Plop ! (Caravage ; Le Petit Papillon – 86)

Salut tout le monde !

Je sors cinq minutes de sous mon plaid pour vous informer que le chapitre 86 du Petit Papillon est en ligne ! 🙂 On y cause droits patrimoniaux et trucs affiliés. ^^” Enjoy ! 🙂

Sinon, ben RAS…

Ah non pardon, j’ai été voir un petit film cette semaine, bon, pas un qui mérite une tartine, mais sait-on jamais. J’ai pitêtre quelques amoureux de l’art italien du XVIe qui me suivent. ^^

Lundi soir, j’ai donc pris mon courage à deux mains (j’aime pas aller au ciné en fin de journée) pour aller voir Caravage, biopic de Michele Placido du peintre italien.

Le Caravage est un artiste dont j’aime beaucoup le travail et j’avoue que l’homme est un sacré numéro aussi… D’où ma curiosité pour ce film.

Qu’en dire ?

Ben c’est pas mal. Pas transcendant, j’avoue avoir préféré la vision de Manara sur le diptyque qu’il a consacré au même peintre, surtout sur sa fin, mais c’est bien. L’idée de retracer les dernières années de la vie mouvementée du Caravage à travers le regard fictif d’un espèce d’enquêteur-espion du Vatican chargé de trancher sur son cas (blasphème or not blasphème) donne une construction en flashbacks, certes déjà-vue, mais bien menée. Riccardo Scamarcio est plutôt très bon dans le rôle du peintre écorchée vif, mais très humain, et sans cesse blessé par la cruauté de son monde. Louis Garrel est aussi crédible en enquêteur mystérieux et Isabelle Huppert également, dans le rôle de la marquise vieillissante, mécène d’un peintre qu’elle désire aider, ou désire tout court, un peu trop pour son bien.

Bref, sans être le biopic du siècle, ce film jette un regard intéressant sur un homme qui ne l’est pas moins, sur une époque marquée par la crasse et la violence (âmes sensibles s’abstenir), violence et crasse sûrement discutables historiquement, d’ailleurs, mais la dichotomie entre la saleté des milieux populaires où vit Le Caravage et les intérieurs bien plus propres des palais nobles ou pontificaux n’est pas dénuée de sens dans une narration qui oppose sans cesse le “réel” que cherche à capturer l’artiste aux représentations idéalisées bien sages que réclament les autorités. Les jeux de lumières et d’ombres n’en sont que plus intéressants, en termes de direction de la photo.

Pas un chef d’œuvre, mais un film qui présente un point de vue non dénué d’intérêt.

Voilà, vous avez vu, j’ai fait court, parce que pas grand chose de plus à dire.

Sur ce, bonne semaine tout le monde, je retourne sous mon plaid ! 🙂

 

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