Derrière un grain de sable… (Dune 2)

Salut tout le monde !

J’espère que ça va en ce mois de novem… d’avril… de euh… En ce moment ? ^^’’

Je tente sans filet une expérience avec vous aujourd’hui : préprogrammer cette news !

En effet, à l’heure où j’écris ces lignes, nous ne sommes pas samedi, mais bien mercredi ! Car comme dit la semaine dernière, à l’heure où vous, vous les lisez, je suis, moi, au Festival du Jeu de Rôle de Kaysersberg. Au plaisir de vous y croiser ! 😊

J’espère que tout va bien se passer… Je ne suis pas sûre d’avoir déjà testé la préprogrammation sur autant de supports…

Mais bon, je découvre l’Alsace et je rencontre enfin IRL les gens avec qui je joue depuis des années en ligne toutes les semaines (j’espère qu’ils existent vraiment, je vous dirai à mon retour).

Merci de vos retours sur le dernier chapitre du Petit Papillon, surtout sur Wattpad, comme souvent. 😊 La suite la semaine prochaine, j’espère que vous serez là !

En attendant, cette semaine, mon retour tardif sur le deuxième volet cinématographique de Dune, dont, si vous vous en souvenez, j’avais plutôt bien aimé le premier.

Qu’en est-il de sa suite ? Et ben on va voir ça sans attendre !

Alors, pour remettre les choses en place, petit état des lieux de moi face à Dune depuis le premier film : je n’ai toujours pas lu les livres, ni vu le film de David Lynch (mais j’en ai vu assez d’extraits et d’analyses pour me dire que je n’ai aucune envie de le voir), ni la série. Par contre, j’ai un peu creusé sur l’histoire et le lore global de l’œuvre de base. J’allais donc un peu plus renseignée sur tout ce bazar ce coup-là.

Était-ce nécessaire ? Pas vraiment, les films de Denis Villeneuve se regardent très bien sans tout ça. Je suis plus consciente de tout ce qu’il a enlevé, mais il n’a rien retiré qui nuise à la compréhension du récit tel qu’il l’a remanié. Je peux comprendre que certains fans des livres originaux regrettent certaines coupes, mais comme toujours, il faut admettre que lorsqu’on adapte un ouvrage complexe dans un format relativement court, il y a obligatoirement des éléments qui vont être sacrifiés. C’est normal et ce n’est pas un souci, tant que ces sacrifices ne nuisent pas à la compréhension du récit final.

Et donc, oui, Dune 2 est, comme son grand frère de 2021, tout à fait accessible aux néophytes. Apparemment, on peut même voir cette suite sans avoir vu le premier, dixit des personnes pour qui ça a été le cas. Je pense quand même qu’on perd un peu des enjeux, mais effectivement, un rapide résumé peut suffire.

Ce deuxième opus reprend pour ainsi dire exactement là où s’achevait son aîné ou peu s’en faut. Paul et sa mère, Jessica, seuls survivants (ou presque) du massacre des leurs, la famille Atréide, par leurs vieux ennemis Harkonnen, soutenus en douce par l’empereur, ont parvenu à s’enfuir et ont été recueillis par les Fremens, peuple autochtone de la planète désertique.

Pour les deux fuyards, rien n’est gagné, cependant. En plus du désir de vengeance qui les taraudent, ils doivent être acceptés par les Fremens, très partagés sur leur cas, entre ceux qui veulent leur mort et ceux qui voient en eux des sauveurs, particulièrement Paul, à cause de la croyance d’un Sauveur venant des étoiles, annoncé depuis des lustres.

Croyance ou pas, d’ailleurs, car tout ceci pourrait bien n’être que manipulation. Et Paul va donc devoir choisir quelle route suivre dans tout ce bazar… Rester un simple combattant au sein d’un peuple rebelle ou devenir leur Sauveur et précipiter l’univers dans un carnage sans nom ?…

Suspens.

Alors, que clairement les choses soient dites : nous avons encore à faire à un très bon film. Je pense avoir préféré le premier, mais la proposition reste très solide. À nouveau, rien à dire sur la réalisation, parfaitement maîtrisée, sur le jeu des acteurs, tous très bons, sur les effets pratiques et numériques, impeccables, sur la direction artistique, les décors, les costumes… Y a du beau boulot et ça participe vraiment à l’immersion et à la crédibilité globale du monde qu’on nous présente.

Vraiment, si la production hollywoodienne moyenne était de ce niveau, ça serait du bonheur, et ça serait le minimum à exiger de superproductions dotées de ce budget. Mais en l’état et vu le nombre de catastrophes industrielles qu’on nous survend à longueurs d’années, se dire que ces films sont parvenus à exister est déjà un petit miracle en soi. Car, je l’avais dit pour la première partie, mais c’est encore vrai, nous avons là vraiment une proposition originale, à mille lieux des blockbusters (mal) calibrés tentant, de plus en plus vainement, de nous vendre des formules usées jusqu’à la corde et qui intéressent de moins en moins de personnes.

Combien d’échecs faudra-t-il encore pour qu’on arrête de confier des projets à des marketeux ne jurant que par des statistiques foireuses ou par les réactions des fandoms du web, mystère.

Pour en revenir à Dune, si le film n’est pas parfait, ses défauts ne sont en rien rédhibitoires. Oui, les méchants sont un peu caractérisés à la truelle et même parfois sacrément cons (mention spéciale au piège dans lequel ils tombent de façon vraiment stupide… Ça m’a fait soupirer, jusqu’à ce que je me souvienne de la fois où des Croisées sont allés se paumer en plein désert en armures euh… Bref.). Oui, on a l’impression que certains enjeux, apparemment très importants, sont un peu vite ou maladroitement expédiés, que ça manque un peu de build-up. Défauts dus à la nécessité de faire tenir en 2h45 un récit bien plus vaste. Ça déborde un chtit peu. Je pense que la théorie « Villeneuve avait un film de 4h et il a dû tailler » est très crédible.

Dans tous les cas, le spectacle est là, l’épique est là, on suit avec intérêt ces personnages et ces intrigues. Encore une fois, c’est sérieux, on rigole peu, et le message reste grave et plus que jamais d’actualité : non, jamais aucun peuple suivant un « Guide suprême », quel qu’ils soient, n’a apporté bonheur et bien-être à l’humanité. Rien à redire au propos de Franck Herbert à ce sujet et Denis Villeneuve est lui-aussi très clair là-dessus : on ne peut pas douter de ça à la fin du film (et on pourra apparemment encore moins en douter à la fin du troisième, si j’ai bien suivi).

Dans tous les cas, comme pour la première partie, on ne peut nier le travail, l’implication et la réussite formelle, technique, du projet. On accrochera ou pas, mais c’est une proposition qui mérite qu’on s’y arrête et qu’on s’y arrête sur grand écran.

En conclusion, et même si je pense que la plupart d’entre vous ne m’auront pas attendue, n’hésitez pas à aller le voir, si ça vous botte, et je serai ravie d’en causer avec vous dans les comm’.

Klappa klappa/20.

Sur ce, je m’en vais préparer mes valises !

À bientôt tout le monde ! 😊

 

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