Tout ça pour un chocolat… [Spy x Family : Code White]

Salut tout le monde !

Avant toute chose, encore plein de mercis à vous pour vos retours sur le dernier chapitre du Petit Papillon, j’espérais qu’il ferait plaisir à plein de gens, ça a été très cool de voir à quel point c’était le cas. ^^

Ça va comment chez vous, avec ce printemps qui ne sait pas ce qu’il veut ? Un peu comme nous, en fait. Notre époque est aussi intéressante qu’effrayante… On va rester sur l’intéressant, hein. Et s’accrocher au positif… Oublier à quel point tout est fragile et peut basculer pour un rien.

L’histoire est pleine d’évènements incroyables, de quiproquos ayant conduit à des drames, des combats, des guerres parfois… Une troupe se rend malade avec des raisins pas mûrs et un empire s’effondre… Un soldat refuse de lancer un missile et évite une guerre nucléaire…

Rien de si improbable donc, dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui, à ce qu’une fillette curieuse manque de déclencher un conflit à cause un chocolat. ^^

Déjà, parce que, comme on le disait, l’histoire réelle du monde est bien trop pleine de ce genre d’anecdotes pour qu’elle soit vraiment incertaine.

Ensuite, car il ne faut pas sous-estimer le pouvoir du chocolat.

Il y a déjà un moment, je vous avais parlé de Spy x Family, de Tatsuya Endô, une très sympathique comédie d’espionnage toujours en cours et dont le succès, tout à fait mérité à mon sens, ne se dément pas. J’ai personnellement quelques tomes de retard, mais je reste tout de même très enthousiaste concernant cette série. À noter que je n’ai pas regardé l’anime, mais que j’en ai eu de bons retours. Ayant vu le début vite fait, ça avait effectivement l’air de très bonne facture.

Surfant sur ce succès, il n’y a rien d’étonnant à ce que ce manga ait donc été adapté en long métrage d’animation. Un peu plus que celui-ci soit sorti sous nos cieux, mais il faut croire que certains distributeurs ont enfin compris que le public français pouvait être présent pour ce genre de propositions. Et il l’est, je pense, vu qu’il passe encore et ce n’est pas rien, plus d’un mois et demi d’exploitation en France, pour un film de ce genre.

Sorti donc mi-avril, Spy x Family : Code White, réalisé par Kazuhiro Furuhashi, qui a déjà une bonne petite filmo derrière lui, sous la supervision de l’auteur du manga original, est un film d’animation japonais, comédie d’espionnage frappadingue où toute tentative de réalisme est vouée à l’échec et succombera sous une attaque d’humour.

Ce qui est, cela dit, déjà le cas du manga.

Ça roule, donc.

Rappelons en effet le plot de base : à une époque récente, mais indéterminée, deux pays (très fortement inspirés de l’Europe), sortant d’un conflit très violent, peinent à rester en paix, tant, de chaque côté, certains veulent rallumer la flamme de la guerre.

Dans ce contexte, un espion anonyme, dont seul le nom de code, Twilight, nous sera connu, est envoyé dans le pays adverse pour tenter d’éliminer un de ces belliqueux politiques et donc, maintenir cette paix si fragile. Problème : cet homme ne se montre quasi jamais, en dehors des réunions de parents d’élèves de l’école de son fils. Notre espion va donc devoir trouver femme et enfant, mettre le second à l’école en question, dans l’espoir de parvenir à approcher sa proie.

Il adopte donc une fillette, Anya, sans savoir qu’elle est télépathe, enfuie d’un laboratoire indéterminé. Puis il rencontre une jeune femme, Yor, qui cherche elle-même à se marier, le célibat étant très mal vu à son âge. Les deux conviennent ainsi d’un mariage blanc. Sauf que la dame est aussi tueuse à gages à ses heures perdues…

Et c’est donc sur cette base déjà complètement surréaliste que démarre notre histoire.

Et si vous avez trois neurones, vous vous êtes déjà dit que ça n’avait aucun sens et évidemment que oui.

Tous les deux étant présentés comme parmi les meilleurs, si pas les meilleurs, dans leur catégorie, il est bien sûr invraisemblable que Twilight et Yor ne se grillent pas quasi instantanément l’un l’autre. Et croyez-moi, ce n’est même pas le plus dingue. Mais, je vous l’avais dit quand on avait parlé de Promare, si la cohérence narrative est vraiment une chose fondamentale pour moi, si un récit décide cependant de totalement assumer de ne pas l’être sans aucune ambiguïté possible, et, on ne va pas se mentir, à peu près une fois sur une à des fins humoristiques, ça passe. Ça passe parfois très bien, même. Comme ici.

Nous retrouvons notre petite famille alors qu’un concours de cuisine est annoncé à l’école d’Anya. Désireux qu’elle le remporte, Twilight propose à Anya de préparer le dessert préféré du directeur de l’établissement. Et pour parfaire tout ça, ils décident de partir en week-end dans la région dudit dessert pour pouvoir l’étudier de près.

Mais comme nous sommes dans une histoire où il est rare que les héros puissent aller acheter leur pain sans avoir à déjouer en même temps une cabale quelconque, vous vous doutez bien que ça ne va pas être si simple. Car dans leur train se trouvent des agents transportant un objet qui pourrait bien faire voler la paix en éclat, et la curiosité de la petite télépathe fera le reste…

Voilà donc notre trio au cœur d’un complot qui perturbe un peu le programme du week-end en famille prévu. Mais bon, ça gère, Twilight et Yor savent s’adapter…

J’ai beaucoup aimé ce film, qui est tout à fait dans l’esprit du manga, tout en restant accessible aux personnes qui ne le connaîtraient pas. Sur une trame qui pourrait être très sombre, l’histoire accumule les gags et ça marche très bien. Bon, je conçois que le petit délire scatologique puisse un peu perturber, mais c’est très bref et euh, on va dire que nous ne sommes juste pas habitués à ça en Occident. Mais ça passe. Certes aussi, les antagonistes sont très caricaturaux, le méchant très méchant, mais, sur un film de 1 h 50, franchement, est-ce gênant ? Bien sûr que je n’aurais pas dit non à un personnage plus travaillé, mais dans un one-shot racontant une histoire originale, ce grand vilain pas beau de service est largement suffisant.  

Je n’ai pas grand-chose à reprocher à cette œuvre qui est une très honnête et drôle comédie d’espionnage, avec des personnages attachants et amusants et une intrigue bien rythmée et prenante, qui sait monter en puissance et nous tenir en haleine. Rien de plus, mais rien de moins non plus. Techniquement, c’est propre pour un film de cette catégorie, rien à dire. La musique également accompagne bien l’action. À noter enfin que la VF est tout à fait écoutable.

Carton plein, donc. Je ne peux que vous recommander chaudement ce film, surtout si vous avez accroché au manga de base, car ça fait toujours plaisir de retrouver des persos qu’on aime, de les voir prendre vie un moment pour une petite histoire originale.

 

Voilà, sur ce, je vous laisse, je vous dis à la semaine prochaine pour la suite du Petit Papillon ! Prenez soin de vous ! 😊

 

À bientôt tout le monde ! 😊

 

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