Salut tout le monde ! 😊
J’espère que vous allez bien, moi ça va tout doux. J’atterris tranquillum, je suis lessivée, mais moins douloureuse que craint et surtout, le moral est bon. 😊
Je ne sais pas du tout si je pourrais vous faire un long compte-rendu de mon voyage, mais dans tous les cas, ça ne sera pas pour aujourd’hui ! … Parce que bon, je vais garder le peu d’énergie qui me reste pour la semaine qui m’attend, car elle est beaucoup trop chargée à mon goût ! ^^’’
Je vais donc ne pas trop détailler le débrief, mais je vous dois bien un petit retour quand même. ^^
Nous avons donc quitté la France le 18 mars, Nini et moi, accompagnées de ma namie Gally (encore tout plein de bizoux à toi !).
C’était la première fois que Nini prenait l’avion, mais ça va, elle a aimé.
Pour ma part, c’était la quatrième fois et c’était par contre les vols les plus longs auxquels j’allais avoir affaire, parce que j’avais déjà été loin, mais pas à ce point.
Nous sommes donc arrivées à Tokyo, déjà pas très fraîches, et le premier adjectif qui m’est venu, et qui est resté, d’ailleurs, c’est « grand ».
J’appréhendais beaucoup Tokyo, pour tout vous dire. Je n’aime pas les grands centres urbains, je n’aime pas Paris, du coup une mégalopole comme la capitale du Japon, j’avais très peur. Et ben, en fait, ça va.
Comme me l’avait dit un ami avant mon départ (biz, Éric), à propos de New York, mais ça colle aussi ici, ces grandes villes (re) construites très « récemment » à nos yeux d’Européens qui avons des villes millénaires, ont l’avantage d’avoir été prévues à cette échelle avec ce que ça implique de largeur de rues/trottoirs/etc. Du coup, même dans la foule, on n’est pas écrasé, pas plus qu’on ne l’est par les bâtiments.
Tokyo est une fourmilière, je ne vais pas dire le contraire. Nous n’avons pas traîné si tard, mais il y avait toujours du monde partout où nous allions et quelle que soit l’heure. Les transports pouvaient être bien pleins sans que ça soit stressant, du fait que globalement, les personnes sont calmes et que je n’ai pas senti là-bas le stress de nos transports.
Je n’avais jamais mis les pieds dans une ville de cette ampleur et j’avoue bien mieux comprendre la fascination et surtout les possibilités narratives de ces environnements.
Je garderai aussi un souvenir ému du Snoopy Museum de la banlieue de Tokyo, dont j’avais appris l’existence très peu de temps avant de partir et que j’ai adoré. ♥
Vous le savez, j’adore Snoopy et la richesse de ce musée tout comme sa scénographie m’ont vraiment impressionnée.
Je pourrais vous faire une news rien que sur lui, c’était que du bonheur pour moi. Déjà la collection de produits dérivés, puis les documents et témoignages sur la vie de Charles Schulz, la présence de planches originales, mais surtout, le souci du détail dans tout le bâtiment. Ce n’est qu’un exemple, mais les silhouettes indiquant les toilettes portent les habits des personnages du comic… C’est incroyable et c’est d’ailleurs aussi quelque chose qui m’a marqué au Japon : la minutie apportée à tout ou presque.
Pour info, les Japonais adorent Snoopy. On l’a croisé de partout, ce n’est pas une blague et ça a été un des running-gags du voyage, avec la recherche de sakura en fleurs, très en retard par rapport aux prévisions.
Après Tokyo, nous avons fait un saut à Hakone, petite ville connue pour ses sources chaudes et, encore une fois, les essayer, c’est les adopter… Je m’en doutais, mais je comprends tout à fait l’engouement national pour ces bains chauds. C’est vraiment que du bonheur. L’auberge traditionnelle où nous étions était vraiment très agréable aussi, ça a été un très bon moment.
Un saut de puce à Nagoya, boïng, où nous avons enfin vu un sakura à peu près en fleurs, en plus du château local, et nous arrivions à Kyoto.
Alors Kyoto, comment dire…
Son intérêt historique et culturel est inversement proportionnel à la bienséance de ses touristes.
Donc, nous avons des sites magnifiques, aussi intéressants par leur histoire ou leur usage (la plupart des sanctuaires sont des lieux de cultes encore aujourd’hui pour les Japonais pratiquants) que beaux, mais envahis, vraiment envahis, par des hordes de touristes trop souvent sacrément irrespectueux.
J’imagine que la plupart d’entre eux hurleraient si un Japonais se comportait dans une de nos églises comme eux se comportent dans les temples bouddhistes ou shintoïstes…
Kyoto a récemment resserré la vis sur les touristes, leur interdisant carrément certaines zones de la ville, et je ne peux que le comprendre vu ce dont j’ai été témoin là-bas. C’est triste, mais oui, pour la tranquillité des locaux, c’est nécessaire.
Je suis heureuse d’y avoir été et d’avoir vu le Palais d’Or, le Palais d’Argent, et tout et tout, mais ça a vraiment été très pénible.
Pas si loin, nous avons fait un petit tour à Nara. Le grand parc y est effectivement superbe et les daims s’inclinent bien quand on leur donne à manger. 😊
Très sympa aussi, le grand sanctuaire d’Inari, que vous connaissez sûrement sans savoir que c’est ça, puisque c’était mon cas : je connaissais ces grandes rangées de toris formant des couloirs rouges entre les arbres, sans avoir fait le lien avec cette déesse et ses kitsune. ^^
Alors pour les gens que ça intéresse, nous n’avons pas réussi à trancher la question existentielle sur quel okonomiyaki est le meilleur, car nous en avons testé deux (Kyoto et Osaka), et Gally a préféré Kyoto et moi Osaka, du coup match nul. Miam, mais match nul.
Osaka donc, notre presque dernière étape.
Osaka, c’est un peu Tokyo en plus détendu. Alors, c’est pas la jungle hein, on reste au Japon, mais on sent bien une ville très active, mais moins « coincée » que la capitale.
Nous avons eu la chance d’être au dernier étage de notre hôtel, qui nous offrait donc une vue magnifique sur la ville, en particulier la nuit.
Nous avons laissé Osaka une nuit, le temps d’une micro-retraite au Mont Koya, un plateau montagneux connu pour être un haut lieu de spiritualité bouddhiste. Je m’attendais à un grand sanctuaire, mais dans les faits, c’est plus d’une centaine de petits temples qui cohabitent là-haut.
On trouve aussi là une grande nécropole, très ancienne, mais ici, aussi encore utilisée. De nombreux membres de la famille impériale, des dynasties de shoguns, de grandes familles reposent ici. Des tombes centenaires couvertes de mousses côtoient donc des sépultures flambant neuves…
C’est un très bel endroit et un lieu de choix pour y reposer.
Le petit temple où nous avons dormi était très agréable, nous y avons été très bien accueillies. C’était très sympathique. Bon, assister à l’office du matin à 6 h 30, ça a été costaud, mais c’était bien.
De retour à Osaka, nous avons enfin, malgré la pluie, pu profiter d’une allée de sakura en fleurs, entre autres.
Le château de la ville est très chouette aussi.
Osaka restera la ville que j’aurais préférée, loin des foules de Kyoto et de la rigueur de Tokyo.
Il faudra que j’y retourne, on n’a pas pu visiter l’aquarium…
Et voilà, c’était déjà l’heure de repartir… Et le retour a été long… Argh…
J’ai ramené bien trop de choses pour mon bien, et surtout pas mal de nouveaux locataires. ^^
Voilà, en version rapide… C’était super. ^^
J’espère pouvoir y retourner… On verra bien ! 😊
Allez, en attendant, il est bien trop tard pour moi, je vais donc aller dodo.
Je vous dis à la semaine prochaine pour la reprise du Petit Papillon !
À bientôt tout le monde ! 😊
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