bien que j’ai commis l’horrible erreur de rebrancher ma télé et ma PS2 (oui parce que rassurez-vous, rebrancher la télé toute seule, y avait aucun risque), je suis parvenue à revenir des tréfonds de la galaxie où m’a conduite Star Océan 3 pour, d’une part aller au ciné hier et d’autre part, venir vous mettre les chapitres de la semaine en ligne et vous causer un peu.

Vous devez vous en être aperçu, depuis le temps qu’on se connait, j’ai des goûts plutôt variés.

La preuve aujourd’hui s’il en fallait une.

La semaine dernière, je vous parlais de jolis pitites bêbêtes Disney.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un super héros psychopathe.

J’aime la diversité de notre monde. 😉

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Deadpool, film canado-américain, ou américano-canadien, comme vous voulez, de Tim Miller, à qui on doit déjà le parait-il sympathique Scott Pilgrim Versus the World, que j’ai pas vu, mais qu’avait l’air cool.

Tiens c’est marrant, Allociné parle d’une autre adaptation de comics qu’il aurait tourné en 2013, mais y a pas plus d’info… Projet avorté ?

En tout cas, ce gars a l’air d’aimer les comics.

Bref, revenons à nos moutons.

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Avant toute chose, une pitite précision : je ne connais pas le comics du tout. Je connaissais un peu sa réputation, mais c’est tout. Abord neutre donc, si je puis dire. Mais bon, la combo place de ciné à dépenser avant dimanche + rien d’autre à voir + critiques sympa + pote intéressé pour venir a fonctionné. Dernier détail : horaires obligent, je l’ai vu en VF. VF acceptable, cela dit.

Et qu’en est-il donc ?

Eh ben plutôt très bonne surprise, en fait. Je m’attendais pas du tout à trouver ça si bon. Sur une trame d’un classicisme absolu, vraiment, ce film propose un traitement très original et assez jouissif.

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L’histoire est donc celle de Wade Wilson, très bon Ryan Reynolds, un ancien soldat devenu mercenaire urbain, dirais-je. Grosso modo, “connard qui règle leurs comptes à des plus connards que lui” ou un truc comme ça, selon ses propres termes. Un soir qu’il traîne dans son bar habituel, il croise une pute aussi barrée que lui et là, ben, ils accrochent bien, tous les deux. Et de fil en aiguille, ça finit vite en grand amour, aussi touchant dans ce qu’on sent de ces deux cœurs qui s’accrochent l’un à l’autre qu’hilarant dans leurs échanges, tant au lit qu’en dehors.

Bonne journée des droits de la femme, mon chéri !” (ceux qui savent comprendront ^^)

Parenthèse, le personnage de la belle est super bien foutu. C’est une nana intelligente, qui vit sa vie, mène sa barque toute seule. Elle est humaine, active, forte et belle, et bon sang ça fait du bien !

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Mais revenons à l’intrigue. Je disais donc : roucoule roucoule. Mais là drame : Wade découvre qu’il a un cancer déjà quasi généralisé. Il veut partir, elle veut qu’il reste, et c’est là que l’inévitable mec chelou en costard vient lui proposer un super traitement pour le sauver. Il refuse, puis accepte, mais c’est bien sûr un piège et il se retrouve le joujou d’un parfait sadique qui a inventé un truc pour changer les gens en mutants (ah oui, on est aussi pas loin des X-Men, j’oubliais). En gros, on injecte un sérum et on torture jusqu’à ce que le gène mutant se réveille. ^^’

J’ouvre une autre parenthèse, il faudrait aussi arrêter avec le principe du gars-qui-ne-ressent-rien-donc-qui-est-sadique, ça marche pas. Une personne réellement sociopathe ne peut pas être sadique. Elle peut faire des trucs horribles, mais elle n’en tirera pas de satisfaction, et surtout pas de plaisir. Elle s’en cogne, elle ne ressent rien, justement. C’est les psychopathes et les sadiques qui prennent leurs pieds à faire souffrir. Faut arrêter de confondre. C’est pas pareil.

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Mais bref !

Wade va donc muter, mais son corps comme son visage sont bien amochés,… Ou pas tant que ça, d’ailleurs. On reste dans un film relativement grand public, c’est donc de la défiguration regardable… Ça rend quelques scènes pas très crédibles. Mais bon, bref, disais-je, comme lui et le reste du casting le trouvent vraiment trop horrible, Wave se met en tête de retrouver son bourreau pour qu’il lui rende son apparence initiale. Il devient donc Deadpool… Et ça va saigner.

Une des originalités du traitement de ce scénar ultra-clasique, comme je disais, est sa construction narrative par flashbacks, et ses perpétuels brisages de 4e mur. Pour ceux qui ne savent pas, briser le 4e mur, c’est quand un personnage s’adresse directement au spectateur. Ce que Deadpool fait sans cesse et qui est souvent très drôle, car il a en commun avec son comics d’origine de savoir qu’il est un personnage de comics, et plus encore ici un personnage de film de super-héros. D’où des répliques sur le film, des références aux autres films, tels que des discussions sur des projets de trilogies ou, quand il va chercher les deux X-Men du film, une remarque sur le fait qu’un aussi grand manoir pour deux personnes, c’est dommage et une autre sur le fait que la production n’ait pas eu les moyens d’en mettre un 3e.

Sérieux, c’est juste jubilatoire :).

Après, c’est un humour qui marche bien avec moi, parce que, vous avez dû aussi le piger depuis le temps, l’absurde j’aime bien. 🙂

Pour finir, un petit mot sur la violence du film. Si elle est indéniable, elle ne m’a pas dérangée pour une raison toute simple : elle est totalement cartoonesque. C’est vraiment tellement dans l’exagération grand-guignolesque qu’il est difficile, à mon sens, de la prendre au premier degré. Ça fait aussi parti des gags. Public sensible s’abstenir donc, mais si vous ne craignez que le gore ou le glauque, et pas le sanguinolent tout court, ça passe.

En conclusion, ben comme dit plus haut, je ne m’attendais vraiment pas à autant rire et à adhérer à ce point. C’est un très bon film d’action, très bien foutu, avec un scénar pas original, mais bien traité, des persos drôles et attachants, une réalisation tout à fait maitrisée, et beaucoup beaucoup d’humour et de recul. Si c’est votre came, vous pouvez y aller tranquillum.

Sur ce, je vous laisse avec Laslo et Salem, pour deux chapitres assez courts, désolée, et en plus je vous laisse en plein suspens, re-désolée… Mais promis, ça finira bien… :p

Bonne semaine à tous !

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