Salut tout le monde !
Encore une news préprogrammée, eh eh eh, maintenant que je sais faire… ^^ Car je ne suis encore pas là ce WE. J’ai une vie IRL ! ^^ » Oui, oui, je sais, encore un mythe qui s’écroule… Je n’habite pas dans une haute tour d’ivoire entourée de muses et coupée du monde.
D’un autre côté, tant mieux, ça serait surement très ennuyeux.
Bref, me voilà , entre deux remplissages de gourde, à prendre mon plus beau clavier pour vous parler d’un web comic que la plupart d’entre vous connaissent sûrement déjà , au moins de nom, car son adaptation sur Netflix a pas mal fait parler d’elle ce printemps : Heartstopper.
Info impromptue : ne cherchez pas d’images sans préciser « comic » sur le web, apparemment, c’est aussi le titre d’un film d’horreur. ^^ »
Bref, je n’ai pas vu ladite série, par contre, en arrivant en avance dans un café-librairie où je devais voir des amis lundi, je suis tombée sur les trois premiers tomes de la BD que je me suis pris, parce que j’avais encore un peu de sous sur mon budget « culture » du mois. Voilà , ça m’apprendra à être en avance à un rendez-vous dans une librairie, c’est extrêmement dangereux. Pas pour rien que je me force à limiter le budget.
Mais fi de ces considérations bassement pécuniaires.
Heartstopper est donc un web comic d’Alice Oseman, dispobible sur Tumblr et Tapas, Webtoon, adapté en série live sur Netflix et donc disponible en français chez Hachette, en quatre tomes plus des spin-off, d’après ce que j’ai suivi.
L’histoire commence un mois de janvier, lorsque le jeune Charlie se retrouve en binôme, en classe de soutien, avec Nick.
Charlie est en 3e, c’est un jeune gay, musicien, outé l’année précédente conte son gré, qui a subi du harcèlement suite à ça, avant que les choses ne se calment. Il a une relation secrète avec un dénommé Ben, qui est, lui, bien au chaud dans son placard et pas du tout décidé à en sortir.
Nick est en seconde, c’est un jeune hétéro, a priori, en tout cas, il n’a jusqu’ici jamais aimé que des filles, joueur de rugby, très cool et populaire.
Les deux garçons se lient d’amitié. Nick, découvrant que Charlie est un bon coureur, le fait venir dans l’équipe de rugby, où il s’intègre plus ou moins selon le degré d’homophobie latente des autres jeunes gens qui la composent. Nos deux jeunes gens se rapprochent donc, Charlie finit pas se rendre compte qu’il est en train de tomber amoureux, mais ne dit rien pour ne pas risquer de perdre celui qui est devenu un ami très cher pour lui, Nick se demande un peu ce qu’il ressent de son côté, ne comprenant pas trop ce qui lui arrive… Il n’aime pas vraiment les garçons, mais celui-là , quand même, c’est pas pareil.
C’est vraiment une œuvre très touchante et intéressante, un portrait que je trouve très bien vu des adolescents actuels, pour ce que je peux en appréhender, en tout cas, et surtout, une très belle histoire d’amour qui se passe quasi très bien, sans clichés mélodramatiques lourdingues. Il y a ce qu’il faut de tensions pour rendre l’histoire crédible, mais sinon, franchement, c’est une histoire incroyablement positive, bienveillante, inclusive, montrant, en plus de cette histoire entre deux ados aussi sincères que maladroits, toute une troupe de personnages tout aussi intéressants et bien campés qu’eux. Une jeune trans’, un couple de lesbiennes, des garçons tolérants, amicaux, qui évoluent, d’autres à baffer, mais globalement, on passe juste un bon moment à s’attendrir devant ces gamins qui se découvrent, découvrent leurs sentiments, le monde qui les entoure, avec naïveté, innocence, maladresse, mais beaucoup de tendresse de leur créatrice, désireuse, selon ses propres termes, d’écrire ce qu’elle aurait voulu lire à leur âge, une belle histoire où les choses vont bien ou iront mieux, s’il reste quelques blocages.
Vala, n’hésitez pas, donc. ^^ A lire et à faire lire aux ados qui se cherchent autour de vous. Les modèles positifs, c’est le bien. ^^
Sur ce , je vous laisse lĂ pour cette semaine, hydratez-vous et Ă la semaine prochaine pour la suite du Petit Papillon !