Une question de genre… (Assignée garçon + Héritages 2 – 6)

Salut tout le monde !!

Blabla désolée du retard blablabla WE un peu chargé blabla vie réelle un peu compliquée en ce moment blablabla automne qui s’annonce apocalyptique etc…

Sinon ça va;

Cette semaine, chose promise, chose due, je vais donc vous causer un peu d’un petit web-comic canadien.

Assignée garçon est donc un webcomic canadien de Sophie Labelle, débuté en 2014.

Nous y suivons la vie de Stéphie, toute jeune transsexuelle en pleine transition, ainsi que ses proches, ses parents, ses amis, dans de petits strips assez courts, principalement comiques, mais souvent très cyniques, interrogeant la transphobie comme le sexisme ou l’homophobie, ou notre vision du monde si souvent binaire et surtout bisexuée, en général.

Je me suis un peu intéressée à ces fameuses questions de genre, à quelques études. J’avoue que, pour toute pas normale que j’ai plus ou moins toujours été, pas dans les clous et n’ayant aucune envie de l’être, j’ai par contre toujours acceptée et intégrée l’idée d’être une fille, puis une femme. Il y a en fait très peu de temps, à l’échelle de ma vie, que j’ai conscience des discriminations que ça implique un peu souvent, quoi qu’on en dise.

Si je suis contre les étiquettes à outrance, quelles qu’elles soient, ce n’est pas par rejet des différences ou volonté de les effacer, et encore moins pour nier le ressenti ou le vécu parfois très douloureux  de certaines personnes, mais juste parce que je m’en fous  à partir du moment où j’ai un être humain face à moi, que ce soit il, elle, ille, iel ou que sais-je. On se met d’accord sur ce qu’elle considère être et c’est plié.

Je trouve que c’est parce qu’on stigmatise et qu’on accorde une si grande, trop grande place à ces questions et que simplement se considérer tous comme des êtres humains tous égaux règleraient quand même pas mal de problèmes. Cet individu considéré comme un mâle veut qu’on parle de lui au féminin ? Et ben on dit “elle” et POINT.

Mais bon, point de grandes théories ou de longs discours dans cette BD, qui est juste du vécu qui remet les choses en place, sur des réalités bien plus basiques, mais ô combien révélatrices des stéréotypes et comportements sexistes latents et si bien intégrés dans nos têtes qu’on y fait même pas gaffe…

Ainsi, refuser à une enfant de 11 ans qui est “née garçon” d’aller dans les toilettes des filles sous le prétextes qu’elle risque en fait d’agresser les autres filles, puisqu’ “elle est un garçon”, en niant totalement les dangers de harcellement et d’agression qu’elle court dans les toilettes pour garçons…

Parce que c’est bien connu que le monde de l’enfance est merveilleux, que les enfants, surtout les graines de machos de 11 ans, et je sais de quoi je parle, sont des merveilles de tolérance qui ne brimeraient jamais un camarade différent. Ça se saurait… Si on acceptait de le savoir.

Je me dis souvent que les gens qui parlent du “paradis de l’enfance” n’ont jamais été enfants…

Mais bon. 

J’ai aimé cette BD pour son bon sens et comme je disais, son sens concret. C’est bien les beaux discours et les grandes théories, mais la réalité est un peu trop souvent oubliée dans des débats souvent stériles qui ne règle pas les questions réelles et urgentes… Comme où aller pisser. C’est souvent urgent.

Parce que si les enfants étaient globalement élevés dans la tolérance, le respect et l’égalité quel que soit leur genre, il n’y aurait pas besoin de toilettes séparées. Enfin moi ce que j’en dis…

Bref, n’hésitez pas à aller lire ça, c’est aussi intéressant que drôle et ça met pas mal de points sur pas mal de i.

Sur ce, moi je vais dodo. je vous laisse avec Alec et Mattéo pour le chapitre 6 de la seconde partie d’Héritages.

Bonne semaine à tous !!

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