Salut les gens !!
Bonnannée tout le monde et merci d’être là, je vous souhaite tout plein de bonheur et de réussite et de tout ce que vous voulez, tant que ça reste légal hein. ^^
J’espère que vous avez pu profiter de vos proches, nous on s’est bien amusé et on s’est bien fait péter le bide, toujours ça de pris en attendant la suite…
Mais fi de ces prédictions, on verra bien quand on y sera et parlons donc de films cools pour se changer les idées avant la fin du monde ! 🙂
Ron débloque est un sympathique petit film d’animation passé un peu inaperçu et ce n’est honnêtement pas le film de l’année, mais ça reste très cool.
A une époque où chaque enfant a un B-bot, un petit robot de compagnie qui gère toute sa vie sociale et amicale en fonction d’algorithmes d’affinités prédéfinies, nous rencontrons Barney, apparemment le seul enfant de son école à ne pas en avoir, sans doute parce que sa famille, composée de son père un peu à l’ouest et de sa grand-mère vieille bricoleuse fofolle (et un des meilleurs persos du film), n’a pas les moyens.
Malmené par ses camarades, Barney ne rêve que d’avoir lui aussi un petit robot pour s’intégrer et finit par en avoir un pour son anniversaire. Mais ce qu’il ignore, c’est que c’est un modèle “tombé du camion” (au sens propre d’ailleurs) et donc bien bugué… Mais n’est-ce pas justement parce qu’il est hors-normes et pas formaté que ce B-bot, baptisé Ron, va pouvoir devenir un véritable ami et pas juste une simple machine répondant à des algorithmes ?
Alors j’avoue, autant j’ai bien aimé ce film, très sympa comme je disais, coloré, distrayant, avec des persos hauts en couleur (vrai big up à la grand-mère), très bien animé et simple sans être simpliste niveau scénar, autant ben je n’ai pas trop compris où il voulait en venir sur le fond. Que les réseaux sociaux et le fait de ne se fier qu’à des données préconçues pour se définir et définir nos vies et nos relations, ce n’est pas top et que ça ne vaut pas de “vrais” amis ?… Euh, alors je ne sais pas vous, mais j’étais au courant et en plus, ce côté “il n’y a de vraies amitiés qu’IRL”, euh non… Non, j’ai plein d’amis que j’ai connus en ligne et ça n’en reste pas moins de vrais amis, même si c’est bien sûr très cool quand on arrive à se voir “en vrai”…
Donc, bon film qui aurait mérité un scénar un peu plus poussé, mais bon film quand même.
Note : Sympa/20.
Passons maintenant à un autre film qui n’a pas soulevé plus que ça l’enthousiasme des foules, malgré qu’il soit bien agréable aussi, à savoir Encanto, la fantastique famille Madrigal, le dernier Disney.
Vous connaissez mon amour très relatif pour Disney, mais ma carte ciné illimitée est mon amie et du coup, je me casse bien moins la tête quand il s’agit d’aller voir un film que je soupçonne d’être moyen… Par contre, merci aux cinémas de considérer qu’il n’y a pas de public adulte en journée pour les films d’animation – – ‘, du coup vu en VF… Sérieux, réserver les séances en VO à la soirée, en 2021 en France, ‘serait temps d’en recauser les gens ! D’autant que vous n’avez visiblement plus ce souci avec les films live. Ça serait bien d’admettre qu’il y a un public adulte et/ou anglophone pour l’animation en journée… Mais bon.
Alors encore une fois, pas du tout un mauvais film, mais clairement pas le Disney du siècle non plus.
Nous nous retrouvons donc en Colombie, à une époque indéterminée, mais apparemment pas contemporaine. Je passerais sur le goût de Disney pour l’Amérique latine ? Après Coco, la Colombie ? Pied de nez à Trump ? … Passons.
Dans un village littéralement cerné de montagnes vit une communauté réfugiée là, rescapée d’un massacre, et avec à sa tête la famille Madrigal. C’est sa doyenne, veuve et grand-mère aujourd’hui, qui, lors de la fuite, a vu jaillir de terre à la fois les montagnes protectrices et une maison magique, avant de découvrir que chacun de ces trois enfants avait reçu un pouvoir particulier permettant d’aider la communauté, puis tous ses petits-enfants après eux… Tous sauf Mirabel, restée sans pouvoir, mais qui se donne pourtant à 200% pour que, tout de même, sa famille soit fière d’elle.
Alors que son plus jeune cousin reçoit son pouvoir à son tour, Mirabel voit la maison s’effondrer… Mais elle n’a que le temps d’appeler à l’aide que tout semble aller bien. A-t-elle rêvé ou bien le pouvoir ancestral est-il en train de vaciller ? Et qu’y peut-elle, elle qui n’a aucun pouvoir… À part si c’était justement ça, son pouvoir ?
Encanto est un film très beau, très cool, musicalement acceptable, même si j’aurais aimé le voir en VO à ce niveau, les personnages sont bien campés et j’avoue que le scénario, pour simple qu’il soit aussi, m’a intéressée. Mais je suis d’accord avec les critiques qui le trouvent claustrophobe et sans grand souffle épique comme on en a connu. La faute à son concept même : tout se passe dans cette maison, dans cette vallée enfermée, donc niveau voyage ben forcément, on y perd… Même si les chambres, à l’image du Tardis, sont, magie oblige, bien plus grandes dedans qu’elles le paraissent dehors, ça reste limité.
Certains enjeux sont un peu bancals, bref, ça aurait mérité, encore une fois, plus de développement, mais il y a une chose par contre qui m’a vraiment plu, c’est que l’absence de réel antagoniste pose d’autres questions et que la relation entre Mirabel et sa grand-mère reste très intéressante. Surtout sa résolution et ce qu’elle implique de reconnaissance mutuelle de leurs souffrances mutuelles. Rien que pour ça, très loin des habituelles histoires de parents/grands-parents cons qui doivent accepter qu’ils le soient pour évoluer et surtout laisser leur descendante s’émanciper, et bien là, le message va dans les deux sens et j’ai trouvé ça très beau.
Bref, Encanto est un Disney un peu atypique, mais qui reste un bon moment.
Note : petit Disney/20.
And the last but not le least…
SOS Fantômes L’Héritage, suite officielle des deux films des années 1980, est une histoire de famille à tous les niveaux. Déjà parce que ben, ça raconte une histoire de famille et ensuite parce que c’est le fils du réalisateur des premiers qui réalise cette suite.
Tout un programme, donc.
Alors pour info avant de me lancer dans le vif du sujet, j’ai vu les deux premiers films il y a beaucoup trop longtemps pour que je m’en souvienne précisément. Donc, autant je pense que les personnes qui hurlent à l’overdose de fanservice sur ce film ont sûrement raison, autant perso, ça ne m’a absolument pas gênée, puisque j’ai plus deviné les clins d’œil que vraiment vu toutes les références. Rien de dérangeant, donc.
Mais reprenons par le début. Une mère célibataire fauchée hérite d’une vieille maison paumée au fin fond du trou du c** des USA à la mort de son père, qu’elle n’a jamais connu, puisqu’il a disparu là-bas en l’abandonnant. Sans autre choix, elle s’y rend avec ses deux enfants, un ado mécano et une petite surdouée asociale, et ils découvrent la maison remplie d’un invraisemblable fatras d’un vieil homme réputé fou… Mais l’était-il vraiment, ou bien n’était-il pas, au contraire, un homme tout à fait sensé se préparant à lutter contre un danger que personne ne veut voir ?
Et ben vous savez quoi ? J’ai beaucoup aimé ce film.
Aussi bien sur le fond que sur la forme, j’ai vraiment passé un très bon moment.
C’est porté par des acteurs tous très bons, mention spéciale à la petite Mckenna Grace qui est vraiment bluffante (même si là encore j’ai vu le film en VF), le scénar est prenant, certes plein de facilités (oh ce magasin est totalement vide alors que le perso y fait ses courses, c’est euh, pratique pour que personne ne remarque pas le gros monstre qui s’y trouve… ^^’), mais on s’en fout, c’est fun et encore une fois, je n’en attendais rien et j’ai été d’autant plus agréablement surprise.
Sans spoil, l’hommage à Harold Ramis, l’acteur des films originaux, décédé en 2014, est vraiment très bien mis en scène et très touchant.
À voir donc, si ça vous dit, c’est vraiment une suite qui, pour une fois, vaut le coup. 😊
Note : Suite pas du tout de trop /20.
Voilà voilà.
Sur ce, le chapitre 58 du Petit Papillon vous attend sagement sur sa page, retour dans le passé ou la suite des souvenirs d’Adel, et moi je vous souhaite encore une très bonne année, et une très bonne semaine.
À tout bientôt ! 😊