Promare, le feu ça brûle. ^^

[Avertissement : cette news risque de contenir un nombre certain de jeux de mots douteux. L’autrice assume. Bizoux !]

Salut les gens 🙂 !

J’espère que vous allez bien, moi ça va mieux. J’ai passé une semaine bien pourrie, malade, pas top, mais là j’émerge. Je redémarre tranquille et tant mieux, parce qu’on passerait pas des semaines comme ça toutes les semaines… ^^’

Hier soir, j’ai été au cinéma Le Zola, qui a pour mérite indéniable d’être à 17 minutes de chez moi à pieds, mais c’est loin d’être son seul mérite, puisqu’il passait un film que je regrettais amèrement d’avoir loupé lors de sa sortie un peu trop confidentielle l’été dernier.

Promare (il parait que ça se dit “promèw” à l’américaine, moi là, en katakana, je lis “promea”, mais bon ^^) est un putain de bon film de Hiroyuki Imaishi. Un p’tit gars qui n’est pas tout à fait un noob quand même, si on considère qu’il bosse dans l’animation japonaise depuis 1996. Il a fait ses premières armes sur une petite série pas du tout connue, Evangelion… ^^’ Et si c’est surtout pour sa série Gurren Lagann qu’il est connu, depuis quelques années, quand sur son CV, on a Hellsing, Dead Leaves, Panty et Stocking et Kill la Kill, et j’en passe, ça va, on peut raisonnablement espérer du bon boulot.

Alors j’avais donc loupé ce film lors de sa trop confidentielle sortie l’été dernier, ce que j’avais regretté en voyant les excellents retours de ceux qui l’avait vu. Certes, le trailer laissait à voir une direction artistique très spéciale, mais dans la veine du studio Trigger, rien d’affolant, donc. On est très loin de Miyazaki, mais ce n’est pas dérangeant en soi.

Ce film est vraiment excellent. Visuellement, c’est très impressionnant, tant niveau animation que design. Comme je le disais, la DA est très particulière, mais l’idée des formes géométriques pour figurer les éléments est très sympa. C’est très coloré, ça foisonne, ça pète dans tous les sens, un vrai feu d’artifice, jubilatoire et réjouissant.

Je suis sortie de la salle avec un grand sourire et une patate qui m’a fait grand bien !

L’histoire part d’un concept simple, mais il est très bien développé, permettant de nombreuses péripéties, de nombreux twists et une montée en puissance dramatique (au sens narratif, pas dépressif) assez dingue, si on considère que le climax dure pratiquement la moitié du film avec lui-même beaucoup de twists et de péripéties !! ^^’

La Burning Rescue

Dans un futur proche, des humains mutants quelque peu brûlants, appelés burnish, ont provoqué un incendie mondial qui n’a pu être maitrisé qu’à grand peine. Trente ans plus tard, un groupe de terroristes, les Mad Burnish, commet encore des attentats et face à eux se dresse la Burning Rescue, des super-pompiers qui ont le feu sacré, surtout Galo, un petit gars très énergique, débordant de bonne volonté et, il faut bien l’admettre, un peu con et sacrément tête brûlée.

C’est un euphémisme de dire qu’il est têtu, Galo. C’est bien simple : il ne renonce JAMAIS. Et c’est comme ça qu’il parvient à arrêter Lio, le leader des Mad Burnish, un mec qu’il ne faut pourtant pas trop chauffer, car il s’enflamme vite et fort. Au sens propre. Lio et ses sbires arrêtés, tout devrait aller mieux… Sauf qu’on est dans un manga, donc les choses ne sont pas si simples et peut-être même bien que les vrais méchants sont ailleurs… Suspens suspens !

Cette histoire est cool, souvent drôle, malgré les tensions et les enjeux, et surtout complètement barrée, avec pourtant un fond bien plus intéressant qu’on pourrait le penser. Vous me connaissez, je n’aime pas les incohérences et les trucs qui sortent de nulle part. Sauf des fois quand c’est totalement assumé. Et quand un film assume son délire au point que, alors que les héros sont dans la mouise la plus totale, il appelle l’arme qui va sortir de nulle part pour les sauver “deus ex machina”, littéralement, dans sa diégèse, là, il signe un tel “allez on s’en fout, YOLOOOOOO !!!” que OK, on se laisse embarquer et on se marre. ^^

Lio et Galo

Petit mot sur la VF. Déjà, amicales salutations à notre ami Misterfox, bien contente de t’avoir recroisé et j’attends ta vidéo avec impatience. 🙂

Cette VF a pour particularité d’avoir fait l’objet d’un financement participatif et d’avoir été réalisée pour la sortie DVD du film, prévue en mars. C’est à cette occasion que le film a pu ressortir dans quelques salles, et que j’ai donc pu le voir, youpi, et c’est vraiment à noter. Notre ami renard nous disait avant le film que les doubleurs avaient eu à cœur de vraiment bien faire leur boulot, du fait de ce financement de fans. Ben ça s’entend. Ils y vont à fond, les gens. Eux aussi, ils ont eu le feu sacré, sur ce coup-là. Même si le film s’y prête, on sent vraiment que toute l’équipe s’est éclatée aussi et c’est un plaisir à entendre.

Bon, il faut dire honnêtement que les doubleurs choisis n’ont plus vraiment rien à prouver… Quand on a Cédric Dumont (Ashitaka), Geneviève Doang (Lunafreya) et Donald Reignoux (Spiderman) dans le casting, comme dit plus haut, on peut s’attendre à du bon boulot… Raisonnablement ! ^^

Puisqu’on est dans le son, la BO est très pêchue et ça colle vraiment à l’ambiance du film.

Leçon de secourisme n°1 : le bouche à bouche

Pour finir, je dois faire un aveu et un mea culpa à un certain nombre de yaoistes. J’avoue que quand je voyais passer les fanarts mettant en scène Lio et Galo dans des situations euuuuuuuuh, parfois assez incendiaires aussi, je me disais “rah non mais y en a marre, ça y est, deux ennemis, c’est bon, le délire du ‘en-vrai-ils-s-aiment’, argh ça me saoule”.

Bon.

Bon bon bon.

C’est vrai, cette tendance à faire du pairing forcé avec des rivaux/ennemis avérés me gave. Sauf que là, ben, il faut bien admettre, et je ne vais pas spoiler, que la relation de ces deux jeunes gens est loin d’être aussi claire et que, même si perso, je n’y crois pas trop, je comprends tout à fait qu’on puisse l’interpréter de façon sentimentale. Si si, j’admets, j’ai préjugé, bouh pô bien. Si on est un ou une fan de yaoi un peu tordu(e) qui voit donc le mâle partout, y a de quoi se dire que ouais ouais on nous la fait pas.

Sont-y pas mimis !

En conclusion, Promare est un excellent film, un OFNI* jubilatoire qui fait du bien, qui donne la pêche, une œuvre clairement atypique, clairement pas grand public, et à déconseiller aux épileptiques d’ailleurs, mais waouh, quel plaisir de se laisser embarquer dans ce délire deux heures, d’en prendre plein les yeux, au milieu de combats dantesques, de dragons de feu géants et d’alliances improbables, le tout sur une animation dingue et une musique folle…

Vraiment à voir si vous en avez l’occasion et que vous pensez adhérer au délire !

Sur ce, je vous souhaite une excellente semaine et je vous dis au We prochain pour la suite du Petit Papillon !

*Objet Filmique Non Identifié

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