Salut les gens 🙂 !
En ce magnifique dimanche de décembre et alors que le ciel bleu me donnerait presque envie de sortir en t-shirt faire mon devoir civique, mais je me méfie ^^, je me suis dit que j’allais vous causer d’un vieux yaoi jamais sorti officiellement chez nous, pour des raisons de droit entre autres, mais j’y reviendrai.
Haru wo daite ita (titre très difficilement traduisible, “haru” c’est le printemps, “wo” désigne “haru” comme étant un COD, le verbe “daku” signifie en gros “câliner”, “serrer dans ses bras”, voire carrément “faire l’amour”, et sous cette forme, il désigne une action passée qui dure. Voilà, maintenant faites-moi une phrase française avec ça ! Ça vous fait une super jambe, je parie…) est donc un manga yaoi de Nitta Youka, est un manga en 14 volumes initialement parus entre 1999 et 2006. A noter qu’une suite comptant à ce jour deux tomes est en cours de parution au Japon.
L’histoire est celle de deux acteurs porno, porno hétéro s’entend, et plus ou moins rivaux, qui se rencontrent au hasard d’un casting pour autre chose et de fil en aiguille, finissent ensemble.
Et c’est en gros le 1er tome. La suite raconte la dizaine d’années qui va suivre, comment leur histoire tout comme leurs carrières vont évoluer, les bons moments comme les mauvais, et ben c’est plutôt plaisant :). Ça change des sempiternelles bluettes de collégiens et autres romances de mafieux plus ou moins crédibles. Là, les problématiques, professionnelles, familiales, sociales, amoureuses sont très diverses et bien exploitées, même si on peut juger que quand même, ils sont globalement plutôt très vite et très bien acceptés par à peu près tout le monde… ^^’
C’est vrai qu’à relire aujourd’hui, ça a un petit côté un peu “old school”, mais ça n’est pas déplaisant. Le dessin est sympa, je trouve, et s’il peut sembler un peu balbutiant au début, je trouve que ça va en s’arrangeant.
J’ignore si cette œuvre sortira un jour sous nos cieux aujourd’hui bleus, car Nitta Youka a été dans les années 2000 victime d’un procès pour plagiat, car elle avait repris un nombre non négligeable de photos de mode dans ses dessins, parfois de façon très flagrante. Je ne jugerai pas ici de la justesse de cette condamnation, reste que dans les faits, la publication à l’internationale d’Haru wo daite ita a été suspendu, arrêté donc aux USA et cette interdiction n’a été levée qu’il y a un an ou deux. La publication a repris aux États-Unis, mais toujours aucune nouvelle d’une possible sortie en France.
C’est dommage, car comme je le disais, cette œuvre change des yaoi qu’on nous sert, mettant en scène deux adultes dans une relation sur la durée.
Merci, les filles, pour votre boulot 🙂 !
Un petit mot sur les OAVs pour finir.
Si les deux OAV d’Haru wi daite ita sont aisément oubliables, ni très belles visuellement si très intéressantes scénaristiquement, celles de Fuyu no Semi sont vraiment très bonnes.
Fuyu no Semi, “la cigale de l’hiver” rebaptisé Samouraï dans la tourmente pour sa sortie DVD française (non non non je ne dirais rien ça va encore m’énerver…) est à la base une histoire bonus du 4e, je crois, tome d’Haru wo daite ita. Il s’agit d’une tragique histoire d’amour entre deux samouraï, sur fond de guerres civiles qui ont déchiré le Japon lors de l’ère Meiji. C’est un drame, certes, mais c’est aussi une histoire magnifique à laquelle le boulot des animateurs rend vraiment hommage. 🙂 A voir, ça se trouve sans trop de mal.
Voilà voilà.
Sinon, je vous laisse aller lire le chapitre 33 de Pantin, et moi je vais aller me préparer pour aller faire mon devoir citoyen, tout ça.
Bonne semaine à tous !
Je l’adore, je le suis en anglais depuis un moment déjà
biz
@Amakay : J’avoue ne pas l’avoir plus lu que ça, la suite… ‘Faudrait… ^^ Biz !