Salut les gens ! 🙂
Le printemps s’installe (en fĂ©vrier. Tout va bien.) et comme je n’avais pas trop d’idĂ©e de sujet, j’ai Ă©tĂ© voir ce que j’avais lu de cool ces derniers temps. On va donc causer shojo, yaoi, seinen sĂ©rieux et seinen rigolo.
Allez, go go go !
Moving Foward est un shojo en 11 tomes de Nagamu Nanaji, sorti aux Ă©ditions Akata.
J’ai trouvĂ© les 4 ou 5 premiers tomes d’occasion et ça m’a bien plu, du coup j’ai acquis la suite et ça m’a bien plu aussi, donc voilĂ .
Nous y suivons une bande de personnages divers, avec en tĂŞte Kuko, une adolescente qui s’efforce, en souvenir de sa mère morte alors qu’elle Ă©tait bĂ©bĂ© pendant le tremblement de terre de Kobe, d’ĂŞtre “forte, enjouĂ©e et courageuse”. MĂŞme si, arrivĂ©e Ă l’adolescence, elle se cherche, ne sachant plus trop, finalement, pourquoi sourire, et surtout, pour qui, si cette “joie” Ă laquelle elle s’astreint Ă un sens.
EntourĂ©e de ses proches, son voisin-meilleur-ami-d-enfance, sa meilleure amie fan de manga qui voit la vie comme un shojo (objet de brisages de 4e mur assez rĂ©jouissants), un jeune artiste qui ne sait pas trop oĂą il va, un nouveau venu dans le quartier, son père et tous ces gens qui gravitent autour d’eux, dans une Kobe très bien restituĂ©e, aux lieux rĂ©els dessinĂ©s très fidèlement, si on croit les photos qui s’Ă©grainent au fil des chapitres, Kuko grandit.
Moving Foward n’est pas un manga parfait, il y a des poncifs du genre, des longueurs, mais ça reste un rĂ©cit assez touchant sur l’adolescence, le passage Ă l’age adulte, les choix qu’on fait, entre ce qu’on veut, ce qu’on peut et tout ça. Bref, n’hĂ©sitez pas Ă y jeter un Ĺ“il si vous le croisez et que ces thèmes vous intĂ©ressent.
My Pretty Policeman est un yaoi de Niyama, paru chez IDP/Boy’s Love, dans sa collection Hana. Collection qui nous rĂ©serve de plus en plus de bien bons titres, ce qui est plutĂ´t cool. Deux tomes en cours.
On a ici affaire Ă une petite romance mignonne entre un ancien flic, Seiji, qui a repris le commerce de sa dĂ©funte mère, et un policier plus jeune, Shin, secrètement amoureux du premier depuis fort longtemps. Les deux hommes se sont connus alors que Seiji Ă©tait encore policier et avait pris sous son aile Shin, jeune homme un peu paumĂ©. Après s’ĂŞtre perdus de vue 10 ans, ils se retrouvent par hasard et lorsque Seiji, un peu blasĂ© d’ĂŞtre toujours cĂ©libataire Ă presque 40 ans, soupire qu’il devrait peut-ĂŞtre essayer les mecs, Shin craque et lui dĂ©clare sa flamme, et c’est ainsi que dĂ©bute leur relation…
Petite histoire mignonne, rigolote, feel-good qui fait du bien. Mention spĂ©ciale au chat qui m’a bien fait marrer tout le long. 🙂
Tant que nous serons ensemble est un seinen de Yuki Akaneda, encore chez Akata, deux tomes en cours.
Je dois vous avouer que celui-lĂ , j’y allais un peu Ă reculons. Comme quand je me suis lancĂ©e dans Après la pluie et pour une raison similaire, sa thĂ©matique principale. Si, pour ce dernier, parler si finement d’une relation entre une ado et un quadra, vu ce Ă quoi le hentai nous a habituĂ©s (eh eh), c’Ă©tait assez rare pour ĂŞtre notĂ©, ici, parler si finement d’amour incestueux, vu ce Ă quoi le hentai nous a habituĂ©s… (re-eh eh), ben mĂŞme combat.
Lorsque nous rencontrons Kei et Aki, vous voyons un jeune couple s’installer dans un appartement, visiblement dans un quartier oĂą personne ne les connait, et oĂą on les prend pour de jeunes mariĂ©s. Sauf que s’ils portent le mĂŞme nom, c’est bel et bien parce qu’ils sont frère et sĹ“ur, ce qu’on apprend rapidement.
PrĂ©cision qui a son importance : pour toute fusionnelle et dĂ©rangeants qu’elle puisse ĂŞtre, leur relation est totalement platonique dans les faits.
Le récit va alors nous emmener des années auparavant, raconter leur jeunesse ainsi que celle de leurs amis Tamaki et Makishima, et montrer comment ces quatre adolescents, portant chacun leur croix, vont devoir avancer comme ils peuvent, essayant de se dépêtrer de leurs sentiments, bien conscients que des choses clochent.
De ce qu’on peut en juger dans les deux premiers tomes, le manga est très prometteur et vraiment très bien Ă©crit. Les personnages sont attachants et bien rendus, leurs interrogations et atermoiements crĂ©dibles et surtout, tout cela est montrĂ© avec un recul des plus bienvenus, sans pathos inutile, mais sans idĂ©alisation non plus. Aki et Kei, par exemple, sont parfaitement conscient que leur relation est anormale et l’un comme l’autre, ils essayent d’en sortir, de prendre de la distance, de se raisonner. Ils ne sont pas prĂ©sentĂ©s, comme dans certaines Ĺ“uvres traitants de relation incestueuse, comme des pauvres amoureux victimes d’une morale sociale oppressante, ce qui est un point de vue comme un autre, je ne condamne pas, mais qui a tendance Ă “romantiser” des questions souvent bien plus complexes et discutables.
Bref, récit particulier, mais très intéressant également.
On va finir sur un peu plus de lĂ©gèretĂ© avec La Voie du tablier, un manga de Kousuke Oono paru chez Kana. Trois tomes en cours, Ă noter que je n’ai lu que les deux premiers.
Tatsu, autrefois dit “l’immortel”, est un yakuza lĂ©gendaire… Ou plutĂ´t Ă©tait, car c’est dĂ©sormais un homme au foyer, qui fait ses courses, ses lessives, ses plantations d’herbes aromatiques sur son balcon, pour l’amour de son Ă©pouse Miku, une jeune salarywoman Ă©nergique.
Tatsu se veut normal et mène sa nouvelle vie avec grand sĂ©rieux. Mais les vieilles habitudes et les vieux rĂ©flexes ont la peau dure… Sans compter les anciens ennemis qui ne l’ont pas oubliĂ©.
Ce manga est une pure comĂ©die, une suite de scĂ©nettes mettant en scène Tatsu dans ses activitĂ©s quotidiennes, vĂŞtu de son costume noir sur lequel son petit tablier dĂ©corĂ© d’une tĂŞte de chien est du plus bel effet, avec ses lunettes noires sur le nez. Le dessin, très soignĂ© et sombre, accentue le dĂ©calage entre l’ambiance rĂ©aliste et les situations complètement invraisemblables et souvent très drĂ´les, tant Tatsu ne voit jamais le problème et ne comprend pas pourquoi les gens ont parfois peur de lui. ^^’
Et lĂ aussi, y a un chat rigolo.
Un manga sympathique à découvrir si ça vous dit !
Vala, de quoi vous occuper en attendant la suite du Petit Papillon la semaine prochaine !
Bonne semaine Ă tous !