Ça jetterait presque un froid… [Les Cinq Légendes]

Salut tout le monde ! 😊

Merci beaucoup pour vos retours sur le début de Sur les traces de la louve blanche, la suite la semaine prochaine et je vous rappelle aussi que je serai, dimanche prochain, le 16 avril, sur la brocante des Intergalactiques, MJC Monplaisir à Lyon 😊 !!

Et ben vous savez quoi ?

Le monde est petit. Tout pitipitipitit.

Je vous en ai déjà parlé, mon ciné repasse des (plus ou moins vieux) films d’animation le dimanche matin. Aujourd’hui, donc, à défaut d’aller chasser les œufs (il paraît que je n’ai plus l’âge, mais ce n’est pas grave, j’ai eu mon quota de petits poissons en chocolat la semaine dernière), j’ai donc traversé mon parc unique et préféré pour aller découvrir un film dont j’avais toujours entendu beaucoup de bien sans jamais l’avoir vu… Un film de Noël comme de Pâques, d’ailleurs, bon timing donc.

Les Cinq Légendes, Rise of the Guardians de son titre original, est donc un film d’animation américain de Peter Ramsey, du studio DreamWorks, sorti en 2012. Ce film est adapté des livres de William Joyce (apparemment non disponibles en français), The Guardians of Childhood. Cet auteur, œuvrant lui-même dans le cinéma d’animation, depuis un petit film appelé Toy Story, a d’ailleurs scénarisé cette adaptation.

Bon, résumé d’Allociné aux fraises, blabla, vous avez l’habitude, reprenons donc !

Le film s’ouvre sur la naissance, pourrait-on dire, de notre héros : Jack Frost. Peu connu sous nos cieux, Jack Frost est, pour faire simple, l’esprit de l’hiver dans le folklore anglo-saxon. Ici, c’est un grand adolescent mince, aux cheveux blancs et aux yeux clairs, porteur d’un bâton qui, apparemment, lui donne ses pouvoirs : créer le givre et ses magnifiques motifs, faire neiger, faire geler. Solitaire, invisible des humains qui ne croient pas en lui, ce qui le désole, il n’en demeure pas moins espiègle et s’amuse, selon l’humeur, à faire glisser des gens sur une flaque de givre ou à provoquer des batailles de boules de neige entre enfants.

Jack n’est pas le seul être surnaturel dans ce monde et nous en découvrons vite plusieurs autres : le père Noël, le Lapin de Pâques, le Marchand de Sables et la Fée des Dents, l’équivalent anglo-saxon de notre Petite Souris (qu’on croisera d’ailleurs et les quelques notes de La Marseillaise qui accompagnent sa courte apparition m’ont personnellement bien fait marrer). Si d’autres sont évoqués, on ne les verra pas, à une exception, bien sûr, de l’antagoniste de notre histoire : le Croquemitaine.

Car ce dernier, chassé par les quatre susnommés, les « Gardiens de l’enfance » des romans, des siècles auparavant, est de retour, bien décidé à plonger le monde dans la peur et le désespoir. Et nos quatre larrons, bien décidés à lui barrer la route comme autrefois, se voient adjoindre plus ou moins contre leur gré et le sien un cinquième partenaire en la personne de Jack Frost… Car Jack a été désigné pour être un Gardien, lui aussi. Sauf qu’il ne sait pas plus que les autres ce qu’il a à faire dans cette galère… Et bien sûr, le temps presse, sinon, ce n’est pas drôle.

Je vous en ai plusieurs fois parlé ici, DreamWorks est un très grand studio d’animation, le seul à tenir encore vraiment la dragée haute à Disney aux USA. Ce film n’est pas en reste dans leur collection. Pour l’avoir vu avec une amie (bizou d’ailleurs si tu me lis), nous avons toutes deux été séchées de l’incroyable foisonnement de détails dans la direction artistique du film. Visuellement, chaque lieu déborde d’idées qui le rendent à la fois unique et vraiment porteur d’ambiance et de sens pour servir la narration. Le palais du père Noël est ainsi une incroyable ruche, où des yétis et des lutins courent dans tous les sens pour fabriquer les jouets, tout comme le Lapin vit dans d’immenses galeries souterraines fleuries où des petits œufs trottent de partout… Les décors regorgent de détails pour des plans parfois quasi subliminaux. Le travail accompli est juste démentiel…

Parallèlement à ça, un très grand soin a aussi été apporté au charadesign. Le père Noël est ainsi un géant tatoué à l’accent russe improbable (mélange, à mon avis, du Santa Claus/père Noël occidental, du St Nicolas est-européen, avec une touche du Ded Moroz russe). Le Lapin de Pâques, anthropomorphe, tient du farouche guerrier aborigène. La Fée des Dents virevolte de partout, pétillante avec ses ailes et ses plumes, entourée de ses nuées de petites fées-ouvrières. Le Marchand de Sable, d’allure débonnaire, seul personnage muet de la bande, est lumineux, comme les rêves qu’il apporte, comme son sable, donc les effets, tant sous sa forme de nuage que de fils, prenant autant de formes qu’il y a de rêves, sont très joliment travaillés. Quant à Jack, s’il est assez loin de son image traditionnelle, même si celle-ci est diverse, ce n’est pas pour rien qu’une fois n’est pas coutume, je vous l’ai décrit. C’est que ce charadesign le met en parfaite opposition avec le Croquemitaine, ennemi du groupe qui devient très vite le sien, les cheveux aussi noirs que ceux de notre héros sont blancs.

Parlons-en, du Croquemitaine. Tout en ténèbres, tout en longueur, ombre filiforme rongée, comme Jack, par le fait d’être invisible aux humains qui ne croient plus en lui, lui veut régner, comme avant, sur un monde d’obscurité et de peur… Un monde de cauchemars, à l’image des fantomatiques chevaux noirs qu’il crée et qui le servent. Ou, pour être exacte, de juments noires, les « nightmares » des légendes, qui ne sont jamais, au sens premier, que les « juments de la nuit ». Très belle mise en image de ce concept que j’ai, pour ma part, toujours trouvé aussi inquiétant que poétique. ^^’’ Un méchant certes classique, mais au combien menaçant, efficace, bref, un personnage aussi soigné que les autres et qui sert parfaitement le film.

Mais donc, vous demandez-vous sans doute si vous avez suivi, pourquoi donc ai-je commencé cette bien trop longue news par « le monde est petit » ?… Parce que, en rentrant et en faisant mes habituelles recherches, j’ai retrouvé des têtes que je connaissais déjà bien sans le savoir, parce que oui, je n’ai pas une très bonne mémoire des noms.

Bon, j’avais vu Guillermo Del Toro au générique, à la production, tiens tiens. Celui-là, quand même, je sais qui c’est. Mais c’est en (re)voyant la filmo du réalisateur, Peter Ramsey, que je m’ai dit : « Ah ben oui, d’accord. ». Alors, ceux qui l’ont reconnu se marrent déjà et pour ceux qui, comme moi, ne se souvenaient plus… Ce monsieur a été un des trois réalisateurs d’un petit truc qui n’a pas du tout foutu un énorme coup de pied dans toute la production d’animation il y a quelques années… Je vous en avais parlé à l’époque, je vous en ai reparlé il y a quelques mois… Spiderman New Generation.

Les Cinq Légendes est le premier long-métrage de Peter Ramsey, et bien avec le recul, ce n’est rien de dire que c’était une entrée en fanfare, à plusieurs niveaux d’ailleurs, si on considère qu’il a été le premier Afro-Américain à réaliser un film d’animation de cette envergure à Hollywood.

Pour finir, un petit cocorico sur l’excellente bande originale signée Alexandre Desplat, un artiste plutôt productif quand on voit sa bio… 162 œuvres en 30 ans de carrière, allant du gros blockbuster international au petit film indé intimiste… Non, juste, respect, monsieur. ^^’ BO que je réécoutais d’ailleurs en écrivant ces lignes (elle est sur ToiTube) et qui vient juste de s’achever… Signe pour moi qu’il est temps que je rende l’antenne, à vous les studios.

Conclusion ? Un petit Wahou/20. Très bon film, très impressionnant premier film, belle histoire, bons personnages et une DA vraiment bluffante. À voir ou revoir, si, comme toujours, c’est votre came ! 😊

Sur ce, j’ai faim… Donc, je vous abandonne, prenez soin de vous, évitez les overdoses de chocolat et je vous dis à la semaine prochaine pour la suite de Sur les traces de la louve blanche, ou IRL à la brocante ! 😊

 

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