Hello les gens !
J’espère que vous allez bien et vos proches aussi.
En me promenant au Parc de la Tête d’Or ce matin, je me suis arrêtée un moment au Monument des Droits de l’Homme et en relisant ces mots gravés sur la pierre et déjà un peu usés, j’ai pensé que pas mal de monde devrait les réviser un peu…
Mais bon, le Parc est toujours aussi beau, même en hiver, et il se fout bien de ce genre de chose, lui.
Alors laissons de côté ces idéaux trop grands pour trop de monde et revenons sur terre pour parler encore une fois cinéma.
Oui, je sais, j’y vais beaucoup ces temps-ci… Je rattrape mon retard de tout ce que ce fichu mois de décembre à courir partout m’a fait louper, que voulez-vous !^^
D’ailleurs, pour ceux que ça intéresserait, oui, j’ai vu Belle de Mamoru Hosoda et oui, je vais vous en parler, mais pas encore. Je veux d’abord le revoir, car j’ai la désagréable sensation d’avoir loupé un truc et que ça ne me va pas d’en parler sans être sûre de moi. ^^ Pareil pour Matrix, d’ailleurs. ^^
Aujourd’hui, on va donc voir un peu ce que notre bon vieux Steven a fait d’une des plus grandes, si ce n’est la plus grande comédie musicale de Broadway, puisque c’est bien de ça qu’on parle et non pas, comme beaucoup de gens ont l’air de le croire, d’un bête remake du film de 1962 (même si bien sûr que la comparaison est inévitable).
Petit disclaimer à ce sujet pour commencer : j’ai vu le film de 62 il y a beaucoup trop longtemps pour m’en souvenir clairement et la dernière version que j’ai donc vue de cette histoire date de 2009, lorsque la “vraie” comédie musicale avait été jouée au Nuits de Fourvière. Bref, on va dire poliment que je n’ai pas vraiment les outils nécessaires pour comparer la version de Spielberg aux autres et que, même si je connaissais l’histoire parce que qui ne la connait pas…?, j’y allais quand même assez neutre. Je ne vais pas spoiler par principe, mais j’estime qu’entre l’âge de l’œuvre et sa principale source d’inspiration (mes respects à notre vieil ami Shakespeare), y a quand même assez peu de suspens dans le récit.
Mais reprenons !
West Side Story version 2021 est donc un film de Steven Spielberg avec dans les rôles principaux Ansel Elgort, Rachel Zegler, Ariana DeBose et David Alvarez.
Dans les quartiers populaires du New-York des années 50 en pleine réhabilitation, comme on dit poliment, deux bandes rivales de jeumes paumés, les Jets (apparemment d’origine slave) et les Sharks (des Portoricains) se battent pour défendre “leur” territoire, au grand dam des autorités locales. Alors que les deux bandes se préparent à un combat qu’ils veulent “décisif”, un bal a lieu et c’est là que vont se rencontrer Tony, ancien Jet rangé depuis sa sortie de prison, mais encore très proche du leader de la bande, et Maria, jeune sœur du leader des Sharks. Coup de foudre et début des emmerdes…
Je n’ai pas tant à dire sur ce film, à part que c’est à mon sens une très belle réussite et et une actualisation très bien vu de l’œuvre de base (pour ce que je peux m’en souvenir niveau film de 62 et version de 2009).
Les personnages sont bien campés, Tony et Maria sont très touchants, Bernardo et Anita sont magnifiques. Si Rachel Zegler (Maria) est LA révélation du film, Ariana DeBose est éblouissante dans le rôle d’Anita, magnifique, flamboyante, aussi enthousiasmante dans ses scènes de joie que poignantes dans sa douleur. Pas qu’Ansel Elgort et David Alvarez soient mauvais, très loin de là, mais clairement, leur prestation est éclipsée par celle de leur partenaire.
Les scènes de danse sont très bien filmées, la lumière est superbe, c’est coloré et entraînant quand ça doit l’être, émouvant, crève-cœur quand il le faut, bref, Papy Spielberg en a encore sous le capot et c’est du bonheur à voir !
Alors si c’est votre came, sérieux, foncez !
Voilà voilà, that’s all folks, à part bien sur le chapitre 59 du Petit Papillon qui n’attend que vous sur sa page ! 🙂
Je vous dis à la semaine prochaine pour la suite des Aventures d’Andrea et Stanislaw, prenez soin de vous d’ici là !