Pendant ce temps dans les salles zobscures ! [Bilan Ciné 2024]

Salut tout le monde !

J’espère que vous allez bien, que vous avez passé un (aussi bon) Nowel que possible et que Papa Nowel vous a gâtés !

De mon côté, ça s’est plutôt très bien passé. ^^ Pas trop de chocolat, mais une bonne ambiance et des échanges très cool avec mes neveu et nièces et mon frangin (le grand), ce qui est toujours bon à prendre, vu le peu qu’on se voit. ^^

 

Aujourd’hui, non pas la suite de Mémoire de Glace, toutes mes excuses, j’assume totalement m’être reposée cette semaine, mais le bilan de mon année ciné. ^^ Alors, rassurez-vous, Mémoire de Glace n’est pas tombé dans les limbes, mais la suite viendra en son temps.

 

Allez, j’ai vu pile 24 films au ciné cette année (le quota pour rentabiliser ma carte), mais, comme l’an dernier, je ne vais pas vous causer ici de ceux qui étaient des rediffs. Ce qui nous amène quand même à 20 films ! Allons-y donc ! Et comme l’an dernier, on va les faire par ordre chronologique, parce que c’est aussi simple comme ça.

Sorti trop vite en décembre 2023, mais ressorti quinze jours en janvier, Godzilla Minus One, dont je vous avais causé en février, reste dans ma mémoire un très bon petit film, porté par un casting globalement impliqué, une histoire convenue, mais tout à fait prenante, et surtout des effets spéciaux très impressionnants, a fortiori pour son budget rikiki. De ce point de vue, il n’a clairement pas volé son Oscar des Meilleurs Effets Visuels.

Classique, mais plaisant/20.

 

Je vous avais également parlé des trois films d’animation suivants, ce coup-ci en mars.

Le Royaume de Kensuke ne m’avait pas plus emballée que ça et je n’en garde pas un souvenir très marquant. Narration classique, techniquement pas mauvais, mais un protagoniste pas très futé et trop bavard, ce qui nuit à l’empathie qu’on devrait lui porter… Sans doute un film trop court et avant trop peu de moyens pour ses ambitions. Peut-être cool pour un public plus jeune, mais je n’ai pour ma part pas été transcendée.

Peut mieux faire/20.

Migration, par contre, me reste comme une belle histoire, techniquement très aboutie, avec des personnages qu’on a envie de suivre, une intrigue bien plus intéressante que je ne pensais, des décors très travaillés, quels que soient les environnements, de l’humour, de l’émotion… Bref, une excellente surprise, pour tout le monde. ^^

Super cool/20.

Souvenir bien plus flou, par contre, et j’en suis moi-même un peu surprise, du Royaume des Abysses. Je me souviens d’une ambiance très travaillée et d’une virtuosité esthétique réelle, mais il ne me reste vraiment pas grand-chose d’autre. Un film intéressant, ne serait-ce que parce que les films chinois sont assez rares sous nos cieux, mais avec un discours très naïf sur la dépression.

Curiosité à découvrir/20.

Je vous avais également fait une petite critique du film suivant, Dune 2, qui reste pour moi un des meilleurs films de l’année. J’attendais cette suite avec grand intérêt et, même si elle n’est pas tout à fait à la hauteur de son aînée, elle reste un très bon film de SF, portée par une vraie vision d’auteur, aussi maîtrisée sur la forme que pertinente sur le fond. Entendre que les « Sauveurs » sont des mythes est plus que pertinent en ce moment…

Klappa klappa/20.

Je ne vous avais pas parlé, par contre, du suivant, Sidonie au Japon, que je n’ai pas particulièrement aimé. Il ne me disait rien, pour être honnête, mais on m’en a dit du bien, alors je me suis motivée et euh, bof. C’était tout à fait ce que j’avais craint : la sempiternelle histoire de l’Européen mal dans sa vie qui va se reconstruire en Asie, ici une Française au Japon. Je l’ai vu quelques semaines après être rentrée de mon voyage là-bas. J’ignore si ça a joué, mais je n’ai rien pu sauver de ce métrage : j’ai trouvé l’histoire très moyenne, en plus d’être vite prévisible, Isabelle Huppert à côté du rôle, l’image du Japon et des Japonais très clichée, mais pour moi, la chose qui m’a vraiment fait sortir du film, c’est le jeu de son partenaire, Tsuyoshi Ihara. Alors, entendons-nous, je ne lui jette pas la pierre, mais cet homme ne parle pas du tout français et, donc, ne fait que réciter par cœur, en y mettant les émotions qu’il peut, des phrases bien trop littéraires pour être naturelles, sans aucun des tics de langage propres à une personne qui parle une langue qui n’est pas la sienne. Je serai très curieuse de le voir dans un film nippon, mais là, moi qui fréquente depuis plus de 10 ans des Japonais vivant en France, je peux vous jurer qu’aucun ne parle ainsi, et ça m’a vraiment coupée d’une œuvre déjà loin d’être prenante pour moi. Alors, je sais que tournage Covid et tout, mais ça ne justifie pas tout.

Gros bof/20.

Retour sur du japonais, mais bien plus rigolo cette fois, avec Spy x Family : Code White, un film dont je vous avais parlé et dont je garde un bon souvenir, d’une comédie d’espionnage très drôle, bien rythmée et bien mise en scène. Que du bonheur de retrouver cet univers et ses personnages dans une histoire originale !

Chocolat/20.

J’étais un peu surprise de ne pas vous avoir parlé du film suivant, Tunnel to Summer, un autre long métrage d’animation japonaise que j’ai pourtant beaucoup aimé. Mauvais timing, j’imagine… Mais rattrapons ça ! Comédie romantique et fantastique, Tunnel to Summer est une très belle histoire où deux adolescents découvrent un tunnel magique qui permet d’exaucer son vœu le plus cher, mais non sans un prix : le temps y passe bien plus vite que dans le monde réel. Que restera-t-il au bout du tunnel ? Un très beau film, une très belle histoire, très touchante et visuellement très soignée. Une petite perle restée peu de temps à l’affiche, mais à découvrir.

Mignon/20.

Je ne vais pas m’étendre plus que ça sur Vice Versa 2, je vous avais fait une longue news dessus, film qui, sans être une vraie déception, reste tout de même pour moi bien en deçà de son aînée. Sympa, plein de bonnes idées, mais un peu confus et avec un récit se déroulant sur un temps trop court pour que les enjeux prennent bien leur place.

Suite pas au niveau de son prédécesseur/20.

Je ne vais pas non plus vous refaire une tartine sur Pompo The Cinéphile, je vous renvoie à ma news pour mon avis détaillé. C’est un film d’animation très sympathique, une vraie déclaration d’amour au Cinéma, rythmé, drôle, bourré de références, et, si on fait fi de sa naïveté sur le milieu du Septième Art, de l’idéalisation qu’on nous montre, on passe un très bon moment.

Bel hommage/20.

Je n’avais pas fait de news sur Goodbye, Monster, un autre film d’animation chinois sorti fin juillet sous nos cieux. Récit de fantasy, enfin, c’est ce qui s’en rapprocherait le plus à mon avis, dans le sens où nous nous retrouvons dans un monde ancien peuplé de créatures magiques et anthropomorphes très diverses, ce film est assez beau visuellement, bien animé, plutôt pas mal construit narrativement et bien rythmé. Pas très original sur le fond, cependant, il pêche un peu par ses bons sentiments bien appuyés. Sûrement sympa pour un public plus jeune, pas transcendant en ce qui me concerne.

Dépaysant/20.

On arrive à un film que je continue de défendre, même s’il est toujours aussi honni, l’adaptation de Borderlands, sortie cet été et aussi vite conspuée. Je ne vais pas vous refaire tout mon argumentaire, mais, s’il est loin d’être génial, ce film reste une adaptation cool des jeux dont il est tiré, bien dans leur esprit (SI, je n’en démordrai pas). Oui, on aurait pu faire mieux, oui, il est plein de défauts, mais non, ce n’est pas une bouse à jeter. C’est un petit film d’action-SF tout à fait sympa pour ce qu’il est. Je ne dirais pas non à une adaptation plus ambitieuse des jeux, évidemment, mais le voir en tête de certains « Top flop 2024 » me hérisse le poil.

Bon petit film de SF/20.

 

Bon, on attaque là une petite série de cinq films dont je ne vous avais pas causés.

Quatrième film d’animation japonais de l’année, Anzu, Chat-fantôme, est aussi une œuvre qui ne m’a pas transcendée. Récit fantastique sur le deuil et la résilience, il est intéressant par tout ce qu’il montre de créatures mythiques et même de dieux japonais. Ce n’est pas tous les jours qu’on croise Enma-ô en personne dans une œuvre… Malheureusement pour moi, la jeune protagoniste m’est plus apparue comme une petite peste et, même si on peut comprendre pourquoi, ça ne me l’a quand même pas rendue très sympathique, quant au chat-fantôme, il est un peu trop benêt pour être attachant, lui aussi. Bref, j’imagine, encore une fois, qu’un public plus jeune y trouvera plus son compte que moi. Contente de l’avoir vu, mais sans plus.

Moué/20.

Cinquième film d’animation japonais de l’année, et il ne fallait pas cligner des yeux pour le voir, celui-là, car il ne passait qu’en séance exceptionnelle pendant un week-end, je crois, Look Back me laisse un souvenir un peu mitigé. Court-métrage sur l’adolescence, la création, l’amitié, et aussi le deuil, il commence sur l’histoire très touchante de deux ados, une très (trop parfois) sûre d’elle et une au contraire très introvertie, que leur passion commune du dessin et de manga va unir… Si j’ai trouvé cette partie très réussie, j’avoue que la suite m’a laissée quelque peu dubitative. Reste un moment sympathique avec deux demoiselles attachantes. Mais quelle leçon en tirer, je ne sais pas trop…

Belle amitié/20.

On arrive à un gros morceau de cet automne, que j’attendais avec curiosité depuis Cannes, où il avait entre autres fait parler de lui pour son prix d’interprétation féminine multiple à ses quatre actrices principales. Emilia Perez nous conte, sous la forme d’une comédie musicale incroyablement réalisée, l’histoire, au Mexique, d’une avocate contrainte d’aider un chef de cartel à devenir la femme qu’il sait être au fond de lui. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre et j’ai été vraiment très agréablement surprise. Pour un homme de plus de 70 ans, Jacques Audiard traite de la question de la transidentité, de la place des femmes dans un monde très masculin et violent, les cartels mexicains, avec une force et surtout une justesse qui forcent le respect. Le film est porté par un quatuor d’actrices impeccable, qui n’ont clairement pas volé leur palme. Une œuvre impressionnante et maîtrisée à qui je souhaite le meilleur pour les Oscars.

Chantons dans les cartels/20.

On poursuit avec ce qui est ma meilleure surprise de l’année, un film que je n’attendais pas spécialement et que j’aurais sans doute loupé si Sophie Grech, du Podcast Réalisé Sans Trucage, n’en avait pas parlé avec autant d’énergie que d’émotion, un immense et très sincère merci à elle ! Riverboom est un documentaire et c’est vraiment un OFNI (Objet Filmique Non Identifié). Le genre d’histoire qu’on jugerait invraisemblable si on la voyait en fiction, un road trip dingue, fou, aussi drôle qu’il est incroyable et mon plus gros coup de cœur de 2024. Le récit de trois jeunes gens dans l’Afghanistan de 2002, deux reporters et le narrateur, embarqué presque par hasard dans ce voyage. Une histoire de rencontres, de dépassement de soi, de cette inconscience qui peut faire braver tous les dangers, de vie, d’un pays, vivant et superbe, bien au-delà des clichés qu’on lui colle, et c’est d’autant plus triste à la lecture de tout ce qui s’y est passé depuis. L’histoire d’une amitié comme on en vit peu, née sur des routes désertiques, et de deuil aussi, au bord d’une rivière, une nuit d’orage, dans une séquence surréaliste qui me colle les larmes aux yeux rien que de m’en souvenir. Une ode à la vie, aussi drôle que touchante, trois hommes que vous ne risquez pas d’oublier, et aussi un vrai film documentaire très intéressant sur un pays qui ne l’est pas moins. Précision : il est fait mention de violence, mais elle n’est jamais montrée. À voir, vraiment.

Claque de l’année/20.

Cinquième et dernier film d’animation japonais que j’ai vu en salle cette année, Overlord : The Sacred Kingdom. J’avoue y être allée un peu par curiosité, ne connaissant pas plus la licence que ça. Je pense donc avoir loupé pas mal de références à la série de base, vu que le reste de la salle a bien plus rigolé que moi. Film sympa, dont l’histoire se suit suffisamment quand on ne connaît pas plus l’univers que ça. J’ai presque eu envie de me mettre à la série… C’est plutôt bon signe. Si vous connaissez cette dernière et que vous l’aimez bien, je pense que ça ne pourra que vous plaire.

Rigolo/20.

 

Vous êtes encore là ? Allez, on finit plus vite sur trois films dont je vous ai déjà parlés.

Encore de l’animation, européenne cette fois, avec Flow, Le Chat qui n’avait plus peur de l’eau. Aussi beau visuellement qu’il est, pour moi, maladroit dans sa narration, ce film n’en demeure pas moins une petite perle d’animation, pas forcément claire dans ce qu’elle veut dire, mais tout à fait plaisante, vraiment magnifique, avec un réalisateur à suivre.

Miaou/20.

Bien plus abouti, mais bon, on ne joue pas du tout dans la même cour non plus, Le Robot sauvage m’a bien plus plu. Narration plus claire, récit bien plus riche, très impressionnant sur le fond et la forme, mais ça n’était pas n’importe qui à la réalisation, ça reste un des très gros succès d’animation de l’année, et c’est tout à fait mérité.

Famille de cœur/20.

Et pour finir, encore un film d’animation (vous savez que j’aime le cinéma d’animation ?) dont je vous ai parlé il y a quinze jours à peine : La Guerre des Rohirrim. Pas aussi bon que je l’espérais, mais tout de même une balade très agréable sur la Terre du Milieu, par de vrais amoureux de l’œuvre de Tolkien qui, s’ils n’ont pas accouché d’œuvre incroyable, signent tout de même un très bel hommage à l’œuvre originale.

Balade chez Tolkien/20.

 

You-ouh, mais c’est qu’on en est venu à bout, dis donc ! 

Et vous, c’est quoi vos films de l’année ? Venez en causer en comm’, et moi je vous dis à la semaine prochaine pour la suite du Petit Papillon ou de Mémoire de Glace, je verrai comment ma muse gère ça dans la semaine… C’est qu’elle est taquine… ^^’’’’’

 

Prenez soin de vous et à très vite !

À bientôt tout le monde !

 

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