Une autre histoire de famille (La Famille Asada)

こんにちは、みんな !

Ah oui non, pardon, je traduis… ^^

Salut tout le monde ! 😊

Pardon pardon, je commence à comprendre quelques phrases quand j’entends du japonais, du coup voilà, ça me fait plaisir, alors je partage !…

Ah-hm. Comment s’accrocher aux branches…

J’espère que vous allez bien, en ce mois de février un peu trop printanier. Moi ça va… J’avance, pas assez vite, mais j’avance, et j’apprends à me satisfaire de ça pour le moment. ^^”

Merci infiniment tout plein de vos retours concernant mon questionnement de la semaine dernière. J’ai vraiment une commu’ en or… Franchement, merci de votre gentillesse, gardez la bien et faites-en profiter le plus de gens possible ! Dans ce monde où les cyniques se croient encore trop rebelles et subversifs, les naïfs (je reste polie), c’est justement la bienveillance qui l’est à mes yeux… Mais vaste débat. 😉

Merci, dans tous les cas. 🙂 Je vais donc suivre ce que je vous avais annoncé : encore un chapitre ou deux du Petit Papillon, le temps de finir de les marier, et on passera à autre chose quelques temps, le temps de se changer les idées. 🙂

Et puisqu’on parlait de gentillesse, ça vous dirait un petit film tout gentil, rigolo, émouvant juste ce qu’il faut et qui respire l’envie de vivre, de profiter et de garder la mémoire de tout ça ? ^^

La Famille Asada est le cinquième film de Ryotâ Nakano,  a priori le premier à sortir en France, avec Kazunari Ninomiya dans le rôle principal, autour duquel gravitent Haru Kuroki, Satoshi Tsumabuki, Jun Fubuki et Mitsuru Hirata, entre autres personnages tous marquants et tous excellemment interprétés, y compris et surtout les enfants… Je tire vraiment mon chapeau à la direction d’acteurs. C’est incroyable de réalisme, de sincérité, d’humanité… Tous les acteurs transpirent tout ça de façon absolument bluffante.

Inspiré de faits réels, du vrai parcours de Masashi Asada, photographe japonais, ce film raconte donc le parcours de ce jeune homme hésitant, qui manque cruellement de confiance en lui. Mais, poussé par ses parents et son frère, et aussi sa petite amie (une des meilleures scènes de demande en mariage que j’ai jamais vues !!!), qui croient bien plus en lui que lui-même, qui vont le pousser, l’inspirer, il va parvenir à maitriser son art et devenir un photographe reconnu.

Masashi Asada s’est fait connaître, dans les années 2000, pour les photos de sa famille mise dans des situations loufoques. Aimant photographier ses proches depuis son adolescence, sur l’impulsion de son père, homme au foyer tranquille (et qui m’a donné faim tout le film avec ses petits plats…), Masashi va leur demander quels étaient leurs rêves et s’appliquer à mettre ces derniers en scène le temps d’un cliché. Pompiers, yakuzas, restaurateurs… C’est ce drôle d’album de famille qui, suite à bien des péripéties, va faire gagner au jeune homme un prix prestigieux et lancer sa carrière.

Suivront quelques années paisibles avant un certain tsunami.

En mars 2011, un tremblement de terre sans précédent secoue l’archipel, suivi d’un raz de marée et d’une catastrophe nucléaire qui ont marqué le monde entier.

Et c’est là le pari très risqué du film, et parfaitement réussi à mes yeux : faire de ce champ de ruines la base d’un message de vie et d’espoir, en faire jaillir ce que l’humain a aussi de meilleur, même au milieu de la destruction.

Car si les Japonais sont connus pour leur pudeur, celle-ci, dans ce contexte, est parfaitement juste et pesée. Il ne s’agit pas de nier l’ampleur du désastre, mais de le ramener à échelle humaine, à ces miettes qu’on bricole comme on peut dans ces cas-là pour continuer d’exister quand même.

Masashi ne peut photographier que les personnes qu’il comprend, avec qui il a pu lier un lien suffisant pour être sûr de ne pas les trahir. Si c’est donc assez naturellement qu’il se rend très vite sur les lieux du drame pour retrouver une famille qu’il avait photographiée quelques temps plus tôt, c’est tout aussi naturellement qu’il se retrouve incapable de photographier quoi que ce soit.

Mais son chemin croise celle d’un jeune homme qui rassemble et nettoie les photos et albums de photos retrouvés dans les décombres pour les restituer à leurs propriétaires ou leurs proches… Touché, forcément, notre photographe met vite la main à la pâte. Rejoint par une femme très énergique, le duo devient un trio qui tient bon, sous le regard d’une fillette qui, elle, cherche désespérément le visage de son père au milieu de ces milliers de clichés, voulant plus que tout une ultime “photo de famille”…

Ce film est, comme je le disais, incroyablement bien joué. Il est aussi remarquablement bien écrit et réalisé. Il est drôle quand il faut, émouvant sans être larmoyant, et tout en pudeur quand il le doit. Je me suis fait la réflexion en le voyant, et plusieurs lectures d’articles me l’ont confirmé, mais il fracasse aussi un nombre de clichés impressionnants, tranquillement, sans en avoir plus l’air que ça. Vous le savez, j’aime beaucoup le Japon, mais très honnêtement, j’ai rarement vu une famille si saine, si belle, si hors-normes surtout, présentée si naturellement dans un film japonais. Le père est homme au foyer, la mère travaille, ben oui, et alors ? Le fils cadet part pour ses études, sèche ses cours et revient couvert de tatouages, et alors ? Sa mère s’inquiète un petit peu et s’assure qu’il est conscient de ce que ça peut impliquer. Il faudrait qu’il trouve un travail, mais bon, c’est surtout important qu’il se trouve et devienne ce qu’il souhaite. Sa petite amie l’attend, patiemment, mais lui botte les fesses quand il faut, parce qu’il faut bien ça pour le faire avancer…

J’ignore quelle part de liberté le réalisateur a pris par rapport à la vie réelle du photographe, mais celui-ci, avec ses proches d’ailleurs, a participé au projet et beaucoup aidé, ne serait-ce qu’à la reproduction des fameuses photos de famille par lesquelles tout a commencé. Dans tous les cas, cette version de l’histoire est tout à fait plaisante.

Au-delà d’interroger notre rapport aux images, à la mémoire, aux souvenirs et au deuil, à la vie, finalement, et à ce qui en restera (thèmes qui parlent beaucoup à l’historienne et  à l’autrice, vous commencez à me connaître), ce film est un cri de vie tout simple. Peut-être un peu naïf, à la limite, mais jamais maladroit et on ne peut pas nier la sincérité et l’humanité. C’est une vraie comédie, une vraie tranche de vie, une belle balade avec des personnages souvent drôles, parfois émouvants, mais toujours touchants et humains. Un peu de bonheur au milieu de la morosité ambiante, une lueur qui fait du bien. Bref, une œuvre que je ne peux que vous recommander chaudement. 🙂

Voili voilou, c’est tout pour moi cette semaine !

Prenez bien soin de vous, et à la semaine prochaine pour la suite du Petit Papillon !! 🙂

 

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