On se fait une toile ?… [Spider-Man : Across the Spider-verse]

Salut tout le monde !

Alors, comment ça va chez vous, entre la canicule, l’inflation et les tremblements de terre ? ^^”

Blague pas drôle à part, big hug aux personnes de l’ouest secouées hier et cette nuit, je croise plein de doigts pour vous !!

Bon, je ne peux pas grand chose pour les deux derniers, mais pour la canicule, je ne saurais que trop vous conseiller d’aller vous enfermer quelques heures dans une salles obscures, car il y fait frais, pour ne pas dire froid.

Y a des salles où ils abusent une bolinette sur la clim…

Allons donc nous faire une toile avec Spider-Man et ses potes !

Je crois que je viens de gagner cinq ans de Purgatoire des Blagues Nulles avec celle-là.

Les plus fidèles d’entre vous s’en souviennent, j’avais, à l’époque, été voir Spider-Man, Into the Spirder-Verse avec une certaine appréhension, due à ma crainte que les critiques trop dithyrambiques ne me survendent un film sympa-sans-plus. Et ils se souviennent aussi d’à quel point ce film m’avait séchée par son inventivité, tant visuelle que narrative, à une époque où les blockbusters super-héroïques commençaient à me gaver (spoiler : ça ne s’est pas arrangé depuis à ce niveau).

J’attendais donc sa suite avec autant d’impatience que d’appréhension, aussi enthousiaste à l’idée d’en avoir une deuxième dose que croisant plein de doigts pour que Sony n’ait pas sabordé le projet à coup de ces décisions de production, disons, hasardeuses…?, dont les grands studios comme lui ont le secret.

J’ai volontairement snobé toutes les critiques du film à sa sortie pour ne rien me spoiler du tout, et j’ai bien fait, mais la simple lecture des titres des articles ou des vidéos laissait à penser que ça sentait plutôt bon. Je les ai bien sûr rattrapés depuis.

Spider-Man, Across the Spider-Verse est donc un film d’animation américain réalisé cette fois par Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin Thompson, toujours coécrit par son producteur Phil Lord, par contre, cette fois avec Christopher Miller. A noter que Peter Ramsey est toujours de l’aventure, cette fois à la prod.

Je ne vais rien vous dire de l’histoire, à part que c’est la suite du premier, donc, la suite des zaventures de Miles Morales et ses spider-potes des autres dimensions, et que, contrairement à d’autres, je pense qu’il est préférable d’avoir vu ce dernier pour aller voir celui-là. Car, même si l’histoire nous est résumée, ça reste tout de même très succinct. Or les nombreux personnages et leurs rapports, point fort du récit pour moi, ne sont vraiment compréhensibles que si on a bien en tête la genèse de leurs relations dans le premier film.

Et puis, c’est un très bon film, alors c’est toujours bien de le voir. ^^

Cette suite, donc. Qu’en dire à part que…

EH BEN PUTAIN² !!!

Ce film est juste incroyable.

Je n’irai pas jusqu’au “miracle” que décrivent certains, mais on a là un exemple flagrant de quelque chose dont je vous ai déjà plusieurs fois parlé : ce qui se passe quand un studio lâche la grappe de ses équipes de créateurs. On obtient une œuvre visuellement dingue, narrativement très bien géré, bref, un film qui enterre son prédécesseur déjà incroyable en son temps.

Pour faire simple, je pense que, devant le succès du premier, relatif financièrement, mais indéniable au niveau critique et de son aura depuis, Sony a gentiment ouvert les vannes et laissé carte blanche à l’équipe qui s’est donc fait plaisir. C’est donc le level du dessus niveau visuel, ce qui est en soi déjà dingue en soi.

La narration visuelle est d’une richesse incroyable, chacun des mondes, pour ne pas dire chacun des personnages, que nous allons voir ayant sa patte graphique propre, son ambiance visuelle et esthétique, sonore même. Autant que les personnages et leurs dialogues, les lieux, leurs couleurs, leurs architectures, tout nous raconte sans cesse des choses, et c’est très bien fait. Même si je ne jugerai pas de la façon dont le multivers était géré dans le 2e film Doctor Strange, je suis d’avis que ce film, tout comme d’ailleurs Everything Everywhere All At Once, d’ailleurs, explore avec une grande intelligence et un remarquable savoir-faire sa thématique. Thématique au service d’un récit certes entendu sur le passage à l’âge adulte, l’amitié et la famille, mais on ne boudera pas son plaisir devant la justesse de traitement de tout ça.

Car le tout est porté, encore une fois, par une galerie de personnages globalement très bien écrits. Je dis globalement, car j’ignore si certains points seront ou non élucidés dans la suite, donc j’attends de voir si mes réserves étaient ou non justifiées. Dans tous les cas, ce léger défaut ne concerne pas les protagonistes principaux dont on comprend les enjeux, les enjeux et donc, les réactions.

Encore une fois, j’applaudis le tour de force des scénaristes d’avoir réussi à écrire un récit mettant en scène tellement de personnages, d’histoires entremêlées, d’enjeux, de façon aussi claire, accessible et prenante. A nouveau, chacun a sa place, aucun n’est là pour la blague ou le clins d’œil aux fans, et ce ne sont pourtant ne les blagues, ni les clins d’œil aux fans qui manquent.

Ainsi donc, le fameux même où des Spider-Man se pointent du doigt, ici très bien emmenée et donc vraiment drôle, et pas juste un coup de coude dans les côtes du film en mode “Tas vu la ref ? T’as vu t’as vu ???”, cliché qui me fatigue beaucoup.

J’imagine que je n’ai pas vu la moitié de tiers du quart des références, mais ce n’est pas gênant pour suivre cette joyeuse bande.

Mention spéciale au Spider-Punk anar qui m’a bien fait marrer. ^^

Pour finir, une musique un peu plus posée que dans le volet précédent, m’a-t-il semblé, mais c’est un peu le cas du film tout court me semble-t-il aussi, ça passe dont très bien. 🙂

Seul vrai bémol : comme pour le premier, les jeux de lumières peuvent être agressifs si vous y  êtes sensibles. Je ne peux que comprendre les personnes que ce film a visuellement fatiguées.

En conclusion, wahou/20 : un excellent film à voir et à conseiller, car si nous voulons que ce type d’œuvres deviennent la norme et non plus l’exception, il faut absolument lui offrir le succès qu’il mérite. 🙂

Je vous attends dans les comm’ si vous voulez en causer ! 🙂

Voilà voilà, sur ce, je vous souhaite une excellente semaine, prenez soin  de vous, hydratez-vous, bonne fête à vos popas demain et à très vite pour la suite de Sur les traces d’une louve blanche !

 

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