Du très bon, du sympa et au secours… ^^” [La Guerre des Dieux, Ninja Turtles, Miraculous]

Salut tout le monde ! 😊

Ça va chez vous ? Vous avez survécu ? ^^’’ À coup de ventilo et de douche froide ici, puisque j’ai été frappée d’une horrible panne de glaces aaaargh.

Bon, allez, hauts les cœurs !! Merci beaucoup pour vos retours sur le chapitre 12 de Sur les traces d’une louve blanche¸ surtout sur Wattpad, ça m’a fait très plaisir de voir votre enthousiasme vu ce que j’ai sué dessus, sans mauvais jeu de mots. ^^ 

Sinon, une petite news ciné³, ça vous dit ? ^^

Les trois films dont je vais vous parler aujourd’hui n’ont à peu près en commun que d’être des œuvres d’animation. On va en causer dans l’ordre où je les ai vus, puisqu’il n’y a de toute façon aucun autre ordre ni plus ni moins logique.

Commençons donc avec un film qui risque de ne pas traîner sur nos écrans, aussi me dois-je de vous conseiller vivement de vite vous jeter dessus s’il vous intéresse. Car, à l’instar de son grand frère White Snake, dont je vous avais parlé en 2022, La Guerre des Dieux – News Gods : Yang Jian coure le risque certain de ne pas avoir le succès escompté et de vite disparaître de nos salles. Et, exactement comme son prédécesseur, ça serait bien dommage.

Réalisé d’ailleurs par le même Ji Zhao, La Guerre des Dieux reprend l’esthétique et une grande partie de l’ambiance qui m’avait plu dans White Snake, une direction artistique très belle et travaillée, fourmillant de détails, dans une ambiance bien plus science fantasy cette fois, cependant. À noter qu’il s’agit d’une suite à un autre film sorti uniquement sur Netflix en France, parce que pourquoi pas. Cependant, on n’est pas obligé d’avoir vu ce premier opus pour voir celui-là.

Nous suivons Yang Jian, dieu déchu, devenu chasseur de primes, alors qu’une étrange femme lui demande de retrouver un garçon qui lui aurait volé un bien très précieux. Notre flegmatique ami se met donc au travail, sans savoir qu’ils ne sont au bout de leurs surprises ni l’un ni l’autre.

Je n’ai à reprocher à ce film qu’un scénario un peu trop dense et parfois confus, surtout pour un public occidental ne maîtrisant pas tous ses codes culturels et narratifs. Sorti de ça, ça reste un récit d’aventures fantastique très bien mené, rythmé sans faute, avec des personnages bien écrits, tout comme l’évolution de leurs relations, et une intrigue à tiroirs plutôt très intéressante. Une œuvre qui se veut sérieuse, parfois dramatique, sans tomber dans le pathos ni s’interdire un humour qui marche bien. Le tout, comme je le disais, servi par une excellente animation et des scènes de combats aussi dynamiques que très bien chorégraphiées.

La Chine continue son bonhomme de chemin et ça reste intéressant à surveiller. 😊

Très bonne surprise/20 !!

Passons au film suivant.

Qu’est-ce que ça donne quand Nickelodeon Movies et la Paramount se tentent un long métrage d’animation ? Eh bien, un petit reboot plutôt cool de nos bonnes vieilles Tortues Ninja. ^^

Ninja Turtles : Teenage Years est clairement plus destiné à un public plus jeune que moi, ce qui est clair dans le traitement des personnages, les dialogues (qui sonnent étonnamment crédibles pour des textes d’ados écrits par des adultes), traitant du thème classique des héros qui sont différents, mais qu’aimeraient bien qu’on les aime parce que ben, être aimé c’est cool. Ici donc, nos jeunes tortues obligées de vivre cachées, mais qui voudraient bien être acceptées par les humains, parce que peut-être qu’ils ne sont pas tous méchants.

Je sais, je trolle, et en toute sincérité, je pense que si j’avais eu l’âge des protagonistes (15 ans), ce film m’aurait peut-être plus parlé. Là, je l’ai trouvé sympathique, pas mal écrit, avec des personnages touchants, intéressants, surtout bien caractérisés. Ça ne réinvente pas la roue, ça nous sert la soupe habituelle, mais ça le fait très bien. C’est un bon petit film, certes un peu convenu, mais sans non plus en faire des tonnes dans les bons sentiments à paillettes.

Le film se démarque surtout par une patte graphique très originale et intéressante, un côté « crayonné » qui rend très bien à l’écran et donne une vraie dynamique à l’action. Action d’ailleurs bien menée, avec des combats mis en scène de manière très fluide et en assumant ses références. ^^

Bref, un moment pas transcendant, mais sympathique, et si la suite annoncée est de ce niveau, ça sera déjà très bien.

Film d’ado/20.

Et nous arrivons à mon plus gros souci dans cette histoire, aka Miraculous, le film.

Là, je vais devoir poser un peu de contexte sur pourquoi j’ai été m’infliger ça (je développe sur le film lui-même après).

Je n’ai aucun attachement à la série Miraculous. Je n’en ai vu que très peu d’épisodes qui m’ont, au mieux, laissée indifférente, au pire, un peu saoulée. Outre une esthétique de carte postale, des personnages archicaricaturaux, cette série comporte pas mal de choses qui m’hérissent le poil : le harcèlement scolaire n’est pas une blague, Adrien est un petit dragueur ultra-lourdingue à la limite du harceleur et l’héroïne une cruchotte qui s’écrase ou se fait écraser sans arrêt (ça, une série « girl power » ?… Non, mais c’est une blague ?… Sérieux même Sakura est plus badass et ça a trente ans !). Je ne m’explique pas le succès de cette série, ou plutôt je le déplore, tant ça met des schémas très problématiques à mes yeux dans la tête d’un public très jeune… Si ça commence comme ça, ‘faut pas s’étonner que 50 Nuances de Grey soit considéré comme « trop romantique » par certaines personnes.

Autant vous dire que la première fois que j’ai vu le trailer du film, j’ai poussé un soupir que toute la salle de ciné a dû entendre et que je n’avais vraiment, mais VRAIMENT pas envie d’aller voir ça.

Et c’est là qu’à sa sortie, j’ai appris une chose qui m’a vraiment interloquée : ce film avait coûté 80 millions d’euros.

Et comme ça ne vous dit peut-être rien, je vais aussi expliquer : ce film est le film français le plus cher de l’histoire, si on considère que le seul qui ait dépassé son budget (Valérian et la Cité des 1000 planètes) est une coproduction internationale. Je précise, car, si vous avez en tête les budgets des films américains, qu’on nous rabâche bien plus, vous vous dites peut-être que « 80 millions, c’est pas tant que ça ». Sauf qu’en France, seuls une soixantaine de films, puis les débuts du cinéma, ont dépassé les 30 millions de budget, douze les 60 millions, un seul atteint la barre des 80. Ce film a coûté plus cher que le Ninja Turtles dont je vous causais à l’instant (70 millions, d’après mes sources). Alors, certes, on n’est pas à des budgets de Disney-Pixar, qui ont pu dépasser les 200 millions, mais on est indéniablement sur un projet qui voulait jouer dans la cour des grands.

Vu le succès de la série diffusée dans plus de 120 pays, ce n’était d’ailleurs pas idiot d’imaginer un possible grand succès, surtout en faisant de tels appels de pied au public anglo-saxon, comme ne le sous-entendent pas du tout le titre en anglais (si si, « Ladybug & Cat Noir the movie »), les journaux et les banderoles des infos télévisuelles en anglais… Enfin, c’est à l’image de la subtilité du film, on en reparlera.

Succès qui n’a pas été au rendez-vous. À l’heure où j’écris ses lignes, sept semaines après sa sortie française, le film, malgré un démarrage historique, a passé très difficilement la barre du million et demi de spectateurs en France, pas atteint celle des trois millions et demi dans les quelques autres pays où il est sorti en salle, pour un total de recettes n’atteignant pas les 30 millions d’euros. Et je doute que la sortie en Russie il y a quinze jours suffise à renverser la balance, d’autant que le fait que le film soit dispo sur Netflix un peu partout depuis fin juillet n’a et ne va pas aider… Je ne pense pas que la franchise y succombera, mais quant à savoir si les deux suites annoncées verront le jour, mystère. Avec, comme toujours, ce que ça impliquera pour la production d’animation française dans les années à venir, comme si nos producteurs n’étaient pas assez frileux comme ça là-dessus !

Cette (bien trop longue) introduction posée, j’ai quand même voulu aller voir ce que ça donnait, ce blockbuster franchouillard. Et j’en suis sortie blasée.

Commençons par le positif, ça va aller très vite : ce film est visuellement incroyable. C’est beau et l’animation est vraiment impeccable. Et Marinette a une évolution qui lui fait prendre confiance en elle et Adrien est moins lourd. Insipide, mais moins lourd. Voilà.

Et sinon ? Ben sinon, c’est mal écrit, bourré de blagues pas drôles, comme celles sur le harcèlement scolaire, ah ah ah c’est tellement drôle, encore en 2023. Les victimes, anciennes victimes (coucou) et les proches de Lucas, Ambre, Lindsay apprécieront. Les persos sont caricaturaux au possible, leurs relations quasi inexistantes, à l’exception de celle des deux principaux, et encore. Et surtout, mon avis en quatre lettres sur ces p*tains de chansons : TROP. Trop nombreuses, trop mièvres, trop longues. C’est juste insupportable. Même Disney n’ose plus en foutre autant ni des si insipides. Et vous connaissez tout mon « amour » pour Disney.

Elles sont incrustées à la truelle, ça casse complètement le rythme narratif, ça allonge le film pour rien, ça le rend chiant, et, pire que tout pour moi, ça flingue la meilleure scène du film, enfin la moins pire. L’attaque du duo mime-magicienne à la fête foraine (ceux qui savent comprendront) aurait pu être une scène dingue si elle n’avait pas été coupée par une chansonnette complètement hors propos. Et aussi si elle n’avait pas été bourrée d’invraisemblances et d’incohérences (comme la disparition du père de l’héroïne ou le fait qu’ils se demandent comment crever cet énorme ballon méchant… C’est vraiment dommage que personne n’ait de griffes surnaturellement aiguisées, hein, Chat Noir…). Et c’est quoi, cette fin apocalyptique ? Sérieux ?… Tout ça pour une réconciliation entre deux personnages dont la relation n’a quasi pas été traitée… « Oh la la pardon j’ai été méchant. », « Non mais c’est pas grave. » Mais t’as pas été « méchant », gars, t’as failli rayer Paris de la carte ! Ça s’appelle être un psychopathe et un tueur de masse, ça, pas être « méchant » ! C’est pas à ce mec qu’il faut demander pardon, c’est possiblement aux deux millions d’habitants de la ville ! Heureusement que, comme toujours dans ces cas-là, tous les immeubles détruits, les rues ravagées, j’en passe et des meilleurs, aient tous été miraculeusement déserts et que l’héroïne ait pris option BTP au collège !

J’ai lu que le film avait été écrit par le producteur de la série, qui est de fait le réalisateur du film, et pas l’équipe de scénaristes initiaux, et aussi entendu que le scénario était venu à l’idée dudit producteur alors qu’il écrivait des chansons pour une comédie musicale. J’ignore à quel point c’est vrai, mais vu le résultat, que des personnes, vu le succès de la série, se soient prises pour Walt Disney en pensant créer un chef-d’œuvre qui allait révolutionner le média et conquérir le monde n’aurait rien d’étonnant.

Catastrophe industrielle/20.

Dans tous les cas, je ne vous conseille vraiment pas ce film. C’est trop vide pour des adultes et trop long pour des enfants. Si vraiment, vous voulez y jeter un œil, attendez de le choper sur Netflix ou ailleurs, mais vu le prix des places de ciné en ce moment, gardez vos sous pour autre chose.

Pour un étonnant film chinois, par exemple. Ou une histoire de tortues mutantes. 😉

Allez, cette news est bien trop longue et ma vraie vie reprend demain, je vais donc aller souffler en attendant. Je vous dis à très vite pour la suite de Sur les traces d’une louve blanche. ^^

Bonne semaine tout le monde ! 😊

 

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Merci ! 😊

 

 

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