Trois pour le prix d’un !!! (Le Peuple Loup , Une Histoire de Plumes FIN , Le Petit Papillon 54)

Salut les gens !

ANNONCE IMPORTANTE : ma présence au festival Fantasy en Beaujolais est confirmée pour le week-end prochain !!! Amis du coin, passez donc me voir, ça me fera plaisir de vous rencontrer enfin dans une ambiance qui promet être des plus sympathiques ! 🙂 A très vite !

Sinon, je vous présente les plus plates excuses pour la semaine dernière, en fait j’ai toute la petite famille qui est venue fêter ses six ans d’existence, pour conclure en beauté les dix ans du site !

Siiii, j’ai une preuve, regardez !

Là, vous voyez, tous venus !

Du coup, le temps qu’on finisse le gâteau et qu’on fête ça, j’ai cruellement manqué de temps pour finir la nouvelle à temps ! … Rien à voir avec Z Event et ma propre fatigue sur la fin, vous n’avez aucune preuve ! ^^’

N’empêche, 10 millions ! Alors je sais qu’il y a eu quelques soucis, mais sérieux, bravo quand même les gens ! Et merci !

Sinon, je voulais absolument vous parler d’un petit film d’animation irlandais que j’ai enfin pu voir cet après-midi et qui est une pure merveille *_* !!

Il passe dans assez peu de salles et risque de très vite disparaître des écrans avec la fin des vacances, mais si vous en avez l’occasion, foncez-y !!!

Le Peuple Loup, ou Wolfwalkers de son titre original, est un film d’animation irlando-franco-luxembougeois de Tomm Moore et Ross Steward, et que dire à part… WAHOU !!!

Voilà un film qui renvoie Disney et consorts aux orties ! Et je parle sérieusement.

Parce que c’est une patte graphique qui change vraiment des films d’animations 3D quasi tous interchangeables niveau design qu’on bouffe à la pelle, que c’est magnifique et superbement animé, et avec un scénar certes un peu simple (ça reste un film pour enfants, même si on s’y retrouve très bien en tant qu’adulte), mais très beau et très prenant.

L’histoire se déroule en Irlande au XVIIe siècle. Robyn, petite Anglaise de 11 ans, est venue dans une petite ville perdue pour suivre son père, chasseur de renom, engagé par le petit tyran local, fanatique religieux sûr de son bon droit, pour éradiquer les loups vivants dans les bois alentour.

Désireuse de liberté et surtout d’aider son père, la fillette le suit malgré lui dans la forêt et là, de fil en aiguille, elle rencontre Mebh, petite sauvageonne et surtout une wolfwalker, créature magique qui peut se changer en loup durant son sommeil et commande à la meute que chasse le père de Robyn, dans l’attente du retour de sa mère, partie chercher un nouveau territoire où les loups pourraient vivre en paix loin des hommes. Mordue par erreur par l’enfant-louve, Robyn va très vite découvrir qu’elle aussi est devenue une wolfwalker… Et que le vrai danger pourrait bien venir des humains et de leur soif de pouvoir et de destruction, surtout quand ils sont persuadés d’agir au nom de Dieu…

Ce film est une merveille, tout sauf un truc ultra marketé  juste fait pour vendre du pop-corn et des poupées, une belle histoire qui ne prend pas les gosses pour des cons, qui n’a rien à leur vendre à part du rêve, une leçon de tolérance et d’amitié, un beau moment qui fait du bien.

Petit aparté : vous me connaissez, je n’ai rien contre les romances entre personnes du même genre, ni contre le fait qu’on en montre aux enfants, au contraire, mais je voudrais tout de même rappeler aux personnes qui voient une romance lesbienne entre les deux héroïnes que Robyn a 11 ans et que Mebh a l’air encore plus jeune… Donc on se calme, merci, parce que, même si je trouverais tout à fait crédible que leur relation puisse évoluer dans ce sens, à ce moment-là, ce sont juste deux gamines bouffées par leur solitude et qui deviennent amies, certes très vite, certes très fort, mais comme on peut à ces âges, mais qu’y projeter autre chose est quand même très limite. Laissez-les être des enfants, ce sont des enfants. Je sais qu’on peut être conscient de son orientation sexuelle à cet âge et même tomber amoureux, mais en l’occurrence, je trouve vraiment que ce n’est juste pas très pertinent pour cette œuvre en particulier. Elles auraient été ados, je n’aurais rien dit, mais là quand même, c’est un peu juste. ^^’

Bref, ceci mis à part, ce film est vraiment une leçon  de cinéma, d’animation, de narration comme on voudrait en voir bien plus, surtout dans le cinéma jeunesse, et je ne peux que déplorer le retard abyssal qu’accuse l’Europe sur son cinéma d’animation, quand on voit les merveilles qu’on est capable de sortir quand on s’en donne la peine !

Allez le voir, c’est vraiment une petite perle comme on en a besoin, montrez-le à vos enfants, ça leur fera du bien, loin d’un énième remake live Disney ou d’un délire de marketeux qui ne comprennent rien à la création et à l’art et veulent juste leur chèque.

Bref : Chef d’œuvre/20.

Et voici donc ENFIN la fin d’Une Histoire de Plumes, accouchement long et douloureux s’il en fut, j’espère vraiment que ça va vous plaire ! 🙂 Moi, en tout cas, j’en ai bien sué ^^’ ! Et les nuits blanches, c’est p’us de mon âge ! ^^’

Et comme je vous gâte cette semaine, voilà aussi le chapitre 54 du Petit Papillon, merci à mes Tipeurs d’avoir accepté de me laisser finir Une Histoire de Plumes en priorité, vous êtes trop cools ! 🙂

Cette semaine, Nowel approche… 🙂

Voilà, je crois avoir tout dit !

Je déclare officiellement closes les festivités des 10 ans du site ! 🙂

Bonne semaine à tous, rendez-vous à St-Didier-sur-Chalaronne le week-end prochain pour ceux qui pourront et ici pour les autres de toute façon ! 🙂

 

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