Salut tout le monde !
En attendant le décalage horaire et tout en vous préparant une chtite surprise pour la fête des citrouilles, j’avais envie de causer un peu jeu vidéo.
Rien de révolutionnaire et je vais même parler de jeux auxquels je n’ai pour ainsi dire pas touchés… Mais ces jeux ont un aspect que je trouve très intéressant, dans la liberté qu’ils offrent au joueur et surtout la liberté sentimentale.
Le WE dernier, suite à discussion entre copines perverses yaoistes, je me suis mise à mater des vidéos youtube de messieurs qui se faisaient des bizoux. Jusqu’ici rien d’original, vous me connaissez, si ce n’est qu’on parlait de cinématiques de jeux vidéos.
Commençons par le début. Mass Effect est une trilogie d’action-RPG de Bioware. On est dans de la bonne SF avec (et dans *lol*) un univers très vaste et très développé, aussi bien bien sur la grande histoire (sauvons la galaxie blabla comme d’hab’) que sur la petite : l’histoire du personnage principal et aussi, donc, ses histoires de cœur en tout genre et de tous genres ^^.
Sorti en 2007, le premier Mass Effect n’a pas fait parler de lui pour ça, cela dit. Pour cause, moins d’interaction gay que dans ses suites. Certes, si on jouait une femme, car le jeu laisse au joueur le choix de sexe du personnage, on pouvait déjà avoir une aventure lesbienne, mais côté mec,… Ben, là, c’était hétéro ou ceinture.
Et en fait, c’est assez tristement logique. On est en 2007, encore loin du mariage pour tous, et surtout, j’imagine sans mal que dans la tête des développeurs du jeu, leurs joueurs sont des jeunes mâââles hétéro lambda et qu’on craint de les “choquer” en leur balançant ce genre de choses… Alors qu’une petite romance lesbienne avec une petite scène un peu chaude, ça, ça les gênera sûrement pas…
Racoleur ? Non, quand même pas. Et j’admets être un peu de mauvaise foi… ^^ Les scènes sont et resteront softs, et les persos assez curieusement toujours pudiquement habillés…
… Enfin moi en tout cas, je n’ai jamais dormi avec un soutif à armature ^^.
L’effort était tout de même louable et l’année suivante, en 2009 donc, un autre jeu sortait qui allait un peu plus loin.
Le premier opus de la saga Dragon Age proposait en effet la possibilité d’une romance gay en incluant dans l’équipe du héros un personnage clairement bisexuel en la personne de l’elfe Zevran.
Bref, une tentative de lancer le truc en douce ? Ça n’a pas fait tant de vague en tout cas et surtout, on note dès le premier Mass Effect et le premier Dragon Age que des joueurs malicieux programment des mods pour “débloquer” les romances, rendant des personnages tout à fait hétéro tout à fait homos…
Je m’explique pour les non-initiés.
Les mods sont une particularité des jeux PC. En gros, un joueur va aller reprogrammer un aspect du jeu pour le changer. Souvent, on ajoute des objets, on améliore les textures, ou, dans le cas de certains FPS, on crée sa propre map.
Ici, il suffit d’aller voir les codes des personnages et de s’arranger pour que les actions des romances se déclenchent même quand le personnage en face n’a pas le sexe initialement prévu par les programmeurs, ce qui les verrouillait. Ça ouvre juste les possibilités aux joueurs… C’est ainsi qu’on se retrouve à pouvoir sortir avec Alistair dans le premier Dragon Age ou draguer Kaidan dans le premier Mass Effect, ce qui n’est pas censé arriver du tout pour le premier cas, et seulement dans Mass Effect 3 pour le second (lire à ce sujet l’interview du doubleur US de Kaidan).
Bref, les joueurs ont eux-même changé la donne. Du coup, cause ou conséquence, les opus suivants vont offrir un plus large choix et cette fois de façon totalement officielle.
Et là encore, ce n’est rien de plus qu’un panel de choix. Le jeu lâche des pistes et le joueur en fait ce qu’il veut, et s’il n’est pas intéressé par un personnage, ce dernier fera sa vie sans lui, voire avec un autre personnage du groupe. Il y a des jolies nanas pour qui veut, de jolis mecs pour qui veut, personne pour qui veut, un peu comme dans la vraie vie, quoi. C’est aussi bête que ça…
Mais c’est intéressant aussi en terme de gameplay, de choix dans des scénarios où tous les choix ont leur importance, ceux-là comme les autres, et donc en terme de rejouabilité, car l’histoire peut réellement changer selon qu’on décide d’avoir une romance et avec qui.
Et surtout, encore une fois, ce n’est qu’un aspect de jeux immensément riches aux scenarii tentaculaires tout court. Mais c’est un aspect que je trouve vraiment sympa… Pas de prosélytisme pro ou anti, juste le choix.
Bref, on en recausera quand j’y aurais plus joué, si vous voulez, car formellement, je viens à peine d’attaquer le premier Mass Effect. Ouais, ben j’avais un tome 3 à finir !… Et là, un peu marre de la fantasy, je pars me balader dans les étoiles un moment. Mais pas d’inquiétude, je planerai sûrement pas plus que je ne plane tout court ^^ !
Je serai curieuse d’avoir vos avis, n’hésitez pas 🙂 !
Allez, cette semaine, le chapitre 28 de Pantin, et je vous souhaite une bonne semaine en attendant les citrouilles 🙂 !