News du 23/02/2014 (Soleil d’Al-Ruh 15 et mon avis sur Gunslinger Girl)

Aujourd’hui dimanche 23 février 2014…

Après un très beau WE ensoleillé où bien sûr, en bonne geekette, j’ai pas mis le nez dehors… Non mais en vrai j’avais un méga ménache et rangement de papiers à faire…

Oui, bon, on s’excuse comme on peut.

Bon, sinon, après l’habituel questionnement du “De quoi donc je vais bien pouvoir leur causer”, je me suis rappelé que je ne vous avais pas parlé de Gunslinger Girl  de Yû Aida.

J’aime beaucoup cette série, et maintenant qu’elle est finie (en 15 tomes chez Kaze), que pouvons-nous en dire ?

 

Angélica, Henrietta, Rico, Triela et Claes.

 

J’ai découvert cette série un soir très tard sur je ne sais plus quelle chaîne qui la diffusait, la 1e saison à l’époque. Je parlerai de la seconde plus bas. La beauté de ses dessins et la fluidité de son animation (que vous pourrez admirer dans de nombreuses amvs sur le net) m’ont séduite et, après avoir vue la série complète, comme cette dernière se finissait de façon très ouverte, je me suis jetée sur le manga pour avoir la suite.

Gunslinger Girl est véritablement une série comme je les aime : elle ne prend pas ses lecteurs pour des neuneus !!!

Reprenons donc… De quoi ça cause ?

Dans une Italie uchronique, et très bien reconstituée, se déroule une quasi guerre civile entre des extrémistes du Nord, qui veulent le scission du pays en deux, et l’État, qui n’est bien sûr pas super d’accord, surtout que les attentats, c’est quand même pas sympa.

Le gouvernement a donc créé le Bureau d’Aide Sociale, qui, sous couvert d’aider les populations fragiles, a aussi une branche secrète qui récupère des enfants quasi-mortes pour en faire des cyborgs reformatées pour aller se battre en première ligne contre les terroristes, chacune chaperonnée par un adulte.

Nous suivons principalement les cinq cyborgs ci dessus, de gauche à droite : Angelica, la 1e à avoir été conçue, Henrietta, Rico (devant), Triela (derrière) et Claes. Plus tard dans le récit, la seconde génération de cyborgs sera illustrée par le personnage de Petra.

 

Petra

 

Gunslinger Girl se veut une dénonciation des enfants soldats, mais au delà de ça, questionne beaucoup de choses : notre rapport au corps, à la science, à la médecine, même à la recherche : cobayes sacrifiables, ces fillettes ne sont pas moins réellement indispensables pour mettre au point les technologies qui permettent de venir en aide aux malades et aux handicapés… Mais la fin justifie-t-elle les moyens ?

L’autre problématique principale de cette œuvre est bien sûr la question de la violence et surtout de son engrenage. Car, et bien que ça soit une qualité que je reconnais à pas mal de mangas, la question du “qui est méchant, qui est gentil” a rarement été aussi bien posée et bien traitée. Tous les personnages ont en effet de bonnes raisons, crédibles, d’être là et de se battre, d’être dans ce camp et pas un autre, parfois d’avoir cédé à la violence et la vengeance.

Car qui ne comprendrait pas les frères Croce, respectivement responsables de Rico et Hentietta, eux dont la famille a été tuée dans un attentat terroriste ? Mais en face, qui ne comprendrait pas cette terroriste dont le père est mort étrangement en prison après avoir été injustement accusé ?… Exemples parmi beaucoup d’autres, mais qui me fait dire que les seules à plaindre en fait, ce sont bien ces pauvres gamines catapultées dans un conflit qui n’est pas le leur.

J’étais un peu inquiète de savoir comment ça allait se finir, et, sans en dire plus pour ne pas spoiler, je dirais juste que je n’ai pas été déçue, et que la fin est bien dans le ton du reste, nous épargnant à la fin un gros happy-end à la noix qui n’aurait pas été crédible, tout  comme un pathos mélodramatique qui n’aurait pas été de mise non plus.

L’anime compte donc deux saisons et deux OAVs.

La première série est, comme je l’ai dit plus haut, d’une beauté et d’une fluidité assez exceptionnelles, avec une ambiance vraiment bien rendue, entre scènes de la vie quotidienne de ces petites demoiselles et combats d’une rare violence. L’Italie y est très bien rendue et l’opening est un classique de ma playlist.

La seconde saison n’est pas réellement mauvaise, mais elle a le malheur d’être très en dessous, niveau graphismes et animation, de sa grande sœur, ce qui est très dommage, car l’arc qu’elle traite est un de mes préférés dans le manga… Les OAVs sont dans la même veine.

Bref, à lire, à voir, un très bon manga qui traite de façon réaliste et très intéressante de thématiques bien contemporaines, sans répondre vraiment aux questions posées pour juste laisser le lecteur avoir son avis.

Voilà voilà.

Allez, sinon cette semaine, le chapitre 15 du Soleil d’Al-Ruh ! Enjoy ^^ !

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