Salut tout le monde !
J’espère que vous allez bien, qu’il ne fait pas trop chaud chez vous et que vous vous hydratez bien !
Moi, je survis dans un appart’ à 31 et j’ai commandé un rafraîchisseur d’air pour tenter d’y remédier et retrouver une température un peu plus moins chaude.
Croisons les doigts… L’été ne fait que commencer.
Cette semaine, pour fêter la fin de Given, dont le tome 9 s’est quelque peu fait attendre, je voulais vous reparler de ce manga dont les premiers tomes m’avaient beaucoup enthousiasmée, pour ceux qui s’en souviennent, et dont l’adaptation en animé m’avait aussi beaucoup plu.
Je n’ai pas vu les autres adaptations anime et live de ce manga, mais voyons ce que je peux dire de ce dernier, maintenant qu’il est fini. Attention, pour ce faire par contre, je risque d’un chtit peu spoiler, vous êtes prévenus !
Given est donc un manga de neuf tomes de Natsuki Kizu, paru entre 2013 et 2025, chez Taifu pour nous. Nous en étions au tome 5 lorsque je vous en avais parlé. Et force m’est de devoir avouer que la suite, et du coup, l’œuvre dans son ensemble, me laisse un goût plus mitigé. Autant certaines choses m’ont vraiment beaucoup plu, notamment la fin, autant d’autres évènements, ou le traitement de certains personnages, me laissent plus dubitative.
Par exemple, j’ai trouvé aussi bizarre qu’inutile l’arc concernant la « romance » des deux amis d’enfance de Mafuyu. Honnêtement, ce moment m’a presque fait arrêter la série tellement je n’ai pas compris ce que ça faisait là. Ça sort de nulle part, c’est inutilement malaisant, pour ne pas dire violent, et ça ne va pas bien loin, puisque rien n’en est fait après. Un passage de remplissage pour l’autrice avant le dernier arc ? Mystère… Mais bof.
Parallèlement à ça, j’ai également trouvé la romance entre Mafuyu et Ritsuka étrange, dans le sens où elle démarre assez vite et bien dans le récit pour stagner pendant sa majeure partie avant de ne trouver sa conclusion qu’à la toute fin. Conclusion très belle, certes, mais puisque des mois ont eu le temps de passer dans l’histoire, j’avoue avoir vraiment eu la sensation que ça patinait.
En écrivant cette news, je me rends compte que c’est un peu ça, en fait, le souci que j’ai avec ce manga : globalement, il met en place des personnages et des intrigues sentimentales très intéressantes, mais qui, finalement, sont un peu laissés en plan par la suite du récit. Si la romance entre Mafuyu et Ritsuka est ainsi un peu oubliée pendant une bonne partie du récit, la relation entre leurs deux comparses, Akihiko et Haruki, est également aussi laissée comme telle sans revenir particulièrement plus tard, une fois leur couple établi. Leur relation est longue à évoluer et leurs cheminements à tous deux pour se trouver est intéressant et bien mené, notamment celui d’Akihiko, du fait de sa relation précédente, sur laquelle je reviendrai, mais une fois ceci fait, l’histoire n’en fait plus grand-chose. On suppose donc que ça roucoule, mais on n’en saura pas plus.
J’ai la sensation de ces romances sont un peu « à côté », ce qui rejoindrait ce que je vous avais dit à l’époque, comme quoi je regrettais presque que cette œuvre soit classée en yaoi, tant, pour moi, elle parlait plus d’arts, en l’occurrence de musique, et de ce que l’amour de son art implique pour l’artiste. En prenant l’œuvre sous cet angle, les personnages ont quasi tous des arcs narratifs cohérents et bien traités. Et c’est un personnage secondaire qui illustre le mieux ça pour moi.
Une amie à moi, qui se reconnaîtra sûrement si elle passe par ici, a doucement rigolé quand elle a su que mon personnage préféré, dans Given, était Ugetsu. Déjà parce que j’ai un faible pour les beaux bruns et que je trouve que miam. Et ténébreux juste ce qu’il faut, comme on pourrait s’y attendre, vu que son prénom s’écrit littéralement avec les kanji du la pluie et de la lune. Mais il n’est pas, pour moi, le plus beau personnage du manga qu’au sens propre, il l’est aussi au sens figuré.
Nous rencontrons Ugetsu rapidement dans l’histoire, coloc d’Akihiko, musicien également, génie du violon dans son cas. Il est surtout l’ex du batteur, mais les deux continuent d’entretenir une relation passionnelle, mélange d’amour et de haine, qui les détruit. Le violoniste développe aussi une relation amicale avec Mafuyu. Cette amitié est très belle. Peut-être Ugetsu, meurtri de sa relation avec Akihiko, se retrouve-t-il un peu dans ce garçon meurtri par le suicide de son premier grand amour. On a la sensation que le virtuose aime bien l’adolescent, le comprend très bien et que ce dernier a, auprès de lui, une écoute et un soutien réel, qui se confirmera.
Après qu’Akihiko ait définitivement rompu avec lui, Ugetsu va disparaître un moment du récit, pour réapparaître à la toute fin. On apprend alors qu’il part s’installer à New York et va continuer sa carrière de violoniste, preuve qu’il a fait son deuil de sa relation avec Akihiko et est parvenu à se reprendre pour avancer. Le parallèle est donc plus que pertinent avec Mafuyu, à ce moment, puisque lui ne parvient pas, justement, à avancer dans sa vie. Ugetsu va donc le prendre par la main, quasi littéralement, pour l’emmener là où il faut pour l’aider. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler, mais j’ai vraiment trouvé ce moment très beau : Mafuyu qui comprend et Ugetsu qui se retire avec un sourire et sans se retourner. Il a un avion à prendre, sa vie est désormais ailleurs et il sait que Mafuyu n’a plus besoin de lui.
Et c’est là que résident la force et la faiblesse de Given : plus qu’un yaoi, plus que des histoires d’amour, c’est une œuvre qui parle de personnes qui trouvent, ou retrouvent, d’ailleurs, le plus souvent, un sens à leur vie via leur amour de la musique, plus encore que de leur amour tout court.
La fin, pour moi, rattrape suffisamment les passages à vide pour que ce manga reste une très belle œuvre à lire. Les dessins de Natsuki Kizu sont superbes, très soignés et expressifs, ses personnages touchants et leurs parcours, malgré une narration imparfaite, tout aussi touchants et intéressants. Une belle série sur un thème pas si souvent aussi bien traité, comment des artistes, parfois des génies dans leur art, gèrent ou essayent de gérer leurs vies en jonglant entre lui et elles.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, je retourne transpirer !
Prenez soin de vous, restez autant au frais que possible hydratez-vous et bonne semaine !
À bientôt tout le monde !
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Merci !
Coucou ! Juste un court message parce que je ne suis pas douée pour cet exercice ^^ » J’adhère tout à fait à ton analyse. Tu mets le doigts sur les choses qui pouvaient me poser également problème et clairement oui, l’œuvre dans son ensemble reste malgré tout intéressante et la fin, magnifique 🙂
Merci pour se partage 🙂
Bonne transpiration, a bientôt et desbizoux !
@TitAnge : Oui, dommage pour le ventre mou, mais la série vaut le coup dans son ensemble. Transpire bien ! Biz !