Salut tout le monde !
J’espère que vous allez bien et que vous avez profité de cette semaine moins chaude (aux températures à peu près « normales », à mon avis) pour souffler avant la suite !
Perso, j’ai réussi à faire redescendre mon appart à 26/27 degrés et ça me fait sourire de penser que c’est une température plutôt cool.
Tout va bien.
Bon, allez, on ne va pas refaire le monde aujourd’hui, je n’ai pas l’énergie là. J’ai eu une grosse semaine un peu riche en émotions, on va dire, même si c’est pour du mieux. ^^
Cette semaine, j’ai été au ciné, parce que j’avais le temps, la santé et l’envie.
Vous l’avez peut-être remarqué, je ne vous ai pas tant parlé de films depuis janvier, parce que je ne suis pas tant allée en voir. Causes diverses : pas le temps, pas la motiv’, pas en état, mais surtout pas masse de films qui m’inspiraient. J’essaye de me remotiver, là, toujours en jonglant avec le reste (c’est une image, hein, je suis nulle en jonglage IRL. Ça demande des yeux et j’en manque.).
J’ai plus ou moins décidé de boycotter Disney. Pas que je les portais déjà beaucoup dans mon cœur, vous le savez, avec leur politique de remakes/franchises à outrance, mais plus récemment, le courage dont ils ont fait preuve face au nouvel occupant de la Maison-Blanche, baissant leur froc devant lui avant même qui lui ait posé le sien sur le fauteuil du bureau ovale, m’a quelque peu achevée sur la question.
Dire qu’il y a des gens qui pensaient vraiment que Disney complotait à la fin de la suprématie des persos blancs hétéro-cisgenres et pas que leurs petites représentations timides n’étaient que de la comm’… Faut vraiment être naïf.
Bref, autant je me fais un point d’honneur ne pas soutenir les remakes live et autres délires de marketeux, autant soutenir le peu de nouveauté et de créativité qu’il reste chez eux me paraît tout de même important (au cas où ça finirait par rallumer quelques neurones). Surtout quand ils tentent eux-mêmes de le couler en le repoussant de plus d’un an tout en ne faisant aucune campagne de comm’, après l’avoir programmé quelques semaines à peine après un autre projet lui marketé à fond.
Un moyen de justifier que « les œuvres originales ne marchent pas, restons sur nos suites/remakes ! »… ? Noooooooon, pensez-vous. Aussi ridicule que de penser que les deux scènes un tant soit peu explicites entre Dumbledore et Grindewalt dans Les Animaux Fantastiques 3 n’étaient pas faites pour être aisément coupables au montage pour l’exploitation du film dans des pays qui ne voulaient pas de ça.
Non, mais qu’est-ce qu’on va imaginer !
Tout ceci pour dire que vous ne saurez jamais, et moi non plus, ce que je pense du remake live-action de Lilo et Stitch, mais que vous allez savoir sous peu ce que je pense d’Elio, la dernière production originale du studio Pixar.
Elio est un film d’animation coréalisé par Madeline Sharafian, Domee Shi (Alerte Rouge) et Adrian Molina (Coco). Il a été écrit par beaucoup de monde, si j’en crois la liste qui a défilé au générique, et j’avoue ne vraiment comprendre comment on peut mettre plus que dix personnes sur un scénario. J’ai déjà tenté d’écrire à quatre mains avec des amies, c’est compliqué, je ne comprends donc pas comment on peut espérer faire du bon boulot à plus…
Je me disperse. J’ai du mal à me concentrer aujourd’hui…
Elio, donc, nous raconte l’histoire d’Elio (jusqu’ici, c’est facile), un petit garçon de 11 ans (évidemment) orphelin, mélancolique, qui vit avec sa tante, jeune femme qui a dû mettre ses propres projets de vie entre parenthèses et qui a bien du mal avec lui. Se sentant terriblement seul et persuadé que personne ne veut de lui, notre bonhomme a développé une passion pour l’espace et tente désespérément d’entrer en contact avec des extraterrestres, persuadé que sa seule place est là-haut.
Et c’est bien ce qui va arriver. Suite à un enchaînement d’évènements, voici notre ufologue en herbe propulsé dans le Communiverse, un conglomérat pacifique de diverses espèces aliens où on le prend pour le chef de la Terre. Paniqué à l’idée d’être renvoyé chez lui, Elio s’enfonce dans son mensonge et ça va le conduire encore plus loin qu’on l’imaginait…
Alors que dire.
Très honnêtement, Elio est un très bon film. Le récit est prenant, les personnages touchants, leurs parcours bien vus (mention spéciale à l’antagoniste). Le récit st bien mené et certains retournements sont vraiment bien vus. Visuellement, c’est très beau et le contraste entre la Terre, sombre, terne, et les espaces spatiaux, foisonnants de couleurs et de lumières, est très bien vu aussi pour appuyer l’état d’esprit de notre jeune protagoniste. Les designs des aliens comme ceux des environnements et des vaisseaux sont vraiment très travaillés et intéressants. Globalement, j’ai beaucoup apprécié la DA.
J’ai entendu des critiques sur le fait qu’elle était fainéante ou que le film débordait ad nauseam de clins d’œil à d’autres œuvres, principalement films, de SF. J’entends que des personnes fans hardcores de ce type d’univers aient pu ne pas trouver leur compte dans ce film, trouvant la DA revue ou les références trop appuyées. Personnellement, ça ne m’a absolument pas dérangée et je ne pense pas que ça dérangera grand monde, surtout le public jeune, qui n’a tout simplement pas les ref’. Par contre, avis aux parents, je pense que ce film est une excellente porte d’entrée pour la SF pour un public enfantin.
La critique à laquelle j’adhère plus est que ce film a tout de même un scénario globalement prévisible et qui coche toutes les cases des thématiques auxquelles Pixar nous a habitués : trouver sa place, se trouver soi-même, (re)nouer des liens, surtout familiaux, tout ça. Rien d’original là-dessus, ni sur le message final donné. À ce titre, si Elio est un très bon film, il n’est pas contre qu’un bon Pixar et ne m’a pas bouleversée autant que d’autres de leurs œuvres. Je doute qu’il marque et qu’il devienne le Pixar préféré de grand monde, dû, sans doute, à une écriture certes bonne, mais pas exceptionnelle. Et surtout, comme je ne suis pas la seule à le penser, à des soucis de production et à des censures de Disney, dénoncées par des employés de Pixar, qui aurait tout fait pour éliminer purement et simplement un discours queer initialement prévu bien plus explicite.
On comprend donc que, pour tout sympathique que soit le film finalement sorti, il puisse paraître un peu bancal, pas aussi profond et travaillé qu’il aurait pu l’être et donc, pas au niveau de ce à quoi Pixar a pu nous habituer.
En conclusion, Elio est un très bon film que je vous encourage à soutenir (à part si bouffer des remakes-live ou des suites de suites de suites de suites jusqu’à la fin du monde, ou au moins la prochaine crise financière/créative de Disney, ne vous dérange pas). C’est une œuvre touchante, qui aurait mérité une écriture plus fine, mais qui n’en reste pas moins très agréable à suivre et visuellement très chouette.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Je vous dis à la semaine prochaine pour la suite du Petit Papillon !
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Prenez soin de vous, restez autant au frais que possible, hydratez-vous et bonne semaine !
À bientôt tout le monde !
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