Bonjour tout le monde ! ^^
Je continue à bricoler le site, ça occupe mes longues soirées d’hiver… Ah, on est en été ? Pardon, j’ai tendance à confondre…
Ouais bon, chuis mauvaise langue, on a plutôt eu une belle semaine, ici.
Je disais donc, je continue à bricoler le site, et comme vous pouvez le constater, désormais, quand vous arrivez, vous tombez sur les derniers articles, dont celui de la semaine, sans passer par la page “Accueil” devenue la page “À propos de moi”. Vous allez donc pouvoir commenter la news directement aussi sans être obligé de scroller les je-sais-plus-combien de comm’ de l’ex-page d’accueil. À moi, ça permet de faire directement mes news sans passer par la case copier-coller celle d’avant pour en faire un article”. :p
Enfin bref, j’espère que ça vous ira. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ^^ ! Je fais tout ça pour que le site soit plus lisible pour vous. 🙂
Alors, sinon, cette semaine, de quoi allons-nous donc bien causer. Bon , vu le titre de ma news, vous devez tenir une idée sur les deux. Et on va commencer par ça…
Les Gardiens de la Galaxie, que j’ai vu un peu à la bourre, et en vf, snif, est un film donc je n’avais pas spécialement entendu parler. J’avais dû voir le trailer, j’avais dû me dire que ça avait l’air sympa, sans plus. Mais bon, quelques bonnes critiques plus tard, je me suis dit why not, et voilà. Je précise tout de suite que je ne connais absolument pas le comic d’origine.
Alors qu’en dire…
Ben c’est plutôt du très bon, en fait. Bon, alors qu’on soit clair : à peu près aucune originalité, le scénar est aussi subtil que certains persos…
… mais on s’en fout, parce que ça marche, et mieux, ça assume totalement ses clichés, voir, ça en joue, et ça, c’est bon. Parce que c’est drôle et ça fait du bien.
Je sais pas vous, mais moi les super-héros “réalistes” et souvent déprimés et/ou déprimants de ces dernières années, ça devenait un peu pénible… J’adore Dark Knight, hein, vraiment, mais j’ai envie de me marrer aussi devant des trucs barrés et décomplexés et qui en jouent, en toute conscience, pour créer un décalage comique qui est très bienvenu. Parce que sinon, on aurait eu droit à un énième truc de plus, déjà vu revu rerevu, et donc vraiment sans rien de très marquant.
Bon, je vous fais un ‘tit résumé parce que comme souvent, celui d’Allociné est à côté de la plaque (mais qui fait les résumés sur ces sites bon sang ? Pourquoi on a l’impression qu’ils ont jamais vu le film ? Même si de base, ils doivent pondre un truc en avance avant la sortie, ils pourraient pas le reprendre derrière ?… Quand je pense au nombre de trucs que j’aurais pas vus ou lus si je m’étais contentée des résumés officiels…) : un jeune humain, enlevé et entraîné par un groupe de mercenaires extraterrestres, récupère un artefact, mais plein d’autres gens le veulent, l’artefact, et lui aussi, accessoirement, car sa tête est mise à prix. Envoyé en prison avec la nana verte (qui voulait l’artefact) et le raton-laveur cyborg et … l’arbre…? Extraterrestre végétal, on va dire (qui eux le voulaient lui), notre héros passe un pacte avec eux et un autre prisonnier pour s’évader, mais ceci fait, ils comprennent que l’artefact, c’est pas vraiment un jouet et après quelques bricoles, qu’il va falloir sauver la galaxie.
Oui, les scénaristes ont dû se dire que sauver la Terre, ça faisait vraiment réducteur et qu’il fallait voir plus grand que ça. Quelque chose à compenser,…? Passons ^^’ !
Comme je le disais, quasi aucun cliché du genre ne nous est épargné, mais ça fonctionne, donc, pourquoi se plaindre ?
Là où vraiment, par contre, le film m’a bluffée, c’est techniquement. Même si c’est de plus en plus rare, c’est quand même un des premiers film où pas une seule fois, je n’ai remarqué les effets spéciaux. Tout est très bien géré, le raton-laveur et l’arbre sont juste absolument bluffants de réalisme, pas le moindre fond vert visible, non vraiment, à ce niveau-là, respect.
Un petit bravo spécial à Vin Diesel d’ailleurs qui accomplit le tour de force de doubler son personnage dans toutes les langues…
… Mais bon, ça n’a pas dû être si dur en fait… Vous comprendrez pourquoi en voyant le film !
Bref, à voir pour rigoler un bon coup. Sur grand écran c’est sympa, mais je pense qu’à la télé ça passera bien aussi.
Bien. Alors maintenant, vous allez me dire, c’est quoi cette histoire de marguerites ?
C’est une blague toute nulle en référence à un manga que j’ai lu cette semaine et donc je voulais absolument vous causer. Désolée, ça va être moins marrant, mais j’y tenais.
Daisy, lycéennes à Fukushima, est un manga en deux tomes de Reiko Momochi, publié chez Akata.
Merci beaucoup à Gally de m’avoir prêté ce dyptique. 🙂
C’est présenté comme un shojo, et à voir la couverture on y croirait, mais pour moi c’est juste,… comment dire ça,… Un recueil de témoignages réels arrangé sous la forme d’un récit fictif, qu’un shojo.
Le pari était osé, et est relevé avec brio, à une nuance près que je développerai plus loin.
On suit donc le parcours d’une lycéenne et de ses trois meilleures amis dans le Fukushima d’après la catastrophe, ou la vie quotidienne des habitants de cette ville et des réfugiés, par ce prisme, qui est très intéressant, car du coup, on peut bien plus facilement ressentir de l’empathie pour les personnages, comprendre les enjeux, les questions, les souffrances comme les joies, comprendre les comportements les plus bas comme les plus nobles, que par un simple catalogue de témoignages, qui raconteraient la même chose, mais à mon sens, de façon moins marquante, car on s’attache malgré tout bien plus à un personnage fictif qu’on apprend à connaître qu’à un être réel qui ne fait que passer au milieu de dizaines d’autres.
Alors vous êtes prévenus : ce n’est pas drôle, il y a même des moments franchement tristes et poignants, mais je trouve que ça remet bien les pendules à l’heure. Là, on ne parle pas de radioactivité, de catastrophe finalement déshumanisée à coup de statistiques, on revient à la base : il y a des êtres humains qui vivent là, qui vivaient là, qui vivront là, et comment peuvent-ils vivre, survivre, après ça ? Ou comment, parfois, peuvent-ils renoncer ?
En fait, ce que j’ai trouvé très bien géré, c’est la multitude des opinions, des réactions, des situations, qui sont toutes crédibles. Bon, presque toutes… J’en arrive à mon bémol : je trouve la fin, certes sympa, mais un peu facile et convenue. Après, je vois très bien l’idée que l’auteure voulait soutenir avec cette fin, je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler, et c’est une idée très belle et très noble, vraiment, mais ça manque du coup de toutes les nuances du reste du récit, et c’est un peu dommage. Après, vu l’histoire, vu les enjeux, et surtout, vu ce que ça doit encore brasser au Japon, je comprends vraiment qu’elle ait voulu ce “happy end”.
Globalement, ce manga reste très bon, une bonne claque et une bonne piqûre de rappel. À lire vraiment, bon, pas un soir de déprime, hein, ‘faut pas déconner, mais à lire.
Ou alors vous le lisez avant d’aller voir Les Gardiens de la Galaxie. Niveau moral ça devrait équilibrer.
Bien, juste une bricole plus légère avant de conclure : n’oubliez pas la pétition ! On a passé les 400, là, on peut y arriver !!
Allez, le moment que vous attendez tous : le chapitre 40 du Soleil d’Al-Rûh. On approche vraiment de la fin et je sais vraiment pas quoi faire après ^^’…
Ah, et juste s’il y a des gens qui n’ont toujours pas compris la blague du titre, “marguerite” se dit “daisy” en anglais.
Bonne semaine à tous 🙂 !
ANNONCE IMPORTANTE : le tome 2 du Chant des Drows est momentanément épuisé, et je vais en profiter pour le reprendre, car je sais qu’il restait des fautes. Si vous en avez repérées, n’hésitez pas à me les signaler, en indiquant la page, s’il vous plaît. Merci !
C’est bieau louloute, tu travailles bien, j’ai tellement l’habitude d’aller tout à la fin pour poster mes com que j’ai pas vu qu’il fallait le mettre juste en dessous. coquine va !
Bonne semaine!
@Amakay : Oups ! Désolée ! Mais euh je l’ai dit pourtant… je préfère comme ça, les comm’ seront avec la news et pas perdus sur une page d’accueil mouvante… ^^’
Contente que ça te plaise sinon 🙂 !